A court terme, pas de diminution de la capacité respiratoire des vapoteurs !
Le Professeur Michael Siegel, maintes fois présenté ici (Prof. Au Département des Sciences de la sante à l’Université de Boston, enseignant en sciences sociales, comportementales, communication et santé publique, 25 années de recherches et d’études dans le domaine du tabagisme actif et passif et de la lutte anti-tabac, témoin dans le procès historique Engle contre les compagnies de tabac) a fait récemment mention [1] d’une étude [2] démontrant que le vapotage (inhalation de vapeur produite par la cigarette électronique) n’avait aucun effet négatif ou indésirable sur les capacités pulmonaires des sujets adultes qui s’étaient prêtés à cette étude.
La mesure a été faite par spirométrie : test de contrôle de la fonction pulmonaire par série d’examens des fonctions respiratoires, selon des paramètres précis. Le but d’une spirométrie est de contrôler la fonction ventilatoire en mesurant les volumes d’air mobilisés par les mouvements respiratoires et les capacités pulmonaires (inspiration, expiration).
Résultat de l’étude de la capacité pulmonaire de 15 fumeurs avant et après l’absorption de fumée de tabac, puis avant et après l’inhalation de vapeur d’e-cig. La différence de la capacité respiratoire était notoire. Si la déficience respiratoire aigue en cas d’inhalation de fumée a bien sûr été confirmée, l’inhalation sous forme de vapeur a abouti à la conclusion que les fonctions respiratoires ne se trouvaient pas altérées à court terme.
Les mêmes conclusions d’innocuité ont été démontrées sur les « vapoteurs passifs », qui ont côtoyé pendant une heure des vapoteurs actifs.
Une étude anecdotique ? Pour Siegel non : des conclusions très importantes !
Même si le Pr. Siegel précise bien qu’elles portent exclusivement sur les fonctions respiratoires (n’intègrent donc pas des questionnements sur la composition des liquides), force est de constater que ces fonctions, après une heure de vapotage, restent entières. Nous le répétons donc au besoin : la vapeur inhalée n’altère pas les capacités pulmonaires sur le court terme.
Il nous a paru d’autant plus important de faire état du rapport du Pr. Siegel que nous ne devons en effet jamais perdre de vue l’objectif des différents lobbys qui s’opposent (et vont s’opposer de plus en plus) à l’utilisation de l’e-cig pour des raisons qui sont, nous le savons bien – même si ce n’est pas le sujet de cet article – loin de n’englober que la supposée « santé » des consommateurs que nous sommes.
A l’heure où le gouvernement s’empare de la cigarette électronique pour légiférer sur ses modes de distribution et même sur les lieux où nous aurons le « droit » de vapoter (tout en insinuant dès que possible une « éventuelle nocivité » du produit !), il est crucial de rappeler certains fondamentaux, tels que cette faible (voire inexistante) nocivité sur le souffle et, partant, l’absence totale de gêne quelle qu’elle soit qui serait causée par le produit aux non-vapoteurs et à plus forte raison, aux non-fumeurs !
Références
[1] Study Shows No Acute Respiratory Health Effects from Active or Passive Vaping (Michael Siegel, 21 mai 2013)
[2] Acute impact of active and passive electronic cigarette smoking on serum cotinine and lung function
February 2013 – Andreas D. Flouris, Maria S. Chorti, Konstantina P. Poulianiti, Athanasios Z. Jamurtas, Konstantinos Kostikas, Manolis N. Tzatzarakis, A. Wallace Hayes, Aristidis M. Tsatsakis, and Yiannis Koutedakis
Justement, je me pose la question.
J’ai arrêté mes 2 paquets de clopes par jour depuis un peu plus de deux mois, et je vapote toute la journée. Cependant il m’arrive de sentir des petites douleurs dans les poumons, comme lorsque j’avais bcp fumé.
Je n’ai pas de réponse définitive, mais je me demande si d’autres vapoteurs ont la même expérience ?
D’après mon expérience individuelle, les longues séances de vapote peuvent provoquer une certaine irritation des bronches et de la gorge. Le taux de nicotine utilisé dans les e-liquides joue en revanche un grand rôle dans ce ressenti personnel. Je suis récemment passé de 12mg/ml à 6mg/ml et la sensation de “hit” dans la gorge a certes diminué mais également au niveau pulmonaire, je ressens beaucoup moins cette sensation de compression dans la poitrine qui parfois pouvait me gêner.
La composition des e-liquides ensuite joue un rôle important selon moi, selon la teneur en arômes et leur type (naturels ou artificiels) ainsi que le taux de glycérine végétale (VG).
Je vous conseillerai de baisser votre taux de nicotine sur une journée pour voir si cela a un effet positif et de varier les e-liquides, voir le matériel.
Cet avis est purement personnel et a prendre avec grande précaution. Consultez votre médecin pour obtenir un avis formel.
Oui, j’ai déjà beaucoup diminué, j’ai commencé avec 20 et là je suis entre 12 et 6 selon les moments…
J’ai oublié d’ajouter qu’en fin de journée j’ai la gorge bien irritée et que je tousse comme apres une grosse cloppe.
Ce qui pose la question de problèmes avec la gorge et la trachée (cf cancers potentiels à long terme).
Je ne suis évidemment pas contre la vapote, ça m’a sorti direct de la clope, mais je comprends qu’on prenne des pincettes avant d’avoir plus de retours sur le long terme.
Hélas, si cela signifiait les interdire ou diminuer trop leur attractivité, ça serait bien dommage…
Mon conseil personnel serait de ne pas trop vapoter, de varier le matériel et les e-liquides, de bien s’hydrater car l’ecig assèche considérablement les muqueuses, et de considérer également les effets du sevrage tabagique qui peuvent s’exprimer selon différents symptômes, dont la toux.
Je compte arrêter tout à terme de toutes façons, je pourrai refourguer mes ouatmille batteries, clearomizers, mods que je collectionne ^^
Pour ma part, 2 ans et demi de va pote à 18mg et plus de deux ml/jours et aucun problème de ce genre…. Sinon Nico, si tu as un beau mod mecha genre caravella, poldiac ou autre tu me le dit, je suis preneur;-)
(avec kick…. c’est mieux ! ;-))
Je pense que passer à davantage de VG serait peut-être la solution…