Vous êtes ici : Vaping Post » Etudes sur la cigarette électronique » Nouvelle-Zélande : lancement d’un essai clinique pour arrêter de vapoter

Nouvelle-Zélande : lancement d’un essai clinique pour arrêter de vapoter

    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

L’étude se penchera sur l’efficacité de la cytisine pour arrêter la cigarette électronique.

Une molécule prometteuse, mais toujours peu utilisée

Cytisine cigarette électronique nouvelle-zélande

La cytisine n’est autorisée que dans 18 pays du monde.

Il y a quelques jours, le gouvernement néo-zélandais a débloqué l’attribution d’une subvention de 53,7 millions de dollars afin de financer 44 programmes dans le système de santé du pays. Natalie Walker, professeure à l’University of Auckland, a annoncé qu’une partie de cette subvention sera utilisée par son équipe afin de lancer des essais cliniques sur deux méthodes d’intervention à faible coût pour aider les Néo-Zélandais à arrêter de vapoter.

Selon elle, il n’existerait à l’heure actuelle que peu de données sur la meilleure façon de soutenir les vapoteurs qui souhaitent arrêter d’utiliser une cigarette électronique. L’un des essais cliniques consistera à utiliser un médicament appelé cytisine, qui bloque partiellement les effets de la nicotine sur le cerveau. L’objectif de l’étude sera d’analyser si la molécule se révèle plus efficace pour arrêter de vapoter que la classique réduction progressive du dosage de nicotine.

La cytisine est un alcaloïde provenant d’une plante (Cytisus Laburnum). Connue depuis plusieurs décennies, elle était notamment utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, consommée par certains soldats en tant que substitut au tabac.

À l’heure actuelle, seuls 18 pays du monde commercialisent la cytisine sous une forme médicamenteuse. Son utilisation n’est par exemple pas autorisée aux États-Unis ou en Europe de l’ouest. En revanche, la Nouvelle-Zélande a donné le feu vert à son utilisation.

Cette molécule aurait deux effets distincts. D’une part, elle bloquerait la liaison de la nicotine à certains récepteurs spécifiques, diminuant ainsi certains des symptômes de sevrage associés à l’arrêt du tabac. D’autre part, elle réduirait la libération de dopamine lors de la consommation de nicotine, réduisant ainsi le plaisir ressenti lors du tabagisme.

L’un des principaux atouts de la cytisine est son faible coût. En Bulgarie, en Russie et en Pologne par exemple, un traitement de 25 jours serait entre 5 et 15 fois moins cher qu’un traitement classique à base de patchs.

Dans les pays qui autorisent la cytisine, les médicaments vendus s’appellent Tabex®, Desmoxan® et Cravv®.

Les derniers articles sur la Nouvelle-Zélande

Les commentaires sont fermés.