Une mesure destinée à protéger l’environnement, mais aussi les jeunes qui sont de plus en plus nombreux à vapoter.
Clap de fin
C’était une volonté de l’ancien gouvernement dont nous n’avions plus entendu parler depuis, mais c’est désormais chose faite. Dans un communiqué de presse publié il y a quelques heures, les ministères de l’Environnement et de la Santé ont annoncé que les cigarettes électroniques jetables seraient interdites au Royaume-Uni à partir du 1er juin 2025.
Mettant en avant leur le « flot de déchets » qu’ils représentent dans le pays, le gouvernement a fait le choix de leur interdiction dès l’année prochaine. Selon la communication officielle, ce serait pas moins de 5 millions de puffs qui seraient jetées chaque semaine dans le pays. Une quantité qui aurait conduite à atteindre 40 tonnes de lithium en 2022, soit assez du minerai pour alimenter 5 000 voitures électriques.
« Rendre illégale la vente de vapes à usage unique respecte l’engagement du gouvernement d’agir sur cette question importante, et donne le coup d’envoi de la poussée vers une économie circulaire et contribue à freiner l’augmentation du nombre de jeunes qui se mettent au vapotage, tout en protégeant notre environnement naturel et les rues de la ville d’une marée de déchets », explique le gouvernement.
Car c’est la seconde raison mise en avant pour justifier cette interdiction à venir : la protection des plus jeunes. Selon Andrew Gwynne, ministre de la Santé, un quart des jeunes britanniques de 11 à 15 avaient utilisé un vaporisateur personnel l’année dernière. Et les puffs représenteraient un « produit de choix » pour la majorité de ces vapoteurs.
En février dernier, une consultation à ce sujet avait indiqué que 69 % des Britanniques étaient favorables à une interdiction des cigarettes électroniques jetables. Leur voix a donc été entendue. Les commerçants qui proposent ces produits ont jusqu’au 1er juin prochain pour vider leurs stocks. Après quoi, la vente des puffs sera illégale dans le pays. Une mesure qui devrait être rapidement suivie en France maintenant que la Commission européenne a donné son feu vert à l’Hexagone.