Une association de santé américaine s’est exprimée concernant la récente étude britannique démontrant l’efficacité de la vape dans le processus de sevrage tabagique. Pour elle, les fumeurs ne devraient toujours pas tenter de se tourner vers le vaporisateur personnel s’ils souhaitent arrêter de fumer.
Un nouveau succès pour la vape
Si vous êtes intéressé par le domaine de la vape, vous savez probablement qu’une nouvelle étude confirmant l’efficacité des vaporisateurs personnels dans le sevrage tabagique a récemment été rendue publique. La recherche, baptisée « a Randomized Trial of E-Cigarettes versus Nicotine-Replacement Therapy », réalisée par des chercheurs britanniques, est en effet arrivée à la conclusion que le vaporisateur personnel est l’outil le plus efficace afin d’arrêter de fumer. Les chiffres sur lesquels elle s’appuie sont en effet très clairs : lorsque les méthodes de sevrage tabagique « traditionnelles » peinent à atteindre un taux de succès de 9 %, la vape, elle, en offre le double avec pas moins de 18 % de réussite.
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En tant que vapoteur averti, cette nouvelle étude ne doit probablement faire que confirmer ce que vous saviez déjà, à savoir que oui, la vape permet d’aider à cesser sa consommation de tabac fumé. Mais là où l’impact de cette étude se révèle particulièrement important, c’est aussi et surtout aux yeux des nombreuses associations de santé du monde qui, pour certaines, se demandent encore si la vape peut réellement être considérée comme un outil de sevrage tabagique. Et Dieu sait qu’elles sont nombreuses, ces organisations, à ne toujours pas savoir quoi penser du vaporisateur personnel, et ce malgré les nombreuses preuves qui s’accumulent concernant son efficacité.
Pour certaines organisations, cette étude n’est toujours pas suffisante
Si la majorité des associations de santé publique ont salué l’utilité de cette étude, certaines n’ont pourtant toujours pas choisi de reconnaître que la vape peut réellement aider à arrêter de fumer. C’est notamment le cas de l’American Lung Association, organisme de santé américain qui se targue d’être « le principal organisme qui travaille à sauver des vies en améliorant la santé pulmonaire et en prévenant les maladies pulmonaires par l’éducation, la défense des droits et la recherche » depuis maintenant 115 ans.
En effet, suite à la parution de cette étude, l’association s’est exprimée sur CNN afin d’expliquer ce qu’elle en pensait. Ainsi, à ses yeux, la FDA n’ayant « trouvé aucune e-cigarette sûre et efficace pour aider les fumeurs à arrêter de fumer », elle ne peut l’approuver. Elle ajoute :
« Passer à l’e-cigarette ne signifie pas arrêter de fumer ».
Comme le note Michael Siegel, professeur au Département des sciences de la santé de l’université de Boston, l’American Lung Association « aurait pu recommander aux fumeurs de tenter de se sevrer du tabac grâce aux méthodes traditionnelles en premier lieu », et en cas d’échec, leur conseiller de « se tourner vers la vape ». Mais non, au lieu de ça, cette association défendant prétendument la santé publique américaine a préféré « faire une déclaration générale exhortant les fumeurs à ne pas essayer d’arrêter en utilisant la vape ».
De quoi douter des véritables intentions de cette association.