Une énième étude du Docteur Konstantinos Farsalinos vient d’être publiée dans un journal scientifique. Alors que des menaces politiques pèsent sur l’avenir du produit et notamment sur l’autorisation ou non des arômes, l’enquête en ligne réalisée par le chercheur grec tend à démontrer leur importance. La variété des arômes serait en effet en grande partie responsable de l’attractivité du produit auprès des fumeurs.
L’impact de la variabilité des arômes sur l’expérience de la cigarette électronique
Une nouvelle étude sur les e-cigarettes a été publiée aujourd’hui dans le “International Journal of Environmental Research and Public Health”. Cette étude, conduite par le Dr. Farsalinos et son équipe, a évalué l’impact de la variabilité des arômes sur l’expérience des e-cigarettes telle que ressentie par des vapoteurs réguliers, à travers une enquête en ligne.
Sur les 4618 participants à cette étude, plus de 90% étaient d’anciens fumeurs, le reste étant aussi bien des fumeurs de cigarettes traditionnelles que de cigarettes électroniques.
En moyenne, 3 types d’arômes différents étaient régulièrement utilisés par les participants, les anciens fumeurs changeant d’arômes plus souvent que ceux qui utilisaient aussi bien la cigarette de tabac que la cigarette électronique.
Initialement, l’arôme de tabac était le plus utilisé mais il fut remplacé par la suite par les arômes fruités et sucrés. Les participants à l’enquête notèrent la variabilité des arômes comme « très importante » (note de 4/5) dans leur effort pour réduire leur consommation de tabac, voire de totalement substituer la cigarette traditionnelle.
Près de la moitié affirma que le fait de limiter la variabilité aurait pour effet d’accroître le sentiment de dépendance à la cigarette de tabac et compliquerait leurs efforts pour remplacer la cigarette traditionnelle. Enfin, le nombre d’arômes utilisés était un prédicteur indépendant de l’abstinence au tabac.
L’étude (téléchargeable gratuitement ici) est importante car il s’agit d’une publication évaluée par les pairs au sujet de ce que tous les vapoteurs savent déjà : les arômes sont un élément important du succès des e-cigarettes et du plaisir ressenti par les vapoteurs.
Les adultes également aiment les arômes et cette étude montre qu’ils sont commercialisés car il existe une demande de la part d’utilisateurs réguliers. Ils contribuent au fait que les vapoteurs restent à l’écart des cigarettes et qu’ils ne visent pas les jeunes (comme peuvent l’affirmer les médias et différents groupes politiques).
Etant donné que l’adoption des e-cigarettes par les jeunes est minime (et principalement observé chez les fumeurs), toute règlementation qui limiterait la variabilité des arômes serait inapproprié. Cela affecterait les vapoteurs alors qu’aucun bénéfice en matière de santé publique ne serait observé dans quel que groupe de la population que ce soit. Au lieu de cela, limiter l’utilisation des e-cigarettes chez les jeunes devrait être imposé alors que la variabilité des arômes devrait être maintenu aussi bien pour les utilisateurs actuels que pour les fumeurs qui seraient tentés d’utiliser les e-cigarettes comme une alternative.
Il faudrait des aromes qui ne plaisent pas aux enfants.
Bientot donc un nouveaux choix dans les E-Liquides:
-Broccolis
-Asperges
-Epinards
-Choux-fleur
-Navet
-Merde de chien
Et bien sur l’éternel :
-Tabac ! (et oui, si on suit cet argumentaire alors je vois pas pourquoi on interdirai les arômes tabacs).
En passant il me semble qu’on trouve des gommes de nicotine gout Fruits… Mais là c’est pas pareil j’imagine.
J’ai arrêté la cigarette grâce à l’e-cigarette depuis 3 mois maintenant, et je dois admettre que si je n’avais pas tout le temps 6 arômes différents à porté de main, (pêche, tabac, red bull, framboise, fruits rouges et surtout menthe fraiche) je pense que je serais tenté de refumer. Car en effet on se lasse assez rapidement d’un goût au bout de quelques jours, il est donc essentiel de varier 🙂