La bataille qui se joue actuellement pour sauver la vape est plus que la confrontation d’une filière face à une réglementation inadaptée. C’est une guerre culturelle menée dans un monde froid contre la notion même de réduction des risques.
Le droit à une vie meilleure
La violence du législateur est abyssale. Dans une société traumatisée où les mots ont perdu leur sens, il a choisi sa cible : non pas le danger absolu, mais l’alternative imparfaite. Il ne nous aide pas à trouver notre place, il nous punit d’avoir construit un pont. En refusant de distinguer la combustion qui tue de la vapeur qui sauve, la confusion n’est pas une erreur scientifique, c’est un dogme. Celui d’intérêts économiques puissants qui se cachent derrière une moralité de façade. Très loin de la souffrance réelle.
Cette réalité, c’est celle d’une France où la fumée mortelle du tabac s’accroche aux vies modestes, aux fins de mois difficiles et aux espoirs abîmés. Pour ces millions de concitoyens, la vape n’a jamais été un caprice, mais un outil d’émancipation. Une reprise en main de leur santé et de leur budget. Taxer la vape, c’est tirer un peu plus vers le fond celles et ceux qui se battent pour nager à la surface. C’est un acte de mépris de classe qui dit à ceux qui luttent : “Vos choix nous dérangent, souffrez en silence.”
Nous, professionnels de la vape, sommes les artisans de cette porte de sortie. Nés de la base, souvent anciens fumeurs devenus apôtres de la seconde chance, nous avons bâti une filière là où il n’y avait rien. Nous sommes la preuve vivante que l’esprit d’entreprendre peut être un puissant allié de la santé publique. Et c’est cela, au fond, que l’on ne nous pardonne pas. Notre existence même est un reproche à l’impuissance des stratégies institutionnelles. Alors, on cherche à nous punir. On veut nous étouffer sous la réglementation pour nous faire disparaître.
Défendre la vape aujourd’hui, ce n’est pas défendre un commerce ou une industrie. C’est défendre une idée de la France qui croit au progrès, qui fait confiance à ses citoyens et qui préfère le courage du pragmatisme à la lâcheté de la soumission. C’est le droit de se battre pour une vie meilleure. Et ce droit, nous ne le céderons pas.
La FIVAPE appelle à une mobilisation générale à Paris le 9 décembre pour sauver la vape indépendante
Genève, Suisse
