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Pourquoi certaines personnes abandonnent l’e-cigarette ?

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Les raisons d'abandon du vapoteur seraient à chercher du côté de ses premières motivations d'usage.

Les raisons d’abandon du vapoteur seraient à chercher du côté de ses premières motivations d’usage.

Jessica Pepper, une universitaire aux Etats-Unis en Caroline du Nord, et Lisa Vera, du Health Media Collaboratory se sont intéressées aux profils des utilisateurs d’e-cigarette et à leur comportement en matière de vapotage. Elles ont cherché à comprendre les raisons qui poussent certains vapoteurs à abandonner l’e-cigarette.

La réponse selon elles est à chercher du côté des raisons qui les avaient initialement poussés à tester le dispositif.

Jessica Pepper et Lisa Vera se sont appuyées sur les données d’une enquête datant de mars 2013, publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health. Celle-ci concernait environ 17 500 adultes dont près de 4 000 affirmaient avoir expérimenté la cigarette électronique. Certains ont expliqué s’être mis à vapoter par curiosité ou car un proche (ami ou famille) leur a recommandé ou offert le produit.

L’enquête a révélé que la majeure partie des personnes qui ont affirmé avoir un objectif précis vis à vis du tabac (diminuer la consommation ou volonté de se sevrer) sont celles qui ont le plus adopté le dispositif sur la durée. Ce sont généralement celles et ceux qui désiraient tester l’e-cigarette sans réel but qui ont arrêté rapidement le vapotage.

Deux types de profil d’abandon ont ainsi été identifiés : les expérimentateurs occasionnels, qui ne continuent généralement pas à vapoter; et les utilisateurs motivés, si ils essaient d’arrêter de vapoter, le font parce qu’ils ont été déçu par le produit et les sensations qu’ils en tiraient.

Selon ces chercheurs la réflexion sur ces conclusions et la poursuite des recherches sur les profils des vapoteurs devrait permettre aux fabricants de proposer des produits plus efficaces dans le sevrage et de les promouvoir plus efficacement à destination des fumeurs en adaptant les messages commerciaux.

En toute logique les deux chercheurs américains ont omis de mettre en perspective l’influence des médias et des lobbies sur la construction de l’opinion publique. Clive Bates mentionnait par exemple récemment qu’au Royaume-Uni en 2014, 60% des britanniques pensait que la cigarette électronique était moins nocive que le tabac, contre 80% en 2013.

Être bien informé, c’est comprendre et mieux appréhender le produit pour l’intégrer dans sa stratégie d’arrêt du tabac. Mais encore faut-il lire les bons journaux.


Via Health Media Collaboratory