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Nouvelle-Zélande : les taxes sur le tabac chauffé divisées par deux

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Pour la ministre de la Santé, le but est de rendre ces produits plus attractifs pour les fumeurs et ainsi les encourager à les adopter. 

Une décision contestée

Une victoire pour l’industrie du tabac ?

Casey Costello, ministre de la Santé de Nouvelle-Zélande, se lance-t-elle dans une voie controversée ? C’est la question qui se pose après sa récente décision de réduire les taxes sur les produits du tabac chauffé. Depuis le 1er juillet, l’IQOS et autres dispositifs similaires bénéficient d’une baisse de 50 % de leur taxation, une initiative prise malgré l’opposition de plusieurs conseillers du ministère.

En dépit des réserves exprimées par divers experts, Costello a persévéré dans sa volonté de diminuer les taxes sur les produits du tabac chauffé. La ministre envisage même d’autoriser les produits de nicotine par voie orale, tels que le snus et les sachets de nicotine, une fois de plus contre l’avis des spécialistes de son ministère.

« Si des produits du tabac sans fumée ou de la nicotine sont nettement moins nocifs que la cigarette – c’est-à-dire qu’ils présentent un profil de risque similaire à celui du vapotage – alors je souhaite savoir s’il est pertinent de les rendre disponibles pour aider à arrêter de fumer », a-t-elle déclaré. Costello s’est fixé pour objectif de réduire le taux de tabagisme à moins de 5 % d’ici 2025 en Nouvelle-Zélande.

La réduction de moitié de la taxation des produits du tabac chauffé vise à les rendre plus attractifs pour les fumeurs, les encourageant ainsi à opter pour des alternatives moins dangereuses.

« Le vapotage ne fonctionne pas pour tout le monde et certains fumeurs ont essayé à plusieurs reprises d’arrêter. Les produits du tabac chauffé, qui ont un profil de risque similaire à celui des vapes et sont légalement disponibles, font l’objet d’un test suite à la réduction de leurs taxes », a-t-elle ajouté.

Cette décision suscite des critiques parmi les experts, qui estiment qu’elle pourrait favoriser l’industrie du tabac, principal fabricant de ces produits. 

Contrairement aux déclarations de la ministre, les produits du tabac chauffé n’ont pas un profil de risque similaire au vapotage. Contenant du tabac, leur aérosol contient certains composés toxiques absents de la vapeur du vapotage. Si leur nocivité est supérieure à celle de la cigarette électronique, leur consommation resterait tout de même moins dangereuse que le tabagisme. 

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