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Un vendredi pareil à tous les autres

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Les articles du vendredi se suivent et espérons qu’ils ne se ressemblent pas. Même si la ressemblance n’est pas toujours négative, bien au contraire. Enfin, des fois, si. Ça dépend, en fait… Bon, lisez l’article, ce sera plus simple.

Du même au pareil, identiquement

Une chose qui m’a toujours fasciné, ce sont les sosies. Non pas cet individu que vous croisez dans la rue et qui vous ressemble trait pour trait. Ni ces gens qui viennent vous voir en vous confondant avec un autre, et qui expliquent leur méprise en vous soutenant que la personne en question est en tout point identique à votre personne que vous croyiez unique jusqu’alors.

Non. Il est question ici du sosie de Claude François qui bêle « Alexandrie, Alexandra » au détour du rayon lessive, du sosie de Michel Sardou qui ânonne les « Lacs du Connemara » devant les boîtes de thon en conserve, ou du sosie de Johnny « ah que » Hallyday qui toise les deux précédents avec un petit air supérieur depuis le rayon Bio.

Mais le summum, ce sont les spectacles où ces sosies se produisent pour imiter les vrais. Le pire n’est pas que de tels évènements existent, mais bien que des gens paient leur place. Où est l’intérêt ?

Une fois, pardon pour cette parenthèse autobiographique que je me suis pourtant juré d’essayer d’éviter au maximum, mais la tentation est trop forte, et en même temps vous y êtes habitués, comme ces trop longues digressions qui vous font oublier le début de la phrase, voire même ce dont il y était question, j’ai été voir un tribute band.

Un tribute band, c’est un peu comme un concert de sosies, sauf qu’ils ne ressemblent pas du tout à la personne qu’ils imitent. En revanche, généralement, musicalement, c’est très similaire.

C’était un tribute band de Pink Floyd, et, honnêtement, c’était plutôt une bonne soirée. Les gars n’étaient pas manchots, les deux choristes, qui se partageaient le solo de « The Great Gig in The Sky » envoyaient du lourd, bref, c’était bien. Mais en arrivant, je me demandais ce que c’était que de vivre un vrai concert de Pink Floyd, et, en sortant, je me demandais toujours ce que c’était que de vivre un vrai concert de Pink Floyd. Question qui restera sans réponse, évidemment, désormais.

C’est curieux, au passage, qu’il n’y ait pas plus de tribute bands de Nirvana. C’est ce qu’il y a de plus facile à faire, trois accords à apprendre, et voilà. Pas par chanson : en tout.

Enfin, tout cela pour dire, les tribute bands ne sont pas des sosies, mais ils me laissent tout autant dubitatif. Et aller voir un sosie en concert, c’est la même chose, sauf qu’en plus de ne pas voir le vrai, souvent, c’est un moins bon musicien.

Si ce n’est pas toi, c’est donc ton autre toi

Bien entendu, parfois, être un sosie peut s’avérer problématique. Tenez, imaginez, lecteur masculin (lectrice féminine, imaginez-vous aussi, mais s’il vous plaît, ne riez pas trop fort, pour ne pas froisser l’ego du lecteur masculin susmentionné), vous êtes le parfait sosie physique de Johnny Hallyday. Vous avez la gueule, la stature, le charisme. Mais vocalement, vous êtes le sosie vocal de Claude François.

Vous avez donc deux solutions : offrir le spectacle de Johnny qui chante « Si j’avais un marteau » en sautillant, ou celui, toujours de Johnny, qui bêle « L’envie » avec la voix d’un pré-salé d’Ouessant. Comme le dirait un célèbre site : VDM.

Il n’y pas que des chanteurs. Imaginez le pauvre gars qui serait le sosie de Xavier Dupont de Ligonnès, alias XDDL, ou la pauvre fille qui serait le sosie d’Amber Heard alors qu’elle est fan de Johnny Depp.

Bon, si vous êtes le portrait craché de XDDL, curieusement, ça vous apportera moins de problèmes que de ne pas l’être. Si vous ne ressemblez pas du tout à XDDL, en rien, même pas un vague air, alors, par pitié, don’t go to Scotland !

Mais nous approchons déjà de la fin de cet article du vendredi qui ne ressemble à aucun autre, et vous vous demandez toujours quel est le rapport avec la vape ? Oh, il est simple : je viens de goûter cinq fruités frais tout juste arrivés sur le marché, de cinq marques différentes, avec cinq descriptifs différents. Ma conclusion : le métier de sosie a encore de beaux jours devant lui.