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Test : Brunhilde 103 RTA – Vapefly

  • Par , le 17/11/2022 à 17h26
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Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Pour la seconde version de son atomiseur, Vapefly a tout naturellement reconduit sa collaboration avec la l’équipe German 103. Avec ses 65,5 mm de haut pour une contenance de 7 ml, le Brunhilde 103 est toujours aussi imposant. Orienté pour une vape puissante, il est le partenaire idéal des vapoteurs en quête de gros nuages. 

Un atomiseur doté d'une capillarité incroyable

Équipé de 4 câbles en acier, le Brunhilde 103 offre la possibilité d’en ajouter deux supplémentaires afin d’accroître sa capillarité.  L’amélioration majeure de ce RTA réside dans la possibilité de changer l’insert d’airflow central. Le montage de cette pièce peut s’avérer délicat et ainsi entraîner des courts-circuits si elle est mal placée. Vapefly a également modifié les airflows latéraux passant de deux fois huit trous pour l’ancienne version à deux fois douze pour cette itération.  

Caractéristiques techniques

Diamètre25 mm
Hauteur65,5
Contenance7
Poids85.4 g
Remplissagesur le coté
Type de montagesimple/double coils
Plateau de montagevelocity
Plage d'utilisationselon le montage
Arrivée d'airpar les cotés
Drip Tip810
Matériauxinox/ verre

Le coffret comprend :

  • Réservoir de rechange
  • Pièces de rechange
  • Résistances
  • Outil
  • Mode d'emploi

Beaucoup d'erreurs de conception

Réalisé en inox, le Brunhilde 103 est disponible en trois coloris : noir, inox et gun metal. Le top cap qui est surmonté d’un drip tip au format 810 est joliment dessiné. Des usinages en forme de trapèze permettent une bonne prise en main pour assurer le réglage de l’airflow. La rétention des différents joints de maintien est parfaite sur l’intégralité de l’atomiseur. 

Le fût arbore deux magnifiques gravures qui rappellent le nom de l’atomiseur. Sur sa partie haute, une série de deux fois douze trous en opposition sert à diriger le flux d’air sur les résistances. De par la conception du top cap, il est malheureusement impossible de les ouvrir en totalité. 

Sur sa partie basse, un gros perçage permet, suivant son positionnement, soit d’effectuer le remplissage en liquide, soit d’ouvrir l’airflow intérieur. Il faut absolument positionner ce trou soit en face de l’entrée d’air ou en face de la valve de remplissage pour que les airflows extérieurs soient positionnés devant les coils. On note qu’il est impossible, de par un choix de conception, de parfaitement aligner les airflows extérieurs en face des résistances. 

Comme son prédécesseur, le remplissage s’effectue sur le côté. Il se fait via une valve matérialisée par trois gouttes gravées sur le corps de l’atomiseur. La taille de cette dernière ne permet pas l’utilisation d’embouts trop gros. Le système fonctionne parfaitement et nous n’avons pas constaté de fuite lorsqu’on penche l’atomiseur.

Sur la partie basse du Brunhilde 103, le réservoir en verre d’une contenance de 7 ml est protégé par une cage en inox. Elle arbore deux gravures rappelant le casque ailé de la célèbre guerrière de la mythologie nordique. Quatre fenêtres en forme de trapèze laissent apparaître le réservoir. Cela permet de visualiser d’un coup d’œil le niveau d’e-liquide.

 

L’ensemble se démonte très facilement si l’on désire réaliser un nettoyage complet. Il suffit de tirer sur la cage pour la faire coulisser vers le bas. Elle est maintenue par deux joints : un situé sur le plateau et l’autre sur le bottom cap, qu’il est nécessaire de dévisser pour libérer le réservoir. 

Sous l’atomiseur, on retrouve les marquages habituels, le nom de l’atomiseur et celui du fabricant. La vis du positif du connecteur 510 dépasse suffisamment pour une utilisation sur un mod méca hybride. Cette dernière est vissée dans une deuxième beaucoup plus longue qu’il faut retirer pour démonter le post positif du plateau.  

Un plateau de montage qui peut poser des problèmes

Le plateau de montage est de type velocity. Un épais isolateur en peek sépare le post positif et l’insert de l’airflow du reste du plateau. Deux ergots empêchent la rotation complète de la chambre d’atomisation. Un large joint torique assure son maintien sur le deck. L’ensemble des usinages est très propre et exempt de toute trace d’outil de coupe.

La remontée du liquide du réservoir vers le plateau est assurée par des câbles en inox. D’origine, le Brunhilde 103 en est équipé de quatre. Il est possible d’en ajouter deux de plus en retirant les deux vis BTR situées dans le fond des rigoles. La pochette des pièces de rechange en contient six ainsi que des vis de remplacement et un lot de joints. Il est vivement conseillé de faire bouillir les câbles une dizaine de minutes dans de l’eau afin d’éliminer les éventuelles traces d’huile de coupe ou de les faire tremper dans un solvant de type isopropanol. 

La redirection du flux d’air à l’intérieur de l’atomiseur est assurée par un insert en inox qui s’insère entre les posts. De base, le Brunhilde 103 est monté avec celui percé de trous. Pour le changer, il suffit de tirer dessus pour le retirer. Il est IMPORTANT de noter que cet insert tient très mal dans son logement. Le seul moyen de le maintenir correctement est de légèrement desserrer la vis située sous celle du post positif du connecteur 510 et de presser fermement sur les posts pour comprimer l’insert avant de resserrer la vis.
Un mauvais montage  de ce dernier peut entraîner des courts-circuits qui mettent les boxs électro en sécurité et peuvent provoquer un dégazage de l’accu si on l’utilise sur un mod méca. Une vigilance lors de cette étape est vivement recommandée.

La pose des résistances ne présente aucune difficulté particulière. Il suffit d’insérer les pattes dans les trous des posts. Les vis de serrages sont de type BTR de 1,5. De par la forme des perçages, il est judicieux de cambrer à 90° les pattes qui sont placées en bas afin de ne pas les écraser lors du serrage. La pose de la fibre demande un peu de minutie. Il faut laisser environ 15 mm de chaque côté du coil et bien aérer le coton avant de le déposer sans le tasser sur les câbles dans les rigoles. 

Il est également possible d’utiliser le Brunhilde 103 avec une seule résistance. Il suffit de retirer les câbles acier du côté que l’on souhaite condamner et d’insérer la pièce en silicone livrée dans le sachet des pièces de rechange. Cette pièce a pour effet d’obstruer complètement la moitié de la chambre d’atomisation.  Dans cette configuration de montage, nous avons trouvé l’atomiseur décevant. Les saveurs sont en demie teinte, la vapeur manque cruellement de densité. 

Par contre, monté avec une paire d’alien en ni90, il devient redoutable d’efficacité. Les saveurs sont exaltées, précises et pleines de relief. La vapeur est dense et chaude. Utilisé a très forte puissance (130w) et également sur mod méca, la capillarité est exceptionnelle quand il est monté avec les six câbles. On arrive à vider totalement le réservoir sans jamais assécher les cotons. Le Brunhilde 103 est un très bon atomiseur destiné aux vapoteurs en quête d’une vape puissante. Il demande, en effet, de gros montages et une forte puissance pour exprimer son plein potentiel. 

En résumé

On aime

  • Excellente capillarité
  • Très bonne restitution de saveur en double coils
  • Qualité des gravures et des finition extérieures
  • Grosse contenance

On n’aime pas

  • Mauvaise tenu de l'insert intérieur
  • Airflow extrieur non alignés avec les résistances
  • Impossibilité d'ouvrir totalement les airflows extérieurs
  • Saveurs fades en single coil

Conclusion

4,1 /5

Le Brunhilde 103 est un atomiseur qui en impose tant par son apparence que par la finesse de son rendu aromatique. Doté d'une incroyable capillarité même à forte puissance, il produit une vapeur chaude et dense. Il sera sans nul doute le partenaire idéal pour les vapoteurs qui cherchent une vape puissante sans pour autant mettre de côté les saveurs. On déplore de grosses erreurs de conception qui viennent obscurcir ce tableau qui aurait pu être parfait.

Le Brunhilde 103 RTA en images