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L’invité culture : Sakrifiss, la voix du black metal

Mis à jour le 21/09/2022 à 16h09
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Sakrifiss, quel nom étrange. Chroniqueur pour le webzine Thrashocore, YouTubeur, l’homme cagoulé ne vit que pour le black metal. Il nous en parle, à sa façon bien particulière, qui entremêle ironie distanciée et profondeur. 

Tous les quinze jours, le Vaping Post reçoit un invité culture, pour parler de vape… Et d’autre chose. C’est à Sakrifiss que revient la tâche d’ouvrir cette nouvelle saison. Chroniqueur sur le webzine Thrashocore, l’homme masqué a aussi sa chaîne YouTube qui parle de black metal. Avec son image sombre et granuleuse et son jean découpé sur la tête, le “Malsoir” de Sakrifiss en a fait le Yves Mourousi du métal extrême.

Parce que chez Sakrifiss, on dit “malsoir” et on vénère Satan (en ne perdant pas une occasion de se payer un peu sa tête), et on aborde des sujets aussi variés que la forêt, les loups, les corbeaux, le black metal de fragiles ou même les morts qui chantent. Le tout depuis le japon où l’homme derrière le masque s’est installé depuis longtemps. 

Vaping Post (VP): Malsoir à toi, Sakrifiss. Avant toute chose, peux-tu te présenter, pour nos lecteurs dont la plupart vivent à la lumière du jour et ignorent tout des ténèbres où tu as ton antre ? (j’en fais trop, déjà?)

Sakrifiss (S) : Malsoir, c’est Sakrifiss, de Thrashocore, et rassure-toi, tu n’en fais pas trop, tu plantes un décor magnifique, qui ressemble parfaitement à l’endroit paisible dans lequel je vis. On ressent même dans ta description la petite brise agréable, la douceur de la caverne dont la température ne change jamais. Car effectivement, tu as des gens qui aiment le soleil, la chaleur, les lumières, l’agitation et le mouvement – ce qui n’est absolument pas un mal s’ils l’ont réellement choisi et ne subissent pas le mal de notre époque : agir par imitation et sans réflexion – et tu as des Sakrifiss qui se réfugient dans un monde calme et silencieux, sans aucun doute chiant pour une majorité. On y est dans la sérénité absolue qui permet d’observer d’un peu loin le monde et les créatures qui le peuplent. Sakrifiss se nourrit principalement de black metal depuis plus de 25 ans, en en mangeant plus de 5 par jour. Une fois digéré, il rejette le tout sous forme de classements personnels sur le site rateyourmusic.com, sous forme de chroniques écrites sur le site Thrashocore.com, sous forme d’analyses plus ou moins pertinentes sur YouTube et sa « Chaine Black Metal de Sakrifiss ». Sakrifiss a toujours été comme ça dans tout ce qu’il a entrepris. Il sait faire peu de choses, mais il s’investit pleinement et sans limites dans ce qu’il a choisi.

VP : Quel est ton parcours ? Comment t’es tu retrouvé à écrire pour Thrashocore, dans un premier temps, puis à créer ta chaîne You Tube ?

S : Mon parcours a été une construction lente et naturelle. Je n’ai pas vraiment forcé les choses, et c’est au fil du temps que j’ai construit mon être et mes activités. J’étais donc un simple amateur de metal à la base, qui au bout de 4-5 ans a décidé de se consacrer au black metal (quasi) uniquement. De là, j’ai écouté ce qui sortait, mais aussi tout ce qui avait pu sortir avant. Sauf que je n’étais pas vraiment de la génération « téléchargement », et que YouTube n’était pas encore créé. C’est donc d’abord en allant dans des FNAC et des VIRGIN que je faisais des découvertes, guidées par des magazines comme Metallian. Puis est arrivée l’ère des webzines. Je me suis inscrit en 2002 sur le forum du site metal généraliste VS, et je continuais à mieux connaître l’histoire du black metal, m’ouvrant également à ses différentes branches, car le black metal a plusieurs branches internes. Je suis resté 5 ans sur le forum, à partager des opinions, à entendre de nouvelles choses, à parfaire mes connaissances. Et puis j’ai migré en 2007 sur un autre forum / site du nom de Postchrist, qui était spécialisé dans le black metal. Une référence à l’apparence underground et élitiste, mais bien plus ouverte dans ses cavités. Là, on m’a proposé de faire des chroniques (critiques) d’albums et mes 12 ans d’expérience de la scène m’ont laissé croire que j’allais désormais être capable de m’exprimer sur le sujet et de donner mon opinion sur les sorties de l’époque. Je me suis donc lancé.

On arrive ensuite en 2012, et ma nouvelle migration vers le site Thrashocore, plus généraliste car le death metal et consorts y ont leur place, mais tout aussi animé par des passionnés chevronnés. J’ai petit à petit changé d’approche et j’ai souhaité orienter les lecteurs vers les albums que je chroniquais. Alors qu’avant j’étais peut-être trop objectif, j’ai désiré trouver pour quel public était destiné tel ou tel album. Je continue de mettre des bonnes ou mauvaises notes, mais le texte est généralement toujours conciliant et explique que telle ou telle personne devrait apprécier la musique en présence.

Et puis en 2017 (tous les 5 ans hein, c’est un rythme personnel), j’ai commencé à faire des vidéos pour YouTube. Même si Thrashocore a la chance de conserver un grand nombre de lecteurs, il me semble qu’une partie du public, et de l’éventuel « cible » du black metal, ne passe plus par les webzines. Les webzines doivent s’adapter et trouver des moyens de conserver des lecteurs et de répandre la parole de Satan. La vidéo devait à la base faire le lien entre ces égarés de YouTube et Thrashocore. J’ai présenté ainsi au début de ma folle carrière « d’influenceur black metal (Rahahahaahaha) » des groupes que j’avais chroniqués sur le site, incitant à aller lire la chronique pour avoir plus de détails. Et puis je ne sais plus exactement pourquoi mais j’ai fait une thématique un jour sur ce qu’était le black metal selon moi, et il y a eu un peu plus d’engouement que par le passé. Mon collègue de Thrashocore, Sagamore, m’a aussi rejoint pour faire des vignettes, et j’ai alors fait évoluer le concept de ma chaîne pour parler de thématiques variées liées au black : « La forêt », « Le corbeau », « le foutre »…

VP : Pour un néophyte, comment définirais-tu le black metal ? C’est à dire, quelqu’un qui aurait écouté Beyoncé et Madonna toute sa vie et qui pose ses oreilles pour la première fois sur un album de metal, qu’est ce qui lui permettrait de dire si il est face à du BM ou de la lessive ordinaire ?

S : Quelqu’un qui n’a jamais écouté de metal de sa vie ne saura pas si ses oreilles sont en train de souffrir à cause d’un album de black, de death ou de thrash. Il y a des gens qui sont doués pour donner des explications musicales aux différences entre les genres, mais Sakrifiss ne l’est pas. Sakrifiss a entendu du black metal la première fois vers 1994-1995. Il écoutait d’autres styles de metal avant, mais là, il a eu l’impression que la musique était un parfait détachement de l’humain. Il n’y avait plus de guitariste, de batteur, de bassiste, ni même de chanteur. C’était une ambiance, un feeling, des sentiments. Le black metal n’était pas le fait de personnes humaines, mais la manifestation de ce qui entoure notre existence. Il créait les images que j’attendais, que j’avais en moi. Il permettait un détachement complet. Quand j’écoutais du heavy metal ou du power metal, je fermais les yeux et voyais encore des gens le jouer, frénétiquement sur leur instrument. Le black metal permet de dépasser cela. J’ai senti le froid, la mélancolie, la nostalgie, la crainte, l’imperfection et la beauté triste qui l’accompagne. Bref, le black metal gratouillait mon âme et mes instincts primitifs enfouis.

VP : Le black metal est souvent présenté comme « la musique de la haine ». Sur ta chaîne, tu as donné une autre définition, que je trouve absolument parfaite, peux-tu la rappeler et l’expliquer un peu ?

S : Tu as des gens qui essaient toujours de rassurer leurs proches, voire leur famille. Ils essaient de les convaincre que le metal n’est pas agressif, que c’est un défouloir, que c’est une façade. Ils poursuivent en expliquant qu’en fait c’est un milieu avec des gens super sympas et que c’est une belle communauté solidaire et pacifique. Je ne pense pas. Nous sommes tout aussi abrutis que les autres, et c’est sans doute pour satisfaire une morale refoulée qu’on tient ce discours.

D’autres vont au contraire t’expliquer que le black metal est la musique de la haine, et qu’elle est née de la haine. Ce qui tout aussi douteux. La haine n’est pas un état naturel qui nait du rien. Tu ne peux pas dire « Je suis né avec la HAINE ! Je suis possédé par SATAAAAAAAN ! ». Ta haine doit nécessairement avoir une origine, découler de quelque chose… être une conséquence ou le résultat de tes expériences. Donc même si la haine est bien entendu présente dans le black metal, elle n’en est qu’une manifestation possible… Et elle résulte d’après moi d’un sentiment généralement lié à la déception. Tous les amateurs de black metal ont quelque chose à reprocher à notre société, à l’humain en général, voire à eux-mêmes. C’est de là qu’arrive cette haine. La haine de ce monde et de l’Homme… Et comme je le disais, elle n’est qu’une réaction possible parmi d’autres. Tu as beaucoup d’amateur de black metal qui réagissent différemment face à la déception et à l’amertume. C’est aussi ce qui permet d’expliquer les branches du black metal, nées en fonction de ces réactions.

Ceux qui ont succombé à la haine font du black metal brutal et agressif. Ceux qui pensent que le problème vient de notre époque se projettent dans le passé et font du viking black metal ou du pagan, ou même du NSBM pour d’autres ! Au contraire tu en as qui se projettent dans le futur et font de l’industrial black metal, du black prog, expérimental, ou de l’atmosphérique spatial… Celui qui s’estime tout aussi pourri que les autres humains fera quant à lui du black dépressif alors que celui qui pense être au dessus se contentera de misanthropic black metal…

C’est bien ce qui explique la variété du public de black metal et le nombre de branches possibles. Autant de branches et de personnalités que de réactions possibles.

VP : Ce qui est extraordinaire, dans le Black Metal, c’est son côté international. On écoute des groupes scandinaves, russes, japonais, mexicains, du monde entier, alors qu’en variété internationale, souvent, un Français ne connaît que les artistes de son propre pays, anglais ou américains. Comment expliques-tu que, malgré son côté confidentiel, et son manque de moyens, le BM arrive à se propager à travers le monde ? Et que penses-tu des questions beaucoup trop longues ?

S : Il me semble que la raison principale vient du fait que le black metal ne soit que très peu présent dans les médias habituels. En pop par exemple, tu n’as pas besoin de chercher par toi-même. Tu mets ta télé ou ta radio, tu regardes les charts, tu trouves sans avoir à creuser. On te donne à manger ce que les radios, et surtout les labels ont décidé. En plus, c’est un milieu où les auditeurs ont plus envie de partager et d’avoir les mêmes références que leur entourage. Ils vont chanter ensemble, danser ensemble. Il faut qu’ils aient les mêmes références, et donc n’ont pas à chercher des groupes ou chanteurs d’un petit pays perdu…

Dans le black metal, on a déjà à la base une âme de fouineur. Comme ce n’est pas aussi accessible que le reste, on aime faire des recherches. Et puis on est aussi très attaché à l’originalité. C’est sans doute caricatural, mais l’amateur de black s’oppose à la société, à ses codes et à l’effet de masse. Il parle de ses congénères comme de moutons. Il veut donc éviter d’être le mouton et va vouloir avoir son groupe à lui, qu’il a découvert avant les autres ! Le black metal américain a de très bonnes choses, mais justement je me souviens d’une époque où même moi je refoulais cette scène. « Les Américains, tellement trop banal, tellement trop le pays déjà dominant ! ». Alors on se tourne vers toutes les scènes, on se créé son corpus de black metal personnel.

La réponse était donc dans ta question. C’est parce que c’est confidentiel, et qu’on souhaite que cela le reste, qu’on creuse, et qu’on va donc vers les autres nationalités aussi…

VP : Il y a des querelles, aussi. Cradle of Filth ou Dimmu Borgir sont des mastodontes du genre (en terme de notoriété, de ventes), mais sont méprisés, voire considérés comme ne faisant plus du tout partie de la scène. Est-ce qu’il y a une raison objective à cela, ou est-ce que cela dénote un côté un peu « élitiste » selon toi ?

S : C’est un exemple de ce que j’ai énoncé. C’est rejeté par ceux qui ne veulent pas être assimilés à des moutons. Ils craignent qu’en citant les groupes les plus connus on les prenne pour des fans encore débutants ou superficiels. Il existe tellement de groupes de black metal que si tu cites CRADLE OF FILTH ou DIMMU BORGIR tu passes pour quelqu’un qui ne s’y connaît pas vraiment. Mais finalement en ayant ce discours, tu montres que tu portes de l’importance à autrui, à ce qu’il pense de toi, à la popularité ou non d’un groupe. Il me semble que le black metal doit au contraire se foutre de toute considération futile. C’est encore plus proche de l’esprit du black metal d’aller à un concert ultra confidentiel avec un tshirt de CRADLE OF FILTH. Là, tu es le champion du jour. Tu as fait l’infaisable, tu seras mal vu par ceux qui se prétendent infréquentables. Banco.

Chacun a sa vision bien entendu, mais je ne veux pas que quiconque suive les codes du black metal par obligation, juste pour les respecter. J’en respecte beaucoup, mais pas parce qu’ils sont des codes à suivre. Si je suis plongé dans l’obscurité et la solitude c’est par choix. Mais je ne vais pas me laisser pousser les cheveux par posture. Je ne vais pas faire des rites sataniques pour sembler intègre.

VP : Le lectorat du Vaping Post n’est peut-être pas très familiarisé avec le metal en général et le black metal en particulier, comment conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite découvrir cet univers de se lancer ? En se plongeant directement dans l’écoute du BM, ou par un parcours plus classique, en allant s’acheter son exemplaire de « The Number of the Beast » comme tout le monde ? Et par quel groupe ou quels albums un néophyte pourrait-il commencer à découvrir la scène ?

S : Lorsque je chronique des albums de black metal, lorsque je fais des vidéos sur YouTube, je m’adresse à des gens qui sont déjà tombés dedans. Je ne suis pas la personne qui initie, je ne suis pas celui qui va donner sa première cigarette à quelqu’un. Pas celui qui va inciter autrui à aimer ma passion. Ce n’est pas dans mon caractère. J’aurais été un très mauvais missionnaire. Mon parcours a été progressif parce que je n’avais pas accès au black à mes débuts. Mais j’aurais pu commencer directement avec le black metal, surtout celui à clavier que j’affectionnais. Même SUMMONING est affilié au black metal et il est extrêmement facile d’accès. Moi je suis passé par des groupes de styles variés pour arriver au black en tant que genre. Mes premières passions metal étaient donc IRON MAIDEN, MEGADETH, GUNS’N ROSES, MANOWAR, GWAR, KORN… Parce que c’était la première étape d’accessibilité à mon époque. C’est ce qu’on trouvait facilement. Maintenant, on trouve tout tout de suite…

Si malgré tout, certains voudraient se mettre au black, et pouvoir tout de suite se vanter de ne pas écouter des groups connus de tous, je dirais d’aller écouter le morceau « Nordnorsk Svartmetall » de SKAUR, puis « Trist » d’HELLSAW. C’est écoutable pour tous. Ensuite, il faut aller se rendre compte que nous sommes des esprits assez torturés en écoutant « For Psychiatry » de THE ARRIVAL OF SATAN et « Cockatrice » de FUNERAL MIST. Et puis si on veut vraiment savoir si on est fait pour ça, on peut se mettre avec les écouteurs « Suicide was created by your Incompetence » de DODSFERD ou « The Cold Earth Slept Below » de JUDAS ISCARIOT. Voilà, je conseille rarement les groupes les plus connus ou les plus anciens, mais ceux qui m’ont marqué ou me semblent représentatifs…

VP : Toi qui as une oreille sur tout, quelles seraient, pour les amateurs, les sorties de 2020 qu’il ne faut absolument pas rater pour le moment ?

S : Un groupe qui rentre dans le black metal mais uniquement pour ses vocaux et ses atmosphères : GRIFT et l’album Budet. Très mélancolique, il va me marquer pour toujours.

Ceux qui avaient lâché WINTERFYLLETH et OCTOBER FALLS sont priés de redonner une chance à ces deux groupes qui ont fait de très bons retours.

Et puis dans des styles différents il y a ENEPSIGOS qui bute fort, FLUISTERAARS qui fait encore rêver avec sa nouvelle sortie, et puis le phénomène polémique de MORA PROKAZA, pour lequel il faut aussi voir les clips pour saisir tout l’univers et les louanges ou reproches énoncés.

VP : Parlons vape. Tu vis au Japon, autour de toi, est-ce que tu vois beaucoup de fumeurs ? De vapoteurs ? Quel avis as-tu sur la vape en général ?

S : Je vois des boutiques de vape, mais comme je ne suis ni fumeur, ni vapoteur, je ne saurais avoir d’avis sur la question. Je pense que chacun a ses plaisirs, ses loisirs, ses habitudes. Et que ceux qui ne les partagent pas les voient toujours d’un drôle d’œil. J’imagine donc aisément les reproches : « Regarde-le encore avec son truc au bec… ». Et j’entends déjà un éventuel vapoteur me conseiller d’essayer, avec un peu d’insistance et espérant me convaincre pour ne plus se sentir seul et se sentir compris. Rahahahaah. Ça sent le vécu ? Non, mais j’ai eu ce genre de cas avec l’alcool, le tabac, la lecture, la sodomie…

Au Japon, cette pratique est très peu répandue… La vape, hein, pas la sodomie… Et du coup c’est rare d’en croiser, d’autant que la loi semble la même que pour le tabac : interdiction dans la rue et quelques lieux publics. Il faudrait que j’aille dans les espaces fumeurs, dans des restaurants, ou sur la terrasse des gens, pour les trouver.

L’odeur ne m’incommode pas, et au contraire j’ai déjà trouvé que certaines étaient agréables. Mais par contre, je pense que c’est un certain investissement, et je n’utilise mon argent que pour le black metal et les dépenses de première nécessité. Je ne sors pas, je ne fais pas de shopping, je ne voyage pas… Je suis un gros radin.

VP : Malci beaucoup Sakrifiss ! Traditionnellement, la dernière réplique te revient, que souhaites-tu dire aux lecteurs du Vaping Post ?

S : J’imagine qu’il y a beaucoup d’à priori sur la vape. J’imagine que les vapoteurs sont lassés de les entendre et de devoir parfois se justifier. Eh bien, c’est le cas de toute passion. Et les à priori concernant le black metal ne peuvent pas être différents. Alors même si de l’extérieur le black metal peut amuser, inquiéter, interpeller ou laisser indifférent, je souhaite juste à chacun d’avoir la petite curiosité qui permettrait au moins de se dire qu’il y a peut-être quelque chose de plus profond dedans.

Liens

Retrouvez les chroniques de Sakrifiss sur le site Thrashocore (ainsi que plein d’autres chroniqueurs talentueux). 

Et pour vous plonger dans l’ambiance si particulière de la chaîne black métal de Sakrifiss, c’est par ici

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