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Test : KoddoPod Nano – KoddoPod

  • Par , le 10/01/2019 à 17h00
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Le KoddoPod Nano est un pod qui utilise des cartouches scellées, pré-remplies de liquides en sels de nicotine de la marque française Le French Liquide. Il se veut simple et sain, pour accompagner les défumeurs dans la vape, et c’est plutôt réussi.

Un pod, mais pas que !

À première vue, le Koddopod Nano est un pod simple, qui fonctionne comme tous les pods (ou presque). La mise à feu est automatique quand on inspire, la vape est serrée, le poids est léger (22 g). C’est une vape facile. Il est particulièrement bien construit, et soigneusement dessiné.

Les caractéristiques essentielles du KoddoPod Nano du French Liquide

Type de matériel kit débutant
Dimensions mod 112 mm sur 19 sur 11
Batterie 350 mAh
Charge USB
Capacité du réservoir 2 ml
Poids du kit 22 g

Un système complet

Le pod est livré avec un câble USB de balle facture… et un mode d’emploi succinct, mais suffisant devant la simplicité du système. Il n’y a pas de cartouche dans la boite, c’est peu généreux pour le prix de l’engin. Les cartouches doivent donc être achetée en sus, dès le départ, et sont livrées en boites de trois.

KoddoPod Nano ce n’est pas qu’un pod, c’est un système. Le laboratoire Lips France, à l’origine des marques Le French Liquide et KoddoPod, a voulu penser un système global pour garantir une vape la plus saine possible. Ainsi, les résistances qui vaporisent le liquide, dans la cartouche, sont en céramique, ce qui, d’après la marque, est plus sain qu’une résistance classique en fil.

Les cartouches sont préremplies avec des liquides maison, ce qui permet lui de garder le contrôle sur la nature des liquides, en écartant tout produit pouvant être soupçonnés de l’éventualité d’une possible nocivité de leur composition.

Enfin, l’utilisation de sel de nicotine au lieu de la nicotine courante, permet de proposer des taux de nicotine élevés, adaptés à une vape serrée et modérée, sans irriter la gorge des fumeurs en court d’arrêt, ou des vapoteurs qui n’apprécient pas les hits trop forts. Deux taux sont disponibles, 10 et 20 mg/ml.

Usage simple

Pour utiliser le KoddoPod Nano, il suffit de clipser une cartouche sur la batterie, après avoir retiré sa protection.

La marque propose 11 liquides issus de la gamme Le French Liquide, adaptés pour ce pod et pour le sel de nicotine. Chaque liquide est repéré par une couleur, ce qui permet d’utiliser plusieurs cartouches en même temps. Puisque les cartouches sont déjà remplies, pas besoin d’attendre que la résistance soit imbibée, c’est déjà fait, prêt à vaper immédiatement.

Du coup, on peut avoir deux usages de ces cartouches : on peut vaper le liquide jusqu’à épuisement, puis on change de cartouche et c’est reparti. On peut aussi vouloir varier les saveurs que l’on vape, et donc changer de cartouche en cour de vape. Il suffit alors de replacer la protection en silicone, pour mettre de côté la cartouche en cour et la reprendre plus tard.

Par ailleurs, le Koddopod Nano n’a pas de bouton de mise à feu, le déclenchement de la vape est automatique quand on inspire, et il est particulièrement bien réglé : c’est un des meilleurs que j’ai testé. Il est rapide, et se déclenche même si on inspire doucement.

Pour recharger la batterie de 350 mAh, il suffit de la brancher à un chargeur par son port micro USB. Elle se recharge vite, 1/2 h en pratique, et il reste possible de vaper pendant la charge.

Avec cette capacité, et une vape qui se situe autour de 8 W, on pourra tirer entre 120 et 140 bouffées, suivant leur durée, ce qui correspond à une dizaine de clopes en nombre de bouffées, et en nicotine avec un liquide en 10 mg/ml. Mais avec les liquides en 20 mg/ml, cinq ou six bouffées suffisent pour avoir l’équivalent d’une petite clope, donc l’autonomie réelle peut être plus grande, équivalente à un paquet de clopes, avec des liquides en 20 mg/ml.

Suivant sa consommation et le taux du liquide, une recharge de batterie pourra donc tenir entre 1/2 et une journée, ce qui implique d’avoir la possibilité de le recharger régulièrement, ou mieux, de disposer de deux pods. C’est le cas pour presque tous les pods, puisque leur format léger ne permet pas de mettre une grosse batterie dedans.

Une vape douce et efficace

La caractéristique principale du Koddopod Nano, c’est sa douceur. Testé avec des liquides en 20 mg/ml de sel de nicotine, le hit est doux, comme les saveurs, qui correspondent bien à la description des liquides, et l’apport en nicotine est satisfaisant, rapide : 4 ou 5 taffes en 20 mg/ml pendant une pause et hop, ça repart !

Cela en fait un outil idéal pour ceux qui, en phase de défume, ont besoin de forts taux de nicotine, tout en n’appréciant pas le côté très piquant des liquides utilisant de la nicotine base classique. C’est ce pour quoi il a été conçu, et c’est réussit.

Revers de la médaille, ceux qui aiment que ça pique, qui apprécient le punch et le hit dans la vape, le trouveront mou du genou, et préféreront une AXL de Alfaliquid dans la même idée de pod pré-remplis, ou des pods remplissables comme un EQ de Innokin, roi du hit.
Cette douceur peut donc être frustrante pour certains, mais elle ne constitue pas un défaut : c’est un choix, qui a sa pertinence, puisque nombre de débutants dans la vape ont un problème avec le hit fort de la nicotine base classique, ce qui les conduit parois à utiliser des taux trop faibles par rapport à leurs besoins.
Le koddopod répond à ce besoin : une vape douce, tout en offrant le taux maximum autorisé de nicotine.

Revue technique

 

Petites observations encapsulées

Avec le Koddopod, on est obligé d’utiliser des cartouches pré-remplies de la marque, ce qui a deux effets.
D’abord, c’est pratique, ça permet à ceux qui ne veulent pas s’intéresser à la technique de vaper sans souci. On achète une petite réserve de cartouches de ses arômes préférés, quand une cartouche est vide, on la jette et on en met une autre. Point. Pas de résistance à surveiller, pas de fuites, pas de doigts plein de liquide. Serein !

En contrepartie, on a un choix de liquide restreint : 11 saveurs au lieu de… combien ? des milliers ? D’accord, c’est un argument… mais c’est aussi plus simple : les 11 liquides proposés font le tour des types de saveurs, il y a de quoi satisfaire 90 % des vapoteurs, des fruités aux tabacs en passant par la menthe et un gourmand plébiscité (La Chose).
Pour débuter, c’est plutôt un avantage : on est moins perdu quand il s’agit de choisir ses liquides devant le présentoir d’une boutique, ou pire devant les 1537 propositions des boutiques en lignes.
Plus tard, quand on commence à apprécier la vape pour elle-même et non seulement comme outil de sevrage, on peut ressentir les limites du système, et il sera temps de s’offrir une vapoteuse plus ouverte et plus polyvalente.

Petites observations financières

C’est une autre contrepartie de la simplicité, en achetant des cartouches, on paye son liquide logiquement plus cher. Les cartouches du Koddopod se vendent à 9,90 € les 3, pour 6 ml de liquide, alors qu’une fiole de 10 ml du même liquide (La chose par exemple) se trouve à moins de 6 € pour 10 ml.

Mais la comparaison est biaisée : avec la cartouche, la résistance est comprise, il faut donc comparer avec des systèmes identiques à cartouches scellées, ou ajouter le prix d’un réservoir remplissable ou d’une résistance pour les systèmes ouverts (pod remplissable ou clearomiseur).
Comparons donc : je ne détaille pas les calculs, ils s’agit juste de se faire une idée.
Avec le Koddopod, 10 ml de liquide reviennent à 16,50 €.
Avec la MyBlu (Blu / Fontem Ventures), 10 ml reviennent à 23,30 €
Avec la AXS (Alfatech), 10 ml reviennent à 11,50 €
Avec un pod à cartouches remplissables, ou avec un clearomiseur MTL, 10 ml reviennent en moyenne à 7,50  €.

Le Koddopod est donc moins cher à l’usage qu’une MyBlu, tout en proposant une qualité de liquide incomparable. Il est par contre plus cher à l’usage que le système d’Alfatech / Alfaliquide, ceci d’autant plus que Alfatech propose 2 batteries pour le même prix que le Koddopod, mais ne propose que des liquides en nicotine classique, logiquement moins chers.
Mais on va arrêter ici la comparaison, parce que la question principale n’est pas là et que le coût est relatif : le Koddopod est bien moins cher que ma première e-cig en 2013 qui fuyait par tous les trous et produisait des saveurs anémiques, un peu comme la MyBlu.
Mais avec L’AXS comme avec le Koddopod, nous sommes devant des matériel sérieux, qui marchent bien et sont capables de sortir n’importe quel fumeur de son ornière s’il choisit a vape comme méthode, plus doux pour le Koddopod en sel de nicotine, plus punchy pour l’AXS avec sa nicotine base.
Il est alors logique qu’un pod à réservoirs scellées soit plus cher à l’usage qu’un système ouvert. Ce coût se justifie par la simplicité, et tient parce que, dans le cadre d’un sevrage du tabac, on vape peu de liquide avec des taux forts de nicotine. A cet instant, le coût n’est pas le problème et il reste inférieur à celui de la clope. Le problème c’est le sevrage, et si un(e) fumeur(se) veut d’abord tester la vape avec un système sans contrainte, alors c’est une bonne solution. On fera des économies plus tard, et on découvrira des vapes plus savoureuses quand on aura retrouvé le goût !

Petites observations environnementales

Il y a un dernier argument contre les pods scellés, l’argument environnemental  : c’est un objet en plastique jetable, c’est n’est pas très écologique.

D’accord. Mais fumer ce n’est pas très bon pour les gens non plus… donc il y a un calcul d’équilibre à faire, et une comparaison à opérer : combien représentent les pods jetés par rapport aux emballages plastiques inutilement énormes des produits qu’on achète tous les jours : puces mémoire, paquets de céréales, paquets de pâtes, clopes avec leurs filtres indestructibles, bon… je ne fais la liste… et je n’évoque même pas la question des accus, très polluants, restons raisonnables.
Idéalement, les pods jetables, c’est pas génial, mais pour un usage temporaire dans le cadre d’un sevrage du tabac, la balance est positive. Plus tard, on pourra adopter une vape plus écologique, avec un mod mécanique en laiton indestructible et un atomiseur reconstructrible en acier massif qui durera une vie entière 🙂

En résumé

On aime

  • La qualité de fabrication
  • Le design agréable
  • L’ergonomie et la simplicité
  • Le déclenchement automatique fiable
  • La vape douce et satisfaisante en nicotine
  • La qualité des liquides proposés

On n’aime pas

  • Le coût un peu élevé du pod, par rapport à la concurrence.
  • La douceur du hit, qui peut être insuffisant pour ceux qui aiment que ça pique.

Conclusion

4,5 /5
 

Le Koddopod est un excellent pod, destiné à ceux qui veulent un système simple, efficace et doux. Avec lui la vape coûte plus cher qu’avec un clearomiseur, mais c’est le prix de la facilité et de la sécurité du système. Son intérêt est dans la simplicité et la douceur du hit, qui est aussi son défaut pour ceux qui aiment le hit. Il faut l’acquérir en connaissance de cause, et penser à acheter des cartouches en même temps.

 

Le KoddoPod de Le French Liquide en images

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