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Test : Endura T18 II – Innokin

  • Par , le 14/11/2018 à 14h00
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Innokin fait évoluer son kit Endura T18. Cette version II conserve ses qualités de remarquable outil de défume, pour ceux qui apprécient la vape en inhalation indirecte, et améliore quelques points pratiques et esthétiques.

Un outil de vape serrée

L’Endura T18, que ce soit en version 1 ou 2, est composé du clearomiseur Prism et d’une batterie sans réglage, le tout au format de 18 mm de diamètre, d’où le nom T18. C’est un kit discret, léger et fiable.

Après avoir rempli le réservoir, on appuie sur le bouton et on vape, c’est simple. Le T18 est doté d’un réglage du flux d’air, qui reste de toute façon serré, proche du tirage d’une cigarette. C’est un modèle d’inhalation indirecte, avec lequel on prend de longues bouffées douces, sans aspirer trop fort. La production de vapeur est satisfaisante, elle procure de bonnes sensations : le hit est soutenu et les saveurs sont bien respectées.

Côté pratique, un bouchon peut couvrir le drip tip pour éviter qu’il ne se salisse dans un sac ou une trousse par exemple. Il est aimanté, il tient bien en place et se retire facilement. Quand on vape, il est possible de le fixer sous la batterie.

Côté esthétique, le dessin du clearomiseur à été amélioré, et si je ne suis pas fan du dégradé de mauve, il existe des finitions pour tous les goûts. La version noire, par exemple, a de la gueule.

Bref, l’Endura T18 est petite, discrète et vape fort bien. Son réservoir de 2,5 ml et sa batterie de 1300 mAh permettent d’envisager de tenir une journée sans recharger, puisqu’elle permet de tirer plus de 400 bouffées, soit l’équivalent de plus de 30 clopes, à condition d’utiliser un liquide suffisamment dosé en nicotine.

Rappelons justement que, dans le tabac, ce n’est pas la nicotine qui est dangereuse, mais les goudrons, le monoxyde de carbone et les milliers de molécules chimiques qu’il émet en brûlant. La nicotine seule, dans un liquide, n’est pas nocive, et la stratégie de la vape pour se débarrasser du tabac, c’est justement d’en avoir suffisamment pour ne pas en manquer et être tenté de prendre une clope pour compenser. Il faut donc, en quelques bouffées, inhaler avec la vape autant de nicotine qu’avec une clope, et utiliser des liquides dosés à plus de 12 mg/ml. 

Certes, quand on veut arrêter de fumer, on a envie de se débarrasser au plus vite de notre dépendance. Mais si on le fait trop vite, on prend le risque d’échouer.

Usage et entretien facile

Pour remplir le réservoir, il suffit de dévisser le chapeau, puis de verser le liquide, en évitant juste le trou central qui débouche sur la résistance.

La résistance est assez durable, il n’y a pas à la changer très souvent. Pour le faire, il suffit de dévisser la bague, au cul de l’atomiseur, et de tirer sur la résistance : elle est simplement retenue pas un joint en silicone. On glisse la nouvelle résistance et c’est réglé (en attendant une dizaine de minutes avant de vaper, le temps que le coton s’imprègne bien du liquide).

Par contre, on ne peut faire cette opération que quand le réservoir est vide : la résistance occupe toute la longueur du clearomiseur, quand on la retire, il est ouvert de chaque côté.
Cette résistance est le point fort de ces vapoteuses, elle équipe aussi les versions T20 et T22 de l’Endura (simplement plus larges et plus autonomes que la T18). Sa grande taille lui permet d’accueillir beaucoup de coton, donc beaucoup de liquide, et de ne jamais provoquer de dry hit, même avec des liquides contenant beaucoup de glycérine végétale, plus visqueuse que le propylène glycol.

À l’intérieur, deux résistances vaporisent le liquide. Cette conception de la résistance permet aussi d’éviter les fuites : il faut laisser l’Endura, réservoir plein, plusieurs jours sans utilisation pour qu’une fuite apparaisse. En usage normal, ça ne devrait pas, sauf si la résistance est foutue.

Sur le côté, une prise micro USB permet de recharger la batterie en 2 heures environ, mais il est possible de vaper pendant la charge, par exemple sur son PC ou sur une power bank.

Le réglage du flux d’air est un peu particulier, puisqu’il n’est pas sur le clearomiseur, mais en haut de la batterie. En effet, le flux d’air rentre dans la résistance par le connecteur du Prism. Le système marche bien et permet de régler le tirage entre serré et très serré. Mais il introduit aussi une limite : on ne pourra pas utiliser le clearomiseur sur une autre batterie que celle d’Innokin.

Enfin, au-dessus du bouton, trois LEDs indiquent à la fois que la batterie est allumée (après 5 clics sur le bouton) ou éteinte (5 clics aussi), et le niveau de batterie restant : quand il ne reste qu’une LED, il est tant de recharger, on est sur la réserve.

L’Endura T18 II permet aussi de varier la puissance entre 10,5, 12 et 13 W. Pour cela, il faut éteindre la batterie et faire un appui pour entre chaque puissance présélectionnée. Toujours utile pour s’approcher de la vape que l’on préfère.

Revue technique

Le kit Endura T18 est livré dans une belle boite, dont le couvercle est aussi le mode d’emploi. Il est accompagné d’un câble USB et d’une résistance de rechange.

Les caractéristiques essentielles de l’Endura T18 II d’Innokin

Type de matériel kit débutant
Dimensions mod 145 mm sur 18
Batterie 1300 mAh
Capacité du réservoir 2,5 ml
Résistances Prism 1,5 ohm
Poids du kit 77 g

Petites observations critiques

On pourrait critiquer le fait qu’il faille attendre que le réservoir soit vide pour changer la résistance, mais ce serait exagéré : en général, une résistance ne meurt pas instantanément, il n’est donc pas très contraignant d’attendre la fin d’un réservoir pour la changer.

C’est au niveau de la gestion du flux d’air que se trouve le (petit) défaut de cette vapoteuse. La précédente version de la T18 n’avait pas de flux d’air réglable, et le fait que la version 2 en dispose est un atout. Mais je pense qu’Innokin aurait dû en profiter pour élargir sa gamme de réglage, en permettant par exemple un tirage un peu plus ouvert. Surtout, le fait que le Prism dépende de la batterie pour son flux d’air est ennuyeux : on ne pourra pas utiliser le Prism sur un autre type de batterie.

Petites observations ravies

Ces limites ne gâchent pas le plaisir de vaper en inhalation indirecte sur l’Endura T18 II. Elle fait partie de meilleures vapoteuses de ce genre, en proposant une vape vraiment agréable, des saveurs au mieux de ce qu’on sait faire dans ce genre de matériel et un hit satisfaisant. À condition, encore une fois, j’insiste, oui, parce que c’est important, d’utiliser des liquides suffisamment dosés en nicotine 🙂

En résumé

On aime

  • La qualité de vape indirecte
  • La grande autonomie
  • Le format crayon, facile à ranger
  • La simplicité d’usage
  • Trois puissances différentes

On n’aime pas

  • Le réglage d’air flow limité et exclusif

Conclusion

4,5 /5
 

Le kit Endura T18 II d’Innokin est un des meilleurs kits pour débuter la vape en inhalation indirecte, comme la clope. Son autonomie, renforcée, est un gros atout, puisqu’on peut facilement tenir une journée de vape, même en étant un gros fumeur/vapoteur. L’entretien du kit est facile et sa résistance excellente et durable.

 

L’Endura T18 II d’Innokin en images

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