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Pour Michael Siegel, “vapofumer” est une conséquence positive du vapotage

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Michael Siegel a commenté les résultats d’une enquête récente menée par le Docteur Christopher Russel (Center for Drug Misuse Research de Glasgow). Elle montre que l’utilisation concomitante de cigarettes traditionnelles et du vaporisateur s’avère positive et peut constituer une première étape vers un sevrage tabagique complet.

6 vapoteurs sur 10 qui continuent de fumer estiment qu’ils vont réussir à se sevrer dans les 6 prochains mois

Le docteur Farsalinos a fini de travailler sur les résultats de sa grande enquête en ligne lancée l'été dernier.

7326 utilisateurs de cigarette électronique, réguliers ou occasionnels ont participé à l’enquête

Les équipes du Docteur Russel ont analysé les comportements de 5 000 vapoteurs. Les résultats de leurs travaux ont été présentés à l’occasion d’une conférence dédiée à la recherche sur le tabac, le 22 septembre dernier.

Les utilisateurs de cigarette électronique participant à cette étude sont originaires des 4 coins du globe. Ils ont été interrogés grâce à une enquête mise en oeuvre sur le web, diffusée dans 7 langues différentes. Utilisateurs réguliers ou simples expérimentateurs ayant ou non arrêté de fumer, étaient invités à répondre. 7326 personnes ont accepté de remplir le questionnaire.

Pami les vapofumeurs, 64% ont déclaré avoir réduit leur consommation de tabac, 81% ont rapporté avoir arrêté totalement la cigarette pendant au moins une semaine, et 56% ont réduit leur consommation tabagique d’au moins 50%.

Par ailleurs, un peu plus de 6 vapofumeurs sur 10 estiment qu’ils vont réussir à se sevrer dans les 6 prochains mois. Une grande partie des consommateurs des deux produits a diminué significativement le nombre de cigarettes fumées au quotidien.

Les e-cigarettes partie intégrante d’un plan global d’arrêt du tabac ?

Pour Michael Siegel, le vapotage associé à une diminution de la consommation tabagique a des conséquences positives sur la santé des fumeurs. Il permet de diminuer leurs problèmes respiratoires et leurs risques de développer ce type de maladies et facilite  le chemin vers le sevrage.

Ces conclusions sont diamétralement opposées aux arguments mis en avant par certains responsables de la lutte anti-tabac, qui affirment que l’utilisation de la cigarette électronique inhiberait les tentatives de sevrage.

“Cette étude souligne la nécessité d’une enquête similaire auprès d’un échantillon représentatif de fumeurs qui ne sont pas parvenus à arrêter de fumer avec la cigarette électronique” écrit Michael Siegel. Néanmoins, à la lumière des données déjà obtenues, le professeur de l’Université de Boston estime que l’utilisation des e-cigarettes par les fumeurs adultes devrait être partie intégrante d’un plan global d’arrêt du tabac et d’amélioration de la santé. Vapoter semble aider les fumeurs à atteindre ces deux objectifs.

4 réponses à “Pour Michael Siegel, “vapofumer” est une conséquence positive du vapotage”

  1. Nes dit :

    Les personnes qui n’arrivent pas a arrêté de fumer sont celles qui viennent avec de grands aprioris et dans l’idée de se réconforté que la vape c’est pour les nuls et que la clope c’est le top. Des personnes de mauvaise foi qui préfèrent soutenir leur buraliste en leur donnant de l’argent contre leur mort programmée que d’avouer réellement leur addiction. 13 Millions d’accros au tabac fumeur et irresponsable car comme je le dis un grand dogué niera toujours les faits. C’est un peu comme si on disait héroïnomane et responsable. Moi j’en vois des fumeurs entêté qui n’ont pas eu le déclic alors que d’autres gros fumeurs en avaient marre de cette addiction qui tue la santé et le budget et qui ont réussi a arrêter. Pour les études prenez des personnes qui sont motivées et qui veulent en finir avec le gagne pain de l’état, des cigarretiers et des buralistes. Et surtout n’allez pas chez les buralistes qui osent dire que la nossh est le top de la vap (tout ça pour que les clients qui testent chez eux se disent qu’un VP au top fuit, du coup pour les personnes trompé tous les autres matériels ne valent pas le coup)avec leur liquides bidons qui dégoulinent dans la bouche grâce au vieux Stardust qui fuient et qui sont toujours en vente, chez les buralistes bien sur et aussi dans certaines boutique d’opportuniste. Si une boutique vend encore des clearo standard jetable passez votre chemin à une autre. Bon y’a un peu de hors sujet mais pas grave.
    P.S: J’ai laissé un article du Var matin sur l’article de la DGCCRF. Lisez le et outrez vous bien. Comment des journalistes osent écrient alors qu’il n’y connaissent absolument rien et qu’ils confondent e-cigaretté et taux de nicotine.

  2. Titan dit :

    Je suis assez d’accord avec l’article, d’autant que j’ai été “bi” pendant un an et qu’en fait, je n’avais pas du tout prévu ni même envisagé d’arrêter la clope. La Vape m’a pris “par derrière” la traîtresse, ce qui fait que je n’ai jamais souffert d’un quelconque manque. Je sais, c’est mal. Fumer n’est pas bien, et il est “respectable”, “bien vu” et même “notoirement recommandé” de souffrir le martyre quand on désire s’arrêter (bande de drogués nauséabonds). Moi, j’ai pris involontairement l’option “en dépit de mon plein gré”. avec le recul, ça fait nettement plusss sportif de haut niveau. 🙂

  3. allia dit :

    je me reconnais parfaitement dans ces chiffres, je vape régulièrement depuis + d’1 an même si je n’ai pas (encore) complètement arrêter la clope, et comme je lis plus souvent des comms de gens qui ont complètement arrêter la clope, ça me rassure un peu quelque part….
    J’avais essayé plusieurs fois d’arrêter de fumer avant la vape, et je n’y croyais plus vraiment.
    Quand j’ai testé la vape, ce n’était donc même pas spécialement avec l’idée d’arrêter mais plus de la curiosité, je ne concevais pas que l’expérience puisse être satisfaisante au point de faire concurrence à la clope en fait et je voyais ça plus comme un gadget. (sans parler du côté “oh la la c’est louche on sait pas trop ce qu’il y a dedans, dangers blablabla” communément et systématiquement répandu tant qu’on ne fait pas la démarche de se renseigner soi-même)
    Donc assez vite, j’ai arrêter toutes les clopes “inutiles” ou non indispensables, pour ne garder que celles après les cafés/repas (soit 5 à 7 par jours au lieu d’un paquet en moyenne, et non je ne fais pas 7 repas, mais je bois beaucoup de café^^)
    En fait, le plus dur a été de trouver un e-liquid all day satisfaisant, qui ne dégoute pas au bout de 2 jours et qui donne même plus envie que la clope au final. (bon sauf après le café quoi, mais ça viendra) Ah et niveau matos, c’est pas simple non plus, je me contente donc du basique parce que le reste me parait tellement complexe…

  4. Yvon Novy dit :

    Le “Vapo-fumage”, un premier pas vers la sortie !

    Fumeur pendant 35 ans, j’ai souhaité arrêter pendant…au moins 30 !
    Plusieurs tentatives, la première, par seule volonté, relativement facile…trop facile sans doute, j’ai recommencé en me disant, prétentieux, que je pourrais m’arrêter quand je voudrais. Et puis non. Plusieurs autres essais, mais beaucoup difficiles, ceux là, même avec différents produits de l’industrie pharmaceutique, et entre ces tentatives, de longues, très longues périodes de résignation…
    Et puis un jour, la cigarette électronique. Je découvre ce truc un peu par hasard, un peu sans trop y croire aussi, mais quand même prêt à essayer encore, en me disant que si ça marche, cet achat n’aura pas été vain, et que si ça ne marche pas, au moins je ne pourrais pas me reprocher de ne pas avoir tout tenté. Je croyais tellement peu à la capacité de truc à me permettre d’arrêter de fumer que je me souviens avoir annoncé au vendeur du shop, que mon but n’étais pas d’arrêter de fumer, mais juste peut-être de diminuer !
    Et pourtant dès le lendemain et les jours suivants, je divise ma conso de cigarettes par 3, 4 puis 5. Puis des week-ends entiers, sans la moindre cigarette. Le stress lié au travail aidant (ou n’aidant pas), je reprenais, dès le lundi mes 4, 5 cigarettes/jour, et je vapo-fume comme ça…pendant 4 mois.
    Puis à la faveur d’un d’arrêt de travail (merci, l’arrêt de travail !), j’ai écrasé la dernière cigarette.
    C’était en en février 2014.