96 000 signatures en 72 heures. Un record absolu pour la vape française. Face à l’article 23 du projet de loi de Finances 2026 qui menace de détruire toute une filière, vapoteurs et professionnels se mobilisent massivement. La pétition “Vaper n’est pas fumer” devient le symbole d’une résistance collective contre des mesures jugées désastreuses pour la santé publique.
Record de signatures : la filière vape répond à l’urgence
La filière de la vape française vit un moment historique. Trois jours seulement après avoir été lancée, la pétition « Vaper n’est pas fumer », lancée par le syndicat interprofessionnel de la filière française de la vape (FIVAPE), approche les 100 000 signatures. C’est la première fois qu’un mouvement communautaire rencontre un tel succès. À titre de comparaison, la précédente pétition, « Merci la vape », lancée en 2023, avait eu besoin de deux mois avant de récolter 30 000 signatures.
Il faut dire que la filière française du vapotage n’a jamais été autant en danger. Il y a quelques jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de Finances 2026, le gouvernement a dévoilé l’article 23, dont les mesures signeraient la mort de tout un secteur. Pour rappel, cet article imposerait :
- L’interdiction de la vente en ligne des produits de vapotage ;
- La taxation des e-liquides à hauteur de 3 à 5 centimes d’euro par millilitre, en fonction de leur taux de nicotine ;
- L’imposition de lourdes contraintes aux boutiques spécialisées (vape shop), qui forceraient la plupart d’entre elles à mettre la clé sous la porte.
La pétition « Vaper n’est pas fumer » a donc pour objectif de faire entendre la voix des millions de vapoteurs français. Ces anciens fumeurs que les substituts nicotiniques traditionnels n’ont pas réussi à éloigner du tabac, et qui ont trouvé, avec la cigarette électronique, un moyen de s’éloigner du tabagisme, et de la grande majorité de ses méfaits.
Aujourd’hui, la moindre nocivité du vapotage est scientifiquement reconnue par une très large majorité de la communauté scientifique. Une méta-analyse de 90 études, réalisée par la prestigieuse organisation Cochrane, a quant à elle conclu que la cigarette électronique est 60 % plus efficace pour arrêter de fumer que les autres substituts nicotiniques.
« L’article 23 est une loi qui punit les ex-fumeurs et un scandaleux cadeau aux acteurs du tabac. Il ne s’agit pas d’un simple ajustement fiscal, mais d’une décision qui aura des conséquences désastreuses pour la santé publique et pour l’emploi en France. », explique la pétition.
Défendez la vape avant qu’il ne soit trop tard
Vapoteur, professionnel du secteur, ou simple défenseur de la santé publique : votre signature compte. Rejoignez les 96 000 personnes déjà mobilisées.