Marvec présente le Priest RTA, un atomiseur reconstructible double coil, qui produit une vape modérée dans la catégorie velue. Il se distingue du lot par l’adoption d’une robe sculptée à l’image des pierres précieuses, plutôt réussie dans le genre.
Magnétite
Ceux qui aiment les bijoux en magnétite apprécieront la finition du Priest, qui s’en rapproche étonnamment, avec ces facettes et ce revêtement chromé, pas tout à fait noir mais chatoyant.
Le drip tip, fourni dans la boite, est en résine fumée incrustée de feuille argentée, il s’accorde bien avec l’atomiseur, qui est aussi disponible en finition acier, dorée et… rainbow. Mais le rainbow doit être banni de la surface terrestre, c’est horrible 🙂
Sous la base, nous trouvons les inscriptions de rigueur, mais curieusement recouvertes de résine. Nous voyons aussi que le pin positif ressort bien, mais n’est pas réglable.
Construction de bon aloi
Le Priest est constitué de trois parties : la base, le réservoir constitué d’une cloche et d’une bague de remplissage solidaire, dans laquelle le pyrex se clipse sur un joint torique, et le top cap qui ferme le réservoir et accueille le drip tip 810.
Le plateau peut être dévissé de la base pour permettre un nettoyage en profondeur. Les pas de vis sont fluides, mais on voit sur cette photo que la dorure n’est pas parfaite. Il s’agit probablement d’or de récupération chinois, qui peut avoir tendance à se dégrader dans le temps. Je me répète : un plateau en acier ne pose aucun problème, le plaquer en mauvais or est au mieux inutile, au pire pas très sain, et toujours assez moche à court terme.
La bague de réglage du flux d’air est elle aussi démontable, retenue pas un joint de silicone. Elle comporte de série de trois trous, et offre donc trois niveaux de réglage, pour un flux d’air modérément aérien. On remarque d’ailleurs que les arrivées d’air sont constituées de trois trous ronds de chaque côté, ce qui change des immenses cyclopes que l’on voit souvent. En conséquence, le flux d’air est peu bruyant, même ouvert à fond.
La vue du plateau confirme l’ouverture modérée du flux d’air et montre un dispositif de placement des mèches précis, sous la forme de quatre puits assez profonds, qui débouchent sur des gorges qui guident le liquide.
Le plateau est équipé de deux posts, assez larges pour accueillir de gros fils, et dotés de vis cannelées, qui peuvent être vissées à la main ou avec un tournevis plat (éventuellement un cruciforme).
Montage assez facile
En dehors de la difficulté connue à placer deux coils dans les mêmes posts, le montage ne pose pas de problème. Il est même un peu facilité par la possibilité de pré-serrer les vis à la main, pour repositionner les coils avant de serrer plus fortement avec un tournevis.
La pose du coton est évidente, mais les puits étant assez fins, il vaut mieux dédoubler le bout des mèches avant de les engager, pour qu’elles ne soient pas trop tassées. Sur ce montage, j’ai choisi de faire descendre les mèches jusqu’aux arrivées de liquide, parce que j’ai fait un petit montage en fil simple, sans grand besoin de capillarité. Avec un montage plus gourmand, il est utile de les raccourcir, pour ne pas remplir les arrivées de liquide et faciliter la capillarité. Dans tous les cas, le plateau du Priest est bien conçu, il ne génère pas de fuite.
Une fois l’atomiseur remonté, il se remplit par le haut de 4 bons ml de liquide. Le top cap est bien conçu et il ne génère aucune surpression à la fermeture, donc aucune fuite.
Une vape aérienne modérée
Le Priest, malgré ses airs et la réputation de Marvec, n’est pas un cloud chaser. Sa vape est tiède, aérienne, mais restreinte. Avec un seul trou, vers 30/35 W, le tirage est même assez serré, mais toujours en inhalation directe. Avec trois trous, on peut vaper entre 45 et 50 W suivant la densité et la température que l’on apprécie. On peut aller jusqu’à 60 W, mais c’est sa limite.
Les saveurs sont honnêtes mais en dessous des meilleurs atomiseurs du genre. Elles ne sont ni mauvaises ni dénaturées, elles manquent juste d’intensité selon les liquides employés. On gagne un peu en refermant le flux d’air et surtout en montant du fil clapton.
Revue technique
Le Priest est livré avec un dotation classique en accessoires (tournevis), pyrex, joints et vis de rechange, ainsi qu’un vape band en silicone pour protéger le pyrex en bulle.
Les caractéristiques essentielles du Priest RTA de Marvec
Type de matériel | atomiseur |
---|---|
Diamètre | 24 mm |
Hauteur | 53 mm |
Contenance | 4,2 ml |
Poids | 63 g |
Type de montage | double coil |
Plage d’utilisation | 35 – 60 w |
Matériaux | acier |
Petites observations aériennes
Le flux d’air proposé par le Priest est intéressant pour ceux qui apprécient la vape en double coil tout en cherchant une aération modérée, on peut même envisager lui adjoindre un drip tip 510, plus approprié pour un flux restreint (mais il faut disposer d’un adaptateur, Marvec n’en fournissant pas).
Petites observations capillaires
La capillarité du Priest peut être insuffisante en vapant au-dessus de 45 W. Les puits qui accueillent les mèches sont assez fins, on a vite fait de tasser un peu trop le coton. Il faut donc bien penser à couper les mèches plus courtes et à les aérer si on compte vaper fort. Il faut noter pour finir que, même en aérant les mèches, le Priest reste plus étanche que bien de ses concurrents.
En résumé
On aime
- Le design réussi
- Le flux d’air modéré
- La vape agréable à puissance moyenne
- L’absence de fuite
On n’aime pas
- Les saveurs peu intenses
- Le placage or du plateau
Conclusion
Le Priest RTA de Marvec est un atomiseur intéressant, non seulement esthétiquement, mais aussi pour sa proposition d’une vape directe modérée en double coil. Il est dommage que les saveurs, honorables, ne soient pas plus intenses avec un montage en fil simple.
Le Priest RTA de Marvec en images
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