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Laboratoire Français Industriel, la Haute-Fidélité appliquée au e-liquide

Mis à jour le 24/07/2024 à 12h00
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Depuis 2013, le Laboratoire Français Industriel est un acteur de l’e-liquide plutôt discret, puisqu’il en fabrique un peu pour lui, et surtout pour les autres. Pour en savoir plus, nous sommes allés à la rencontre de son fondateur Philippe Carré. Ce multi-entrepreneur au parcours étonnant, qui a notamment fondé Son-Vidéo.com, dit tout sur LFI.

Bonjour Philippe Carré, nous allons commencer par les présentations.

Je m’appelle Philippe Carré, j’ai 48 ans et je suis originaire de Chablis en Bourgogne, région bien connue pour ses liquides (rires). J’habite aujourd’hui dans le 1er arrondissement de Paris et je dirige le Laboratoire Français Industriel que j’ai créé il y a 8 ans.

Quels sont votre formation et votre parcours professionnel avant la création de LFI ?

Je suis diplômé d’une école de commerce parisienne. Depuis la fin de mes études, ma passion pour les projets ainsi que les rencontres que j’ai faites ont fait de moi ce que certains appellent un “serial entrepreneur”. Tout d’abord, avec la création d’une société de fabrication et installation de matériel pour discothèque en 1994. Nous fabriquions du liquide pour les machines à fumée notamment, un produit proche de l’e-liquide (sourire). Ensuite, en 1995, j’ai créé une société de prestation technique événementielle intervenant sur un spectre plus large que la première, ArScénique. En 2000, je crée Son-Vidéo.com, enseigne spécialisée dans la vente de matériel hi-fi, devenue leader en France avec son site e-commerce et ses 16 magasins. Puis, en 2004, je crée AV Industry, fabricant de matériel audio-vidéo dont les marques Elipson, Lumene, NorStone ou Tangent. Puis, j’ai créé le Laboratoire Français Industriel en 2013.

J’ai été touché par l’idée extraordinaire de pouvoir proposer aux fumeurs une alternative qui limiterait drastiquement les effets négatifs liés au tabac

Quel a été votre premier contact avec la cigarette électronique ?

J’ai découvert la cigarette électronique en 2012, lorsque l’un de nos clients, importateur de nos marques de produits bruns, nous a demandé de réaliser le sourcing et le contrôle qualité de cigarettes électroniques au travers de notre entité située en Asie. En étudiant ce marché, j’ai été touché par l’idée extraordinaire de pouvoir proposer aux fumeurs une alternative qui limiterait drastiquement les effets négatifs liés au tabac.

Racontez-nous la naissance de LFI et les premières années de développement.

Après plusieurs mois d’études et d’échanges avec les acteurs chinois de l’e-liquide, nous avons convenu que ce produit devait être élaboré en France afin de garantir sa qualité, et surtout la sécurité des consommateurs. Sensible à la cause et conscient de tout ce qui pouvait encore être fait dans ce secteur, je me suis associé à un ami pharmacien qui venait de vendre son officine et nous avons développé ensemble les premiers produits LFI, avec pour objectif d’offrir une qualité optimale et un maximum de sécurité aux vapoteurs.

Depuis mars 2020, nous avons mis en place de nouvelles lignes de production pour élaborer en grande quantité des produits désinfectants

Quelles sont les activités de LFI ?

Aujourd’hui, LFI fabrique de nombreux e-liquides à partir des bases que sont la glycérine, le MPG, le MPG végétal, la nicotine pure et, bien sûr, tous les arômes sur lesquels nous travaillons en collaboration avec des partenaires de l’emblématique bassin grassois, dans les Alpes-Maritimes. Nous disposons de plusieurs chaînes d’embouteillage et notre activité se partage entre la production de nos propres marques (French Touch, Tasty, Birdz, etc.) et une activité de marque blanche. De nombreux clients nous confient la conception ou la production de leurs propres marques, ce qui leur permet de profiter de notre savoir-faire ainsi que de nos infrastructures de production. Depuis mars 2020, nous avons mis en place de nouvelles lignes de production chez LFI pour élaborer en grande quantité des produits désinfectants, et plus particulièrement du gel hydroalcoolique, comme l’ont fait également certains de nos confrères du monde de la vape. Au départ, il s’agissait surtout de répondre aux besoins des sociétés de notre propre groupe et de venir en aide aux hôpitaux de la région parisienne, en leur offrant gracieusement ces produits devenus très difficiles à trouver au pic de la première vague de cette crise Covid. Nous pensions, avec les équipes du labo, qu’il était important que nous apportions notre contribution dans cette lutte contre un ennemi invisible, alors même que nos outils de production nous permettaient de faire quelque chose. Au fil des mois, nous avons hérité d’une clientèle de pharmaciens sur la France entière, séduite par la qualité de nos produits. Nous avons alors décidé de consolider cette activité. Les certifications que nous avons acquises dans ce nouveau métier nous permettent aujourd’hui d’élargir notre offre et ainsi de répondre à l’ensemble des besoins de cette nouvelle clientèle. La marque Purity représente désormais un vrai département au sein du laboratoire.

Comment définissez-vous l’identité, les valeurs de LFI ?

LFI, c’est une entreprise à taille humaine, qui s’est créée sur les valeurs de sécurité sanitaire que le vapotage devrait toujours apporter aux ex-fumeurs. Nous sommes toujours en veille sur l’approvisionnement des meilleures matières premières ou sur les arômes, tout en assurant la régularité offerte par nos différents fournisseurs. La fabrication du gel hydroalcoolique, quand il en manquait, était alors une évidence pour toute notre équipe, qui a su, au plus fort de la crise, être présente pour délivrer ce produit nécessaire aux hôpitaux d’Île-de-France. Cet engagement de toute l’équipe, qui ne comptait pas ses heures pour aider ceux qui en avaient le plus besoin, m’a beaucoup touché et semble parfaitement refléter les valeurs de notre laboratoire.

Nous proposons à nos clients la conception, la fabrication, des solutions logistiques mais également des prestations de services

Quand avez-vous débuté la fabrication à façon ? Quels services proposez-vous ?

Dès le premier jour, nous avons fabriqué différents e-liquides pour le réseau des boutiques Internity, aujourd’hui disparu. Nous avons créé pour eux les formules et les arômes, réalisé les tests avec des panels de leurs clients afin d’optimiser ceux-ci et nous sommes allés jusqu’à travailler à leurs côtés le marketing de leurs gammes d’e-liquides. Cette expérience fut très enrichissante pour les débuts de notre laboratoire. Cela nous a permis de pousser plus loin notre expertise de la conception jusqu’à la stratégie marketing. Depuis, la fabrication en marque blanche a pris une place essentielle au sein de LFI. Aujourd’hui, nous proposons à nos clients la conception, la fabrication, des solutions logistiques mais également des prestations de services. De l’étude, du conseil en marketing jusqu’à la réalisation des étiquettes et des PLV parfois très originales, notre connaissance du marché de la vape nous permet de proposer des concepts de gamme en adéquation avec la stratégie de nos clients. En bref, nous proposons un accompagnement de A à Z qui correspond aux attentes de certains de nos clients.

Depuis quelque temps, vous développez de plus en plus de gammes en nom propre, pourquoi ?

Il est vrai que LFI réalise la majorité de son chiffre d’affaires en marque blanche et que nous souhaitons faire progresser la part des produits maison. La raison principale est l’intérêt que nous y trouvons dans la motivation de nos équipes de suivre le développement géré de A à Z en interne, jusqu’à son succès à la commercialisation. Avouons-le, c’est très grisant ! Outre la guerre des concepts marketing les plus fous que l’on trouve sur le marché, nous souhaitons également aller vers de l’innovation dans les formules, la qualité des matières premières et les contenants sur lesquels nous travaillons actuellement. Il reste encore beaucoup de choses à faire pour séduire les fumeurs que nous souhaitons voir basculer dans la vape, mais aussi les vapoteurs avertis.

 Un bon liquide composé d’arômes de qualité ne devrait pas avoir besoin d’additif de ce genre [le sucralose]

Concernant la partie sanitaire, qu’est-ce qui garantit le côté “safe” de vos liquides ?

Nous sommes très stricts sur les fournisseurs que nous utilisons pour les composants de nos produits et les procédures de contrôle qualité sont nombreuses au sein du laboratoire, afin de garantir une qualité irréprochable de nos produits. Nous produisons tous nos e-liquides dans notre laboratoire de Champigny-sur-Marne, en région parisienne, nous permettant d’avoir une maîtrise optimale de la fabrication. Bien entendu, tous les membres du personnel sont sensibilisés et formés au respect des normes et des protocoles que nous imposons dans le fonctionnement de notre laboratoire.

L’utilisation du sucralose dans les e-liquides un sujet sensible, quelle est votre position à ce sujet ?

Nous avons depuis longtemps banni l’usage de ce produit dans nos formules. Outre l’aspect polémique et potentiellement dangereux de cet additif, nous avons toujours trouvé que celui-ci dénaturait les arômes. Un bon liquide composé d’arômes de qualité ne devrait pas avoir besoin d’additif de ce genre. Nous préférons un goût et une saveur authentique, certes parfois difficile à obtenir, qu’un arôme artificiellement sucré.

Votre labo est le centre névralgique de LFI, pouvez-vous nous le décrire ?

Pour la production d’e-liquide, le laboratoire de Champigny est réparti en trois zones sensibles nécessitant un soin particulier sur le plan de l’hygiène et du traitement de l’air : le laboratoire de recherche et développement, la zone de formulation et préparation des liquides et la zone d’embouteillage et emballage. Nous disposons également d’une zone d’accueil et de bureaux pour nos équipes administratives. Avoir l’ensemble de nos activités regroupées sur un seul site permet une ambiance familiale dans laquelle chaque collaborateur apporte sa personnalité et son point de vue sur les projets ou les process. Nous sommes d’ailleurs très fiers de la qualité de nos collaborateurs, dont la majorité est à nos côtés depuis les débuts. La zone de R&D est souvent la partie qui surprend le plus nos visiteurs, et plus particulièrement les non-initiés. En effet, il s’agit d’un laboratoire dans le laboratoire, à l’abri des regards pour assurer la confidentialité du travail que nous faisons parfois pour nos clients. Nous y stockons plusieurs centaines de flacons d’arômes classés, répertoriés, ordonnés… Il s’agit du théâtre de nos créations.

Quels niveaux de certifications avez-vous acquis concernant votre labo ?

Nous disposons de certifications sur nos produits d’hygiène, mais pas sur le laboratoire.

Quels sont vos best-sellers au sein de vos marques prêtes à vaper ?

Incontestablement nos trois tabacs : Tabac Rouge, Tabac Racca et Tabac Sable, de notre gamme French Touch. Ce sont trois classiques qui couvrent toutes les attentes d’un primo-vapoteur à la recherche de la saveur d’un tabac blond ou brun récemment abandonné. Ce sont aussi des arômes historiques de notre laboratoire. Notre French Touch Glacier est aussi une saveur plébiscitée par nos clients, c’est une saveur ultra-fraîche et sans artifice, une fraîcheur pure que l’on ne retrouve pas forcément dans les gammes de nos concurrents (l’utilisation de cristaux de menthe naturels en est la raison). Nous pouvons aussi citer le 49.3, un e-liquide en 50 ml aux saveurs gourmandes plutôt accrocheuses, qui plaît énormément, et le To Be Fruit, un savoureux mélange de fruits rouges.

Nous étudions la création d’une gamme au CBD

Avez-vous connu des flops commerciaux ?

Nous avons créé une marque qui se voulait luxueuse au tout début, et nous devons reconnaître que ce fut une vraie catastrophe. Nous avons souhaité proposer des arômes riches, trop riches… À l’époque, les arômes complexes n’avaient pas encore leur public, je crois que c’est la principale raison de cet échec. Même si cela semble avoir changé depuis quelque temps, il semble que ce soit une tendance qui revient, avec un retour aux fondamentaux, à des mono-arômes de grande qualité face à l’avalanche de saveurs complexes que nous avons pu connaître ces dernières années.

Quel est le processus de création d’un e-liquide LFI ?

Tout d’abord, nous définissons les bases et leurs proportions. Ensuite, nous travaillons sur des palettes d’arômes en fonction de lignes directrices définies au cahier des charges. Je pense que la recherche d’arômes de qualité est vraiment la pierre angulaire d’un nouveau liquide. Nous cherchons continuellement les arômes les plus proches de la saveur originale.

Enfin, nous réalisons des tests de vapotage sur un panel d’utilisateurs. Nous testons ensuite les e-liquides en interne, nous avons de vrais experts au sein du labo (rires). Ils adorent discuter des saveurs de nos nouvelles créations. Les débats sont parfois agités mais aboutissent toujours à d’intéressantes mises au point. La dernière étape est le test auprès de nos partenaires de longue date, avec qui nous avons développé de véritables liens d’amitié. Cela nous permet de confronter nos avis aux attentes du marché.

Le CBD a le vent en poupe. Est-ce que des gammes au CBD font partie de vos projets ?

Nous produisons des e-liquides au CBD pour le compte de certains de nos clients en marque blanche depuis plusieurs années. Nous proposons aussi des boosters de CBD en DIY. Nous étudions la création d’une gamme au CBD mais nous n’avons pas encore trouvé la saveur qui nous convient.

Une normalisation Afnor est-elle dans vos projets ?

Elle n’est pas nécessaire aujourd’hui, tant nous nous imposons déjà des standards de qualité élevés, mais il n’est pas impossible que la réorganisation du laboratoire et l’optimisation de nos outils de production, prévue dans les mois à venir, nous pousse dans cette démarche.

Comment faites-vous pour rester en contact avec les tendances du marché ?

En plus de lire avec beaucoup d’attention PGVG et L’Écho du Liquide (rires), notre équipe de commerciaux, qui se trouve sur le terrain au sein des boutiques de vape de nos clients, nous fait des remontées permanentes quant aux tendances et nouvelles attentes exprimées par les consommateurs. En complément, les nombreux vapoteurs des équipes LFI adorent tester les nouveautés de nos confrères, dont certains font preuve de beaucoup de créativité. Nous suivons également avec beaucoup d’attention les échanges avec les clients de notre e-shop AuNomDeLaVape.com, sur lequel nous proposons nos créations. Ce site de vente en ligne est un vrai laboratoire client. Il nous permet de fédérer une communauté de passionnés de la vape, attachés à nos valeurs de qualité et notre envie de promouvoir la vape face à la cigarette traditionnelle, qui continue à faire des dégâts.

Comment décririez-vous le marché français actuellement ?

Le marché se porte bien. Nous avons, grâce aux règlements TPD, un encadrement juridique de notre profession qui était vraiment nécessaire. Cela a permis de rassurer les consommateurs en poussant tous les acteurs du marché à une transparence exemplaire sur les produits utilisés. Les réseaux de magasins se sont enfin stabilisés pour notre plus grand bonheur et la vape, qui a tant fait parler d’elle, semble aujourd’hui être rentrée dans tous les esprits, comme une véritable alternative au tabac. Plus globalement, le marché français semble être le reflet de notre réputation internationale, à savoir très créatif, et la créativité de nos confrères nous stimule beaucoup.

Quels sont vos réseaux de distribution en France et à l’étranger ?

Nous distribuons en France directement en boutique, via les grossistes et au travers de notre site e-commerce AuNomDeLaVape.com. Nous sommes également présents en Belgique, en Suisse, en Grèce et en Angleterre au travers de nos importateurs.

Quels impacts a eus la Covid-19 au niveau commercial et dans l’organisation interne du travail ?

Nos équipes sont restées mobilisées à 100 %, elles ont fait preuve d’un courage impressionnant au pire de la première vague. Toutefois, dès février 2020, ayant anticipé cette crise que nous avons vu arriver, nous avons su protéger nos équipes grâce à des stocks de masques et matériels de sécurité. Il nous a bien entendu fallu mettre en place de nombreuses procédures de précaution d’hygiène et de traitement, réadapter certains process et notre organisation logistique dans l’objectif de protéger nos collaborateurs et nos clients.

Il ne faut pas nier l’évidence, certains fumeurs ne feront jamais le premier pas d’aller dans un vape shop

Quel est le positionnement de LFI par rapport à la vente aux buralistes ?

Nous vendons certains de nos produits aux buralistes via un réseau de grossistes spécialisés. Je peux comprendre que certains acteurs de la vape se positionnent contre ou qu’un certain débat puisse avoir lieu à ce sujet. Cependant, je pense qu’il ne faut pas oublier l’objectif initial de la vape qui est d’offrir aux fumeurs une alternative à la cigarette traditionnelle. Être présent dans les bureaux de tabac, c’est rappeler aux fumeurs que cette solution existe. Il ne faut pas nier l’évidence, certains fumeurs ne feront jamais le premier pas d’aller dans un vape shop, mais arrêteront parfois de fumer avec de petites cigarettes électroniques disponibles en bureau de tabac et des liquides mono-arômes très accessibles en termes de communication et de visuel. Bien entendu, les vape shops font un travail de sensibilisation, d’accompagnement et de conseil que les buralistes ne peuvent pas faire. C’est pourquoi nous développons plusieurs gammes. De la plus accessible, pour les bureaux de tabac, aux gammes offrant plus de finesse et parfois plus de complexité que nous réservons aux vape shops qui représentent l’avenir de notre métier.

Craignez-vous un durcissement réglementaire avec la prochaine TPD ?

Nous espérons que les éventuels changements du règlement TPD soient raisonnables et dans le but de professionnaliser encore le marché de la vape. Certaines restrictions qui ont pu être évoquées, comme l’interdiction de certains arômes, ou la limitation aux seuls arômes tabac, seraient à mon sens bien dommageables pour notre métier, et surtout pour les amoureux de la vape. Nous regardons tout cela avec beaucoup d’attention et nous espérons que les hautes instances tiendront compte du fait que la vape est aujourd’hui l’un des rares remparts à l’industrie du tabac traditionnel et de ses puissants lobbies.

Nous travaillons à la conception d’une nouvelle gamme au Végétol

Quels sont vos projets pour 2021 ?

Nous allons réorganiser le laboratoire pendant l’été 2021, avec l’arrivée de nouvelles machines et une amélioration de nos lignes de production pour faire face à la croissance de nos ventes. Nous travaillons à la conception d’une nouvelle gamme au Végétol. Nous avons été agréablement surpris par le ressenti des arômes que le Végétol procure. Nous avons déjà sélectionné une palette d’arômes mis au point avec notre aromaticien de Grasse et nous travaillons sur des assemblages passionnants pour tenter d’offrir au marché une nouvelle expérience. Nous pourrons vous en dire plus très bientôt.

La vape de Philippe Carré

Vapoteur depuis : 2013.

Setup actuel : Vinci X de Voopoo, pratique et discret.

Liquides préférés : plutôt gourmands, 49.3 et La Papesse, notre dernière création encore secrète 😉

Taux de nicotine : 9 mg/ml.

Consommation quotidienne : 8 ml.

LFI en chiffres

Croissance du chiffre d’affaires en 2020 : 100 %.

Nombre de salariés : 10.

CDI créés en 2019/2020 : 3.

Superficie du local : 600 m².

Capacité de production : 3 millions de 10 ml/an.

Nombre de gammes “maison” : 5.

Présence internationale : 7 pays.

Nombre de points de vente en Europe : NC.

Nombre de points de vente en France : environ 300 sur les marques en propre.

Nombre de références au catalogue : 160.

LFI en dates

Année de création : 2013.

1ers e-liquides : 2013.

1ers e-liquides à façon : 2013.

1ers concentrés : 2015.

1ers sels de nicotine : 2020.