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Olivier Martzel de Gaïatrend : Influences

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Et si on parlait d’autre chose que de vape ? Mieux, si on parlait de vape sans parler de vape ? Derrière cette industrie bouillonnante d’idées, il y a des créateurs. Mais d’où viennent leurs univers singuliers ? Qu’est-ce qui les a influencés ? Reconnaîtrez-vous l’expérience de leurs produits à travers leur histoire ?

Un entrepreneur aux fourneaux

Faut-il encore présenter Gaïatrend ? La société est pionnière et leader du marché de l’e-liquide français, et sans doute bon nombre d’entre nous sont rentrés dans la vape par leurs produits. C’est son directeur général, Olivier Martzel, le visage emblématique de la société familiale, qui dévoile aujourd’hui ses autres passions.

“Je n’en ai pas tellement, en réalité, souligne-t-il. En fait, dans la vie, on peut dire que je n’ai que deux passions. Enfin, trois. Disons, deux et demi !” Parce que deux d’entre elles sont liées : la cuisine, le vin et les voitures.

Et, en cuisine, c’est sous tous les angles. “J’apprécie autant de faire la cuisine que la gastronomie dans un bon restaurant, prendre des cours pour apprendre des choses nouvelles ou des façons différentes de faire, les livres. Par-dessus tout, j’aime recevoir et cuisiner. Une soirée à la maison, ce sera toujours plus qu’un simple barbecue ou une raclette… même si j’aime la raclette !”

Un repas chez Olivier Martzel, ce sera plutôt “une sauce qui a mijoté toute la journée, avec un accord mets-vin réussi”. Ce qui explique la passion et demi : pour Olivier, cuisine et œnologie sont intimement liées, l’une mettant l’autre en valeur et réciproquement.

Prendre le temps de faire plaisir

“La cuisine est pour moi une façon de faire plaisir aux autres, et à moi aussi. J’aime manger de bonnes choses, même s’il faut que je fasse attention au tour de taille. Je ne me nourris pas que de foie gras et de caviar, souligne-t-il. Loin de là, même, ce qui m’attire plus, c’est la cuisine du terroir et la cuisine gastronomique, des découvertes de nouvelles saveurs.”

Et sa bibliothèque sur le sujet commence à devenir conséquente. “J’ai, entre autres, des livres d’œnologue, ils sont fascinants, et ils m’aident à faire, justement, ces accords mets-vins dont on parlait.” Et qui dit œnologie dit cave.

“J’en ai une que j’ai entièrement construite de mes mains. Une vraie cave, en terre battue, avec des pierres de parement, et, bien entendu, une collection de bouteilles. Pas forcément des grands crus classés, je préfère aller chercher la bouteille d’un petit domaine pas trop connu, ce qui se révèle plus intéressant. Une bouteille de vin n’a pas besoin d’être chère et de venir d’un domaine prestigieux, il suffit d’aimer chercher et découvrir. Ma préférence va vers le rouge, même si j’aime beaucoup le blanc. Et, pour en revenir à la cuisine, j’ai suivi une formation sur les accords entre mets et vins, parce qu’un mauvais choix peut gâcher le repas.”

“Mais je ne me considère pas comme un spécialiste, je ne sais pas reconnaître l’année ou les notes dominantes, je n’ai pas le palais assez fin pour ça. Contrairement à mon frère, qui lui sait reconnaître tout cela, la région.”

La bibliothèque qui donne faim

Et à côté des livres sur l’œnologie, évidemment, les livres de cuisine. “Ce n’est pas à proprement parler une collection. J’adore les livres de grands cuisiniers, j’en ai des dédicacés. J’aime les feuilleter, voir leurs recettes, parfois tenter de les reproduire.”

La cuisine doit être sacrément équipée, du coup ? “Pas spécialement, en tout cas, c’est loin d’une cuisine professionnelle. J’ai un piano de cuisson avec cinq grands feux, et quelques casseroles améliorées. Quand on aime la cuisine, on sait se faire plaisir avec les accessoires.”

Et des bons couteaux ? “Je sais à qui vous faites référence ! (rires) Je connais depuis longtemps la passion de Jean (Moiroud, NDLR voir notre rencontre avec lui) pour la coutellerie, j’ai vu quelques-unes de ses réalisations. J’ai un de mes collaborateurs à Alfaliquid qui s’est, lui aussi, lancé, il y a deux ans, dans la fabrication de couteaux artisanaux, il en vend, j’aime beaucoup son travail.”

La cuisine est une exigence. “Quand on veut cuisiner pour une occasion, pour recevoir, ça implique de se lever tôt pour se mettre aux fourneaux.” Et c’est en ça que c’est une passion, quand ce n’est pas ressenti comme une corvée.

“J’ai failli être cuisinier professionnel. Ça m’a toujours attiré, et, à un moment, j’ai voulu m’orienter vers une formation professionnelle. Mes parents, à l’époque, m’avaient découragé. Non, en fait, ils me l’avaient interdit !, en rit-il. Donc, j’ai fini mes études, et comme je n’ai pas pu vivre de ma passion, je m’éclate derrière les fourneaux.”

En cela, il est bien accompagné. “Ma compagne partage aussi cette passion de la cuisine et de la gastronomie. On se fait des quiches lorraines, forcément, en les préparant à deux, avec des produits nobles. Nous ne sommes pas exactement du genre à aller acheter des plats préparés.”

Promenade en voiture

L’autre grand amour d’Olivier Martzel, c’est la voiture. “J’adore la bagnole, la vitesse. À mes heures perdues, j’organise des rallyes historiques. On se fait un roadbook, avec soirée-étape, ou bien on se fait une journée, avec resto à midi.”

En compagnie d’amateurs. “On se retrouve entre passionnés, sans faire les machos ou tomber dans le tuning. Ce sont plutôt des rassemblements de voitures dans une origine parfaite, comme à l’époque, restaurées ou non. Je suis plutôt youngtimer.”

Une explication s’impose : un youngtimer, c’est une voiture de la catégorie “jeune vétéran”, ou classique en devenir. Généralement, c’est une catégorie pour les voitures âgées entre 15 et 30 ans. Un oldtimer, logiquement, c’est une voiture classique, de collection, qui couvre tout le reste du spectre de l’histoire automobile.

“Mes préférées ? Je n’ai pas de modèle coup de cœur. J’ai une 205 GTI, parce que c’est une voiture qui m’a tout de suite fasciné. Quand elle est sortie, j’avais dix ans, ça m’a marqué, et j’ai toujours rêvé d’en avoir une. J’aime aussi beaucoup la Renault 5 GT Turbo. Quand on aime la mécanique, on apprécie les belles voitures.”

C’est un cercle assez fermé ? “Pas tant que ça. C’est une bulle où on se retrouve entre passionnés, on passe un week-end, le midi c’est apéro ou repas, et on parle de voitures, on échange un peu, c’est un monde fermé, mais sans préjugés. On connaît des gens dont on ne sait même pas ce qu’ils font dans la vie, ce n’est pas le sujet.”

Le goût de la vie

Et c’est un univers plus accessible qu’on ne croit. “C’est une passion qui ne demande pas beaucoup de budget, en fonction du modèle qu’on choisit, et de différents facteurs.” Lesquels facteurs incluent d’avoir des connaissances basiques en mécanique, pour faire les entretiens. Et il est vrai que, si vous n’avez pas peur de mettre les mains dans le cambouis, vous pouvez rouler en Rolls-Royce des années 1980 ou en Jaguar des années 1990 pour moins cher qu’une C3 ou une Clio actuelle.

En début d’interview, Olivier Martzel disait, presque gêné, qu’il n’avait pas beaucoup de passions dans la vie. Mais une passion vous prend tout votre temps et ne laisse que peu de place au reste. Et quand on l’imagine au volant de sa 205, avec sa compagne, découvrir un nouveau paysage, s’arrêter dans un petit restaurant et y goûter un plat mijoté depuis l’aube, accompagné du vin exact qui convenait, on ne peut s’empêcher de se dire que la vraie passion d’Olivier Martzel, finalement, c’est le bonheur.

Le Panthéon d’Olivier Martzel

  • Plat signature : “Je ne refais pas souvent la même chose, je préfère essayer de nouvelles recettes. S’il faut en choisir un, je dirais : tournedos Rossini accompagné de son jus de truffes. Avec une mention spéciale pour les bouchées à la reine.”
  • Dernier livre lu : Forcez votre destin d’Anthony Bourbon, il m’a beaucoup plu.
  • Film préféré : Retour vers le futur ! Je ne compte plus les fois où je l’ai vu et revu.

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