Test : C-II Starter Kit – Vaptio

Le Vaptio C-II Starter Kit est excellent, que ce soit pour sa qualité de fabrication ou celle de la vape qu’il procure, même s’il n’est pas particulièrement destiné aux primo-accédants comme son nom le suggère.

La qualité Vaptio

Vaptio est une marque américaine encore relativement peu connue en Europe, malgré plusieurs années d’existence. J’ai fait la revue de certains de leurs produits il y a deux ans, qui s’étaient révélés décevants. La qualité était irréprochable, la vape nettement moins. C’est donc avec un certain manque d’enthousiasme que j’ai ouvert la boîte de ce kit, pensant le mettre de côté rapidement. J’avais tort.

La qualité de réalisation est conforme à l’image de marque de Vaptio, excellente. Le C-II Starter Kit est conçu aux États-Unis et fabriqué en Chine. Une solution qui permet de conserver un tarif abordable tout en respectant les critères qualitatifs de la marque. Le revêtement est particulièrement agréable, très doux au toucher. Sa résistance aux rayures est bonne, et il est disponible en noir et gris foncé. L’impression de qualité est évidente dès le premier contact.

Ce kit est en 25 mm, un diamètre qui permet d’héberger une batterie intégrée de 3000 mah. Il se positionne a priori dans le haut du panier pour ce qui est de l’autonomie, mais en théorie seulement. On le verra tout à l’heure, il utilise également des résistances basses et des puissances de vape élevées très gourmandes en énergie. Pas question de tenir la journée sans recharger pour peu que l’on vape régulièrement. La fonction passtrough, qui permet de recharger pendant qu’on vape, est de ce fait la bienvenue sur ce kit.

Revue technique

Les caractéristiques essentielle du C-II Starter Kit

• Diamètre : 25 mm
• Hauteur : 88 mm
• Batterie : intégrée 3000 mAh
• Charge : USB
• Puissance maxi : 100 W
• Capacité atomiseur : 4 ml

Le coffret comprend

• 1 clearomiseur C-II
• 1 batterie C-II
• 1 résistance 0,15 ohm
• 1 résistance 0,25 ohm
• 1 câble USB
• 1 mode d’emploi

Une batterie classique

La batterie ne présente aucune originalité dans son fonctionnement. Un unique bouton, une prise micro-USB pour la recharge, rien d’exceptionnel en soi. Le bouton de déclenchement est entouré par une LED qui indique le fonctionnement et le niveau de batterie restant. Il est un peu proéminent, avec un clic parfait. Le mode d’emploi ne vous donnera pas la migraine, on appuie cinq fois sur le bouton pour allumer et éteindre la batterie, inutile d’aller chercher l’aspirine.

La connexion 510 a bien sûr un plot positif monté sur ressort, dont la course est suffisamment longue pour assurer un contact flush avec tous les atomiseurs.

Pour ce qui est de son fonctionnement, cette batterie n’assure aucune régulation de la puissance, mais elle ne propose pas pour autant une véritable vape typée méca. On le voit assez clairement sur le tracé à l’oscilloscope, qui n’est pas plat comme on aurait pu le penser.

En zoomant sur les passages irréguliers, on voit un signal très particulier, probablement lié aux différentes protections assurées par l’électronique de la batterie. Elles sont absolument insensibles à la vape, les interruptions du signal sont bien trop brèves pour être sensibles au delà d’une mesure de laboratoire à la milliseconde. La vape elle-même est lisse et constante.

Un clearomiseur performant

La batterie du kit est sans surprise, mais qualitative et efficace. Il en est presque de même pour le clearomiseur.

Pas de surprise pour sa partie inférieure. Le réglage du flux d’air se fait en tournant la bague correspondante. Grand ouvert, le flux d’air est aérien, parfait pour une inhalation directe à bonne puissance. Le réglage est progressif et efficace jusqu’à un flux d’air restrictif toujours en inhalation directe. Il est également silencieux, à l’exception d’une position bien précise, ouvert au cinquième grosso modo, où il se transforme tout simplement en sifflet. C’en est ridicule tellement on croirait arbitrer un match de foot à chaque bouffée, heureusement il suffit de bouger un tout petit peu le réglage pour retourner au calme.

Pour ce qui est de l’inhalation indirecte, elle n’était manifestement pas dans le cahier des charges, elle n’est pas envisageable quelle que soit la résistance utilisée. Vaptio propose pas moins de 9 types de résistances pour ce clearomiseur, pour des vapes allant de 60 à 100 W.

Les surprises viennent de la partie supérieure de l’atomiseur. La première est le drip tip fixe, ne faisant qu’un avec le top cap. Impossible de le remplacer par le drip tip de votre choix si celui-ci vous semble trop court. Il est agréable, proche de ce qu’on pourrait considérer comme une moyenne… mais fixe.

La seconde surprise, c’est le joint en haut du réservoir, qui semble l’obstruer quand on ouvre le top cap pour remplir de liquide. À première vue, c’est bouché ! Je reconnais avoir regardé le machin comme une poule qui a trouvé un couteau. Si j’avais dû rédiger cette revue sur l’instant, elle se serait résumée à “Hein ?”.

Un petit tour sur le site de Vaptio pour essayer de trouver une explication rationnelle, et tout s’éclaire. Il s’agit d’un joint antifuites. Il est en silicone souple, il suffit de pousser l’embout de la pipette ou de la bouteille pour l’amener de l’autre coté, à l’intérieur de réservoir. Et de fait, on peut retourner le réservoir sans son top cap, rien ne coule.

Reste à savoir pourquoi on retournerait un réservoir privé de son top cap. Pour changer la résistance ? Non, aucune raison de retirer le top cap pour ça, il suffit de dévisser la base. A moins que ce joint évite les fuites par les arrivée d’air quand on remet le top cap ? Non plus, les arrivées de liquide se ferment automatiquement quand on dévisse le top cap et s’ouvrent quand on le revisse. C’est d’ailleurs bien pensé.

Par contre, ce joint complique un peu le remplissage, et le rend impossible directement au goulot d’une bouteille, méthode qui a ma préférence quand elle est possible. Et elle le devient tout à fait en retirant le fameux joint. Aucune fuite à déplorer une fois qu’on l’a retiré, ceux de la cheminée et du top cap font parfaitement leur travail. Une pièce inutile donc pour l’expérience que j’en ai eu, le remplissage est plus simple sans elle et le clearomiseur n’a toujours aucune fuite. 

D’excellentes saveurs

Le kit est livré avec deux résistances, une de 0,25, l’autre  de 0,15 ohm. La première procure une vape à environ 60 W, et surtout un excellent rendu des saveurs. La vape est étonnamment dense et savoureuse avec cette résistance, qui a l’autre avantage de ne pas réduire l’autonomie de la batterie à une peau de chagrin.

C’est par contre le cas avec la résistance de 0,15 ohm, avec laquelle on a une vape vraiment puissante, une énorme production de vapeur, mais des saveurs en retrait et une autonomie dérisoire. C’est sans surprise, 3000 mAh à 95 W, ça part vite.

Ce kit est présenté somme un “starter kit” dans son appellation, c’est-à-dire un kit pour débutants, ce qui est plus que discutable. La majorité des primo-accédants cherchent un kit en inhalation indirecte, et surtout un kit leur permettant de tenir largement une journée de vape. Ce n’est pas le cas de celui-ci, qui conviendra par contre parfaitement à un habitué qui cherche un kit facile et une excellente vape entre 60 et 100 W.

En résumé

Conclusion

Notre note : 4/5. Le kit C-II de Vaptio est remarquablement réalisé et procure une vape dense et savoureuse. Son positionnement comme kit pour débutants est par contre discutable, tant pour son autonomie que pour son style de vape aérienne et puissante. Par contre si vous cherchez un kit compact, simple, sans fuites pour une vape ponctuelle et un excellent rendu des saveurs, c’est une option à retenir.

Le C-II Starter Kit de Vaptio en images

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