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Nouvelle-Zélande : le ministère de la santé encourage les fumeurs à passer à la vape

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Le ministère de la santé néo-zélandais a lancé il y a quelques mois un site internet destiné à inciter les fumeurs du pays à passer à la vape.

L’enthousiasme des autorités néo-zélandaises perdure

Si pendant de nombreuses années, les e-liquides nicotinés étaient interdits en Nouvelle-Zélande, c’est au cours de l’année 2016 que le gouvernement du pays a commencé à apercevoir tout le potentiel de la cigarette électronique, dans une logique de réduction des risques liés au tabagisme.

Ainsi, au mois d’août 2016, suite à la publication des derniers résultats scientifiques de l’époque en faveur du vaporisateur personnel, et notamment le rapport du Royal College of Physicians, le ministre de la santé alors en poste, Peseta Sam Lotu-Liga, avait déclaré que puisque le pays a désormais « des preuves scientifiques démontrant que l’utilisation de la cigarette électronique peut diminuer les risques de maladies causées par le tabagisme », il allait officiellement légaliser la vente d’e-liquides nicotinés.

Aujourd’hui, près de 3 ans plus tard, le pays semble continuer sur sa lancée puisqu’il y a quelques mois, le ministère de la santé a inauguré un site internet destiné à informer les fumeurs sur les avantages de passer à la vape.

Un message très pragmatique

Baptisé Vaping Facts, le site internet est présenté comme un lieu qui contient « de l’information sur le vapotage et le tabagisme en Nouvelle-Zélande », et qui s’adresse aux personnes « qui cherchent à cesser de fumer et à ceux qui les soutiennent », mais également à « toute personne intéressée par le rôle de la vape en Nouvelle-Zélande comme moyen de cesser de fumer ».

Il est construit de manière très simple, claire, et de façon à être le plus accessible possible.

Par exemple, si l’on clique sur la catégorie vaping facts, une vidéo qui met en scène le professeur Hayden McRobbie, ancien médecin, chirurgien, et aujourd’hui expert scientifique dans le domaine de la vape, démarre. Il y explique alors différents faits sur la vape. Par exemple, que « ce n’est pas la nicotine qui cause des dommages » au corps des fumeurs, mais bien « le fait de fumer », c’est à dire, « la combustion ».

Le vapotage peut aider les fumeurs à sortir du tabagisme.

Il poursuit en expliquant que « les produits de la vape peuvent aider les fumeurs à arrêter de fumer », tout en rappelant qu’ils sont « beaucoup moins nocifs que le tabagisme ».

S’il admet plus tard qu’il « ne peut pas dire que le vapotage est 100 % sain » et qu’il « pourrait y avoir des risques à long terme », il se montre toutefois rassurant en rappelant qu’avec « ce que nous savons aujourd’hui, les diverses études et recherches, le vapotage est assurément moins nocif que le tabagisme ».

S’ensuivent alors quelques minutes destinées à « débunker » certains mythes concernant la vape. Il parle par exemple de cet ancien scandale qui accusait le vapotage de provoquer une bronchiolite oblitérante (pop corn lung), possibilité qu’il rappelle ne plus être possible aujourd’hui car le produit qui était utilisé dans les e-liquides à l’époque, et qui était responsable de cette maladie, a aujourd’hui totalement disparu des ingrédients destinés à créer des e-juices.

Un message très pragmatique donc, mais qui incite clairement les fumeurs à passer à la vape.

La réduction des risques mise en avant

source : vapingfacts.health.nz

La seconde partie du site est quant à elle destinée à exposer les différences entre le vapotage et le tabagisme.

Le ministère de la santé néo-zélandais explique ainsi que « le vapotage n’est pas inoffensif, mais il est beaucoup moins nocif que le tabac ».

Les autorités du pays rappellent également que si le taux de nicotine contenu dans une cigarette de tabac, est fixe et ne peut être modifié, ce n’est pas le cas de la vape qui laisse entièrement libre le vapoteur.

Enfin, Vaping Facts ne manque pas non plus de rappeler qu’en Nouvelle-Zélande, fumer 20 cigarettes par jour peut coûter jusqu’à 9 000 $ par an, alors que vapoter n’en coûte que 900.

Pour finir,  le ministère note que grâce au vapotage, un fumeur peut conserver « ses habitudes sociales » et « dépenser moins ».

Par le biais de ce site, les autorités néo-zélandaises ont réalisé un excellent travail destiné à promouvoir le vapotage. Tout en rappelant à la fin de chaque paragraphe, que « l’option la plus saine est de ne pas fumer ni vapoter », qu’il ne faut pas vaper si l’on n’est pas fumeur, et que le vapotage ne doit être envisagé comme solution « que pour arrêter de fumer », elles livrent un travail remarquable qui prouve que le pays semble bel et bien décidé à faire tout son possible afin d’atteindre son objectif d’un pays « sans fumée » à l’horizon 2025. 

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