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Test : Tripod V2 – Atmizoo

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Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Le Tripod d’Atmizoo avait fait sensation lors de sa sortie, en 2019. Il revient dans une version de son atomiseur réactualisée, à la fois totalement identique et absolument différente, qui gomme les petits défauts et améliore grandement l’expérience utilisateur.

Le Tripod est de retour

Il avait compté dans les sensations high end de 2019 : le Tripod, création des grecs d’Atmizoo, avait reçu l’approbation générale des amateurs de reconstructible. Simple, d’une polyvalence rarement atteinte, il avait contribué au succès du modeur alors en pleine ascension.

Trois ans plus tard vient son successeur. Et l’on se demandait ce que les Grecs avaient encore à proposer, tant la première version était réussie. Leur concept est simple, ils proposent la même chose, mais en mieux.

Caractéristiques techniques

Diamètre22 mm
Hauteur37 mm
Contenance2,8 ml
Poids50 g
RemplissageHaut
Type de montageSimple coil
Plateau de montagesimple coil
Plage d'utilisationselon montage
Arrivée d'airpar le bas
Drip Tip510
MatériauxAcier 316, quartz, peek

Le coffret comprend :

  • Réservoir de rechange
  • Pièces de rechange
  • Drip tip
  • Outil
  • Mode d'emploi
  • Goodies

Le Tripod 2 en détails

À première vue, pour un œil non averti, rien ne distingue le Tripod V2 de son prédécesseur. Hormis deux détails : il est plus petit, de 2 mm, et les arrivées d’air sont plus grandes. C’est lorsqu’on le démonte que les différences apparaissent.

L’atomiseur est entièrement démontable, ce qui est pratique pour le nettoyage, mais pas seulement.

L’arrivée d’air, plus importante, permet un tirage RDL plus ouvert que le précédent. La bague est fixe, il n’y a aucun réglage de ce côté-là. La base est démontable, pour nettoyer la condensation et accéder aux tubes d’arrivée d’air.

 

Le flux d’air va se régler en insérant des pins dans le tube situé sur le plateau de montage. En inhalation indirecte, le Tripod 2 propose un tirage qui démarre à 0,8 mm, et propose des perçages de 1 mm, 1,2mm, 1,5mm, 1,8mm, qui viennent s’insérer dans le tube d’airflow de 4 mm installé de base.

Les tubes d’airflow s’installent par en dessous et par rotation dans le logement dédié. Plus besoin de toucher au montage, tout se fait par le dessous. Là encore, l’atomiseur se démonte facilement, sans outils.

Le Tripod premier du nom proposait une cheminée unique, avec un insert et un réducteur de chambre pour passer du DL au MTL. La V2 fait un choix différent, en livrant, de base, deux pièces incluant cheminée et chambre d’atomisation, chacune optimisée en fonction du tirage désiré.

Il suffit pour changer la chambre d’atomisation, de dévisser la cheminée du top cap avec le tournevis fourni, et d’installer l’autre. Et vice versa. Avec le montage du coil, c’est la seule opération pour laquelle un outil est nécessaire.

Pour le tirage DL, ce sont des tubes interchangeables qui sont utilisés, allant de 2 à 4 millimètres. Sans tube, le Tripod offre une ouverture de 5 mm, de quoi obtenir un tirage direct assez conséquent.

Le Tripod est décliné en deux versions : une basique, qui comprend l’atomiseur, les deux chambres d’atomisation, un pyrex et un outil qui sert au démontage et au remontage, et une seconde version deluxe qui propose en plus l’ensemble des tubes et pins d’airflow. Ces derniers sont proposés individuellement en option, pour ceux qui restent sur leur tirage favori.

Le plateau est quasi identique à la V1, exception faite de l’arrivée d’air plus conséquente. Les vis permettent toutes les fantaisies, du montage simple aux coils plus exotiques, il y a de la place. Comme toujours chez Atmizoo, jouer sur la hauteur de la résistance et le placement du coton influe sur le rendu, ce qui permet d’obtenir la vape souhaitée. Les rigoles sont là pour aider à l’installation du coil, mais ne sont pas un indicateur de son emplacement idéal : le Tripod laisse une liberté certaine.

Le Tripod 2 a été testé avec quatre montages différents. Pour les montages spéciaux, un micro alien 3 x 30/40 en 5 tours et un fused 2 x 30/40 en 6 tours. Pour le montage simple, de l’Inowire 26 GA en 6 tours, et de l’Inowire 24 en GA 5 spires espacées.

Première remarque : il y a de la place pour tout. Jusqu’à un diamètre de 3 mm, on peut utiliser les fils complexes sans difficulté. Avec la chambre d’atomisation MTL, néanmoins, la place est plus restreinte et il faut privilégier les résistances sur un axe de 2,5 mm au maximum.

La vapeur obtenue est assez dense en DL, très concentrée en MTL, et va de tiède à chaude selon le montage et la puissance. Toujours, les saveurs sont bien présentes et précises, les détails des liquides sont bien présents. Tous les atomiseurs Atmizoo sont orientés saveurs, celui-là ne faillit pas à la réputation de la marque.

Le cotonnage est facile, une fois qu’on a compris le système : couper l’extrémité du coton légèrement en biais, avec un angle plus ou moins prononcé selon l’épaisseur du liquide, l’habitude vient vite lorsqu’on a compris la logique. Si l’on a déjà monté un Tripod premier du nom, il faut réaliser la même manoeuvre. Comme pour tout RTA, il faut aérer la fibre à son extrémité pour faciliter la capillarité. Le cotonage est facile et intuitif.

Autre changement, les drip tips. Également fournis, ils sont au format 510 simple, contrairement à la première version, compatible 510, mais qui proposait des drip-tips vissés par le dessous. Le berceau de l’embout buccal est ici standard, permettant d’utiliser n’importe quel drip tip de son choix sans avoir besoin de le repositionner à chaque fois que le top cap était enlevé.

Le remplissage se fait par le dessus. Fini les petits points à aligner pour ouvrir, Atmizone a fait le choix d’introduire des butées. On tourne d’un côté jusqu’à la butée pour pouvoir ensuite enlever le top cap, et on tourne de l’autre pour le verrouiller. Plus besoin d’avoir de bons yeux.

Idem en bas : on tourne le réservoir jusqu’au point de butée pour ouvrir l’arrivée de liquide ou la fermer. La position fermée correspond également à la position qui permet d’enlever le tank pour accéder au montage.Les joints maintiennent bien pour éviter une ouverture accidentelle.

Une fois l’habitude prise, ce qui vient très vite, il est aisé de fermer l’arrivée de liquide et d’ouvrir sont top cap pour remplir en un seul geste, et inversement.

Attention néanmoins, le contrôle de liquide fonctionne par alignement avec la partie basse, ce qui signifie que, pour enlever votre tank, il faut le maintenir à l’envers, sous peine de voir tout le liquide se répandre joyeusement sur ses vêtements.

Dernière remarque : le pin 510 est standard de chez standard. Il fonctionne bien sur des boxs électro, mais ne dépasse pas suffisamment pour l’utilisation sur un mod mécanique hybride.

En résumé

On aime

  • Les finitions impeccables
  • Les saveurs parfaites que ce soit en MTL ou en DL
  • Les améliorations de la précédente version
  • Atomiseur polyvalent

On n’aime pas

  • Condensation dans la bague du bas

Conclusion

4,8 /5

Le Tripod V2 sait tout faire passant d'un MTL serré à une vape DL plus ouverte. Impeccablement fini, livré avec une dotation généreuse, il propose en plus l'option tank long, qui permet d’accroître sa contenance jusqu'à 3,4 ml de liquide, ce qui est correct au regard de son format. Tout simplement un indispensable pour les amateurs d’atomiseurs haut de gamme orientés saveurs.

Le Tripod 2 en images