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Test : Maximus RDTA – Oumier

  • Par , le 31/07/2017 à 16h21
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Oumier, qui a surpris avec le Wasp Nano il y a quelques mois, revient avec le Maximus RDTA, un atomiseur reconstructible polyvalent, simple et bien réalisé. Il a également un remplissage original, plus ou moins pratique selon l’embout de votre bouteille de liquide.

La découverte

Le Maximus RDTA est livré dans une boîte toute simple, avec les habituelles pièces de rechange: vis et joints pour le plateau, résistances prêtes à installer. Vous trouverez également un petit bouchon en silicone, utile si vous abîmez celui qui ferme l’orifice de remplissage d’origine. Un pyrex de rechange accompagne le tout, pour remplacer le réservoir en PEI si c’est votre préférence.

Ses dimensions sont relativement classiques, avec un diamètre de 24mm pour une hauteur de 32mm sans le drip tip et 41mm avec. Cela reste plutôt compact pour un RDTA et explique la capacité de 3ml de liquide, suffisante mais loin de procurer une autonomie record compte tenu des montages que l’on fera sur cet atomiseur.

Principales caractéristiques

  • Acier inoxydable, PEI, Pyrex
  • Drip tip : compatible 810
  • Contenance : 3 ml
  • Diamètre : 24 mm
  • Hauteur : 41 mm

Une ergonomie bien pensée

La réalisation et les finitions du Maximus RDTA sont très bonnes, dans la moyenne supérieure du marché. Les joints et les filetages sont très propres, et la version noire a une couleur des plus résistante, fait assez rare pour être applaudi.

La connexion 510 est également réussie, avec un plot positif qui ressort d’un millimètre du filetage. Aucun soucis pour monter cet atomiseur sur une connexion hybride, vous n’aurez aucun risque de court circuit de ce côté là. Là aussi, cela devrait être une évidence sur tout atomiseur, mais c’est loin d’être le cas.

Le drip tip est au standard 810 et vous ne trouverez pas d’adaptateur 510 dans la boîte, ce qui est dommage. Il est donc relativement large, ce qui plaira ou pas. Il recouvre par contre le haut de l’atomiseur et protège parfaitement de la chaleur qui peut s’en dégager si on vape à des puissance élevées.

Le réglage du flux d’air est très simple mais bien pensé. Il se fait de manière classique en tournant la partie supérieure de l’atomiseur, mais l’ouverture intérieure est en deux paliers. Un premier, aussi large que l’ouverture extérieure, permet un réglage progressif des flux d’air aériens. A pleine ouverture, le Maximus RDTA offre un flux d’air libre, parfait pour les grosses productions de vapeur.

Pour les flux d’air plus restrictifs, le second palier propose une ouverture réduite de moitié sur sa hauteur. On pourra donc régler bien plus facilement les arrivées d’air orientées saveur, jusqu’à deux petites ouvertures rondes de 1 mm. On arrive ainsi à une polyvalence assez remarquable, même si l’atomiseur reste globalement plus efficace avec les puissances de vape d’au moins 40 W puisqu’on est forcément en double coil.

Un remplissage original

Oumier a innové sur la méthode de remplissage de cet atomiseur. Il se fait par le haut du plateau, à travers une ouverture en silicone et une ouverture dans les posts qui descend jusqu’au réservoir. Aucun risque de perdre ce bouchon en silicone puisque vous ne le retirerez pas! Il est en fait fendu, la souplesse et la mémoire de forme de cette matière permet de remplir en passant a travers.

La facilité avec laquelle l’opération se fera dépendra de ce que vous utiliserez pour remplir. Avec une bouteille plastique à embout fin ou une pipette, qui feront l’étanchéité au niveau du bouchon, tout ira vite et sans débordement. Avec une seringue, tout ira bien tant que les ouvertures au niveau du réservoir dans la colonne centrale ne seront pas immergées. Ensuite, il faudra ralentir le remplissage sous peine de voir le liquide ressortir par le chemin le plus facile, à savoir le bouchon.

Pas question évidemment de remplir directement en versant à la bouteille, ou d’utiliser un système de remplissage plus large que l’ouverture dans le bouchon, vous ne rempliriez que le plateau et éventuellement vos chaussures ou pantalon selon votre position du moment. C’est une limite du système qui peut devenir agaçante et qui me fait préférer la classique ouverture sur le coté, finalement plus polyvalente et pratique.

Un plateau facile

Au delà du système de remplissage, le plateau est assez classique. Les montages se font comme sur les plateaux de style velocity, le fait que les positifs soient au dessus des négatifs plutôt qu’à côté ne change concrètement rien. Ces plateaux semblent avoir le vent en poupe, plus pour renouveler un peu l’esthétique que pour une raison plus pragmatique.

Ce plateau est exclusivement prévu pour le double coil, pas moyen d’envisager le simple coil avec. Les passages des mêches de coton comme l’arrivée d’air se font des deux côtés du plateau quoi qu’il arrive. 

Un excellent point pour les vis de montage et leur emprunte plate très marquée. Elles sont plus résistantes au serrage que n’importe quelle vis à emprunte hexagonale, et l’ouverture ovale des posts évite d’avoir un espace entre la vis et le post dans lequel les fils fins peuvent passer. Le serrage des pattes est facile, solide et fiable.

La base du plateau est percée d’un petit trou qui permet à l’air de rentrer dans le réservoir au fur et à mesure qu’il va se vider de son liquide. Ce détail améliore considérablement la capillarité sans provoquer la moindre fuite, même en laissant l’atomiseur à l’horizontale.

Un petit détail malgré tout pour justement ne pas avoir de fuites, il faut mettre assez de coton dans les passages des mêches pour ne pas avoir d’entrée d’air à ce niveau. C’est du coup l’inverse de ce qu’on préconise d’habitude, quand il n’y a pas le fameux trou sur la base du plateau pour laisser passer l’air. Sur celui-ci, si l’air passe par les passages des mêches, le liquide fuira facilement par le trou si l’atomiseur est couché.

Et le rendu dans tout ça? Il est très bon et ne vous décevra pas sans être meilleur ni moins bon que la plupart des RDTA similaires. Les arrivées d’air et le plateau permettent de vaper de 40 W à ce que vous voudrez, avec un rendu des saveurs à mon avis optimal aux alentour des 60 à 80 W.

En résumé

Points positifs :

  • Bonnes réalisation et finitions
  • Réservoir Pyrex ou PEI
  • Simplicité d’utilisation
  • Facilité de montage
  • Connexion 510
  • Remplissage (avec un embout fin)

Points négatifs :

  • Remplissage (avec un embout large)
  • Double coil exclusivement
  • Pas d’adaptateur drip tip 510

Conclusion

Notre note : 4/5. Le maximus est un RDTA double coil efficace qui propose une vape agréable. Son système de remplissage est innovant et pratique sous réserve d’utiliser une bouteille à embout assez fin. Son réglage du flux d’air lui offre une bonne polyvalence, de même que sa connexion 510 et son rendu est conforme aux autres RDTA similaires.

Le Maximus RDTA en images