Vous êtes ici : Vaping Post » Société » Québec : La colère des professionnels ne désemplit pas

Québec : La colère des professionnels ne désemplit pas

    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

En classant la cigarette électronique comme produit du tabac, le Québec a instauré l’interdiction de vapoter dans les magasins spécialisés, privant les consommateurs de la possibilité de tester matériels et e-liquides. Les professionnels très mécontents réclament une exemption.

Les professionnels avertis de visites surprises

drapeau-quebec

Les magasins de vape n’échappent pas à l’interdiction de vapoter à moins de 9 mètres des établissements publics

Alors que l’interdiction de vapoter dans les boutiques spécialisées est effective au Québec depuis une semaine, des protestations de professionnels et de vapoteurs se font entendre.

Le propriétaire d’un magasin spécialisé, interrogé sur l’interdiction d’utiliser le vaporisateur là où le tabac est interdit déclare au Journal du Québec “un restaurant, un dépanneur, un cinéma, nous sommes d’accord. Mais dans un magasin spécialisé, fermé, 18 ans et plus, ça n’a aucun sens”.

La grogne monte donc chez les propriétaires et responsables de boutiques de vape qui demandent une exception, c’est important argumentent-ils pour aider les fumeurs à ajuster leur dispositif et sortir du tabac.

Forte d’un vote à l’unanimité, Lucie Charlebois, ministre de la santé du Québec, affiche quant à elle une détermination sans faille. Elle a averti les professionnels qu’il y a suffisamment d’inspecteurs sur le terrain pour veiller à l’application de la nouvelle loi, tout en promettant des visites de contrôle surprises. Le montant des amendes est, il est vrai, dissuasif. Elles pourraient s’élever à 25.000 dollars canadiens (à confirmer) soit près de 18.000€ pour une première infraction et atteindre 125.000 CAD (plus de 88.000€) en cas de récidive.

Une possibilité d’interdire les saveurs des e-cigarettes par voie de réglement

Soulignant que lorsqu’ils souhaitent arrêter de fumer, les clients n’essayent pas les gommes ou les timbres en pharmacie avant, elle estime que les arguments développés par la profession ne tiennent pas la route et refuse toute période de transition.

L’autorisation des saveurs pour les cigarettes électroniques constituent une exception très importante dans la loi, selon la ministre, puisque les tabacs arômatisés sont interdits. Elle menace de les interdire par voie de règlement “si l’on s’aperçoit que les gens se mettent à fumer davantage avec la cigarette électronique”.