Constatant que beaucoup de fumeurs sont rebutés par l’esthétique de la cigarette électronique, Meredith Agens, une jeune américaine, a eu l’idée de mettre à profit les possibilités d’impression 3D pour leur proposer de nouveaux modèles.
Travailler l’esthétique du vaporisateur personnel pour son adoption par le plus grand nombre de fumeurs
Originaire de Floride, Meredith Agens s’est interessée à l’e-cigarette lorsque son frère est tombé malade à cause du tabac, elle s’est mise à la recommander aux fumeurs. La jeune américaine a constaté que si ceux-ci se laissaient facilement convaincre que la cigarette électronique est une méthode de réduction des risques pour leur santé, ils étaient nombreux à être rebutés par l’esthétique de l’objet.
Ses constats ont été confirmés par un sondage réalisé aux Etats Unis et des données de l’eurobaromètre. Outre Atlantique 48% de la population générale trouve que vapoter donne l’air idiot et 24% des européens qui ont essayé l’e-cigarette ont admis que l’esthétique était un facteur important.
La jeune américaine commençait à s’intéresser à l’impression 3D quand elle a eu l’idée de combiner ses deux centres d’intérêt pour réfuter l’objection esthétique des fumeurs et “contribuer à rendre la vape le seul choix rationnel pour la consommation de nicotine, comme cela devrait être “.
Meredith Agens a créé “Florida’s Rex Vapor”. Pour lancer son projet, l’entrepreneure a d’une part initié une campagne de crowdfunding, qui a pour l’instant réuni la moitié du financement. Une phase pilote, impliquant un sous traitant pour l’impression 3D, a démarré pour valider le concept et l’organisation logistique d’autre part.
La société propose trois modèle de base et si le succès escompté est au rendez-vous la gamme de services s’élargira avec un quatrième modèle pour commencer puis des variations des modèles existants et enfin l’assistance technique pour la création de modèles personnels.