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Un premier doctorat pour la cigarette électronique

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La vape a décroché un doctorat ! Il s’agit en fait de Sébastien Soulet, d’Ingésciences, qui a soutenu une thèse sur le fonctionnement d’une cigarette électronique. L’occasion d’étudier des données scientifiques inédites, et de donner à la cigarette électronique une légitimité supplémentaire.

Docteur ès-vape

C’est une première : Sébastien Soulet, d’Ingéscience, vient d’obtenir son doctorat de science de l’ingénieur en soutenant une thèse sur le vapotage.

Plus précisément, durant trois ans, le thésard a travaillé sur le fonctionnement d’une cigarette électronique. A un niveau, bien entendu, infiniment plus profond que ce à quoi nous sommes habitués.

Sébastien Soulet s’est ainsi penché sur les puissances de vape, les températures ainsi obtenues, et leurs résultats. Il a corrélé la puissance de vape avec le ressenti utilisateur et les préconisations des constructeurs. Trois régimes d’ébullition ont ainsi été identifiés, l’ébullition étant le phénomène qui se passe à l’intérieur de l’atomiseur.

En simplifiant, il existe un régime dans lequel l’atomiseur est en sous-puissance, c’est à dire que l’évaporation de liquide ne se fera pas ou insuffisamment, un régime de puissance satisfaisante, qui est le fonctionnement normal de l’atomiseur, et la surpuissance, stade à partir duquel des phénomènes commencent à se produire qui arrivent à l’apparition de particules qui peuvent être toxiques.

Ces travaux sont uniques : en effet, si les émissions de particules ont été étudiées par le passé, les causes fondamentales de leur formation ne l’étaient pas.

Soutenance de thèse de Sebastien Soulet (Photo : Ingesciences)

Des utilités concrètes

Cette thèse et les recherches qui y sont liées seront d’une grande utilité pour les futures études sur la vape. De nombreuses publications ont en effet par le passé été fortement critiquées parce que leur méthodologie ne tenait pas compte de la réalité du vapotage.

La thèse de Sébastien Soulet va permettre de mesurer et quantifier les données de la vape « en réel » lors des simulations en laboratoire, pour se rapprocher de la réalité des usages quotidiens de vapoteurs humains. Ce travail s’inscrit d’ailleurs dans la continuité des travaux de Sébastien Soulet, qui est déjà concepteur du robot vapoteur U-SAV.

Outre l’indéniable importance des travaux réalisés pour sa thèse de doctorat, le titre de docteur ouvre à son récipiendaire des perspectives intéressantes. Apportant un certain poids statutaire dans les comités, le titre de docteur permet aussi de conduire des recherches. L’expertise acquise par Ingésciences par l’intermédiaire de cette thèse de doctorat est donc cruciale et précieuse.

Les trois ans de thèse de Sébastien Soulet ont été cofinancés par la région Nouvelle-Aquitaine et Ingésciences. Cette jeune entreprise est en fait une vétérane dans le domaine de la vape, puisqu’elle est issue de l’évolution du LFEL. Elle intervient dans le domaine vapologique, mais aussi cosmétique, agricole…

Enfin, dernier point, mais non le moindre, félicitations au diplômé, à qui nous souhaitons le meilleur.

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