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Test : Crius RDA – OBS

  • Par , le 2/05/2018 à 14h52
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Le Crius RDA de OBS propose un flux d’air et un plateau originaux et une vape très agréable sous réserve d’apprécier les flux d’air très ouverts et les fortes puissances en double coil. Intéressant, mais peu polyvalent.

Une réalisation soignée

Le Crius RDA est conforme à l’ensemble de la production d’OBS. La fabrication et les finitions sont soignées, plutôt au-dessus de ce que son prix contenu pourrait laisser penser. Les ajustements sont précis, les joints bien calibrés. La gravure du logo sur la cloche en particulier est nette et profonde, ce qui donne un aspect qualitatif plaisant. Bien entendu les amateurs de haut de gamme n’y trouveront pas leur compte, mais le Crius RDA ne laisse pas de doute sur sa qualité et ne présente aucun signe qui puisse faire douter de sa tenue dans le temps.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles du Crius RDA d’OBS

Type de matériel dripper
Diamètre 24 mm
Hauteur 32,5 mm
Poids 41 g
Type de montage double coil
Arrivée d’air latérale
Drip tip 810

Le coffret comprend

Crius RDA (x1), pièces de rechange (x1), drip tip (x1), résistances (x2)

Le flux d’air est original

Ce dripper en 24 mm est exclusivement conçu pour la vape en double coils, à des puissances relativement élevées. Inutile donc d’envisager une quelconque inhalation indirecte, le flux d’air en position grande ouverte est très aérien, à peine restrictif, clairement prévu pour des puissances de vape à partir de 80 W… grand minimum pour avoir un rendu correct. Le réglage se fait en tournant le top cap, ce qui bouche plus ou moins les quatre grands cyclopes d’arrivée d’air et permet de descendre jusqu’à un flux d’air assez restrictif, toujours en inhalation directe tout de même.

L’originalité du flux d’air du Crius RDA se voit facilement sur la cloche à double parois. L’air arrive par 4 entrées, circule librement entre les parois sur toute la circonférence de la cloche et ressort par les deux ouvertures d’air à l’intérieur de la chambre. Leur alignement avec les résistances est assuré par deux petits ergots en haut du plateau qui viennent s’aligner sur deux encoches en haut de la chambre d’atomisation. On ne peut complètement refermer le dripper que si les deux sont alignés.

Cette conception permet d’avoir une assez bonne résistance aux fuites et un flux d’air sans trop de turbulences, mais il est un peu bruyant. Pas de sifflement, mais un bruit d’air qui circule assez présent tout de même sauf aux positions les plus fermées.

Le plateau à une seule vis

Ces deux arrivées d’air sont positionnées assez haut, il faudra donc positionner vos résistances en fonction. Le plateau est lui aussi original, puisqu’il n’utilise qu’une seule vis pour le serrage des pattes des résistances. Placée en haut du post unique, la dévisser fait remonter la partie supérieure de la pince. Il suffit alors de placer une patte au-dessus de l’isolant et une patte au-dessous, de faire la même chose de l’autre côté avec la seconde résistance et de serrer le tout.

Une seule vis peut a priori faire penser à une plus grande facilité de montage, pourtant le système m’a moyennement convaincu. Une fois desserrée, la partie supérieure de la pince a tendance à pivoter. Le plus simple est donc de positionner les résistances, plus la partie supérieure du post et de la plaquer vers le bas pour maintenir le tout en resserrant la vis. Il faut également soulever à la main l’isolant pour passer les pattes des résistances en dessous. En soi, ça fonctionne très bien, mais ce système n’est pas des plus pratiques pour autant à l’usage. Question de goût, sans doute, et d’habitudes dans la manière de faire ses montages.

L’astuce du pin BF

Le système de pin pour alterner entre le BF et une configuration standard est par contre génial. Le pin BF est monté en permanence, et une petite vis à emprunte hexagonale peut venir se placer par le dessous pour obstruer le canal de passage du liquide. Simple et efficace, cela permet de changer de configuration sans toucher à l’axe lui-même, donc sans faire bouger la résistance du tout. On passe de l’un à l’autre en une poignée de secondes sans avoir à réajuster ses résistances, c’est à se demander pourquoi tous les pins mixtes n’utilisent pas ce genre de systèmes.

Le rendu est agréable

La vape avec le Crius RDA est agréable, en particulier à hautes puissances. Le rendu des saveurs est très bon, du moins pour ce type de drippers plutôt orientés vers la production de vapeur. Flux d’air grand ouvert à 120 W, la vapeur est dense et les arômes bien présents, même s’ils restent assez loin de la précision et du détail qu’on peut obtenir avec des drippers prévus pour les saveurs. Refermer le flux d’air permet de vaper à des puissances plus raisonnables, mais le rendu des saveurs n’y gagne pas, au contraire. Paradoxalement, il est même moins bon et le Crius RDA est décevant en-dessous de 80 W, avec des saveurs vraiment estompées.

Cela en fait un dripper agréable mais peu polyvalent, à envisager exclusivement pour une vape en double coil à partir de 80 W au grand minimum.

En résumé

On aime

  • La qualité de réalisation
  • Le pin BF/standard
  • L’originalité de conception
  • Les fuites rares
  • La qualité de vape à forte puissance

On n’aime pas

  • Le plateau moyennement pratique
  • le rendu flux d’air est restreint

Conclusion

4 /5
 

Le Crius RDA a le mérite de changer radicalement du RDTA, OBS a vraiment revue tout son concept. Bien réalisé, il propose une vape agréable à forte puissance avec un flux d’air à peine restrictif, moins quand on réduit l’arrivée d’air. Le plateau est original mais n’est pas des plus pratiques à l’usage. Un dripper intéressant par son rendu des saveurs si vous appréciez le double coil à 100 W et plus.

 

Le Crius RDA d’OBS en images

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