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L’arrêt de la vape peut-il entrainer des symptômes de sevrage ?

Mis à jour le 28/04/2017 à 14h43
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Des chercheurs américains veulent savoir si l’arrêt du vapotage entraîne des symptômes de sevrage au même titre que l’arrêt du tabac.

John Hughes, professeur de l’Université du Vermont rappelle que les “niveaux de nicotine observés dans la cigarette électronique sont plus élevés que ceux observés dans les gommes à mâcher et autres substituts nicotiniques traditionnels.” Il précise aussi que les “niveaux de nicotine identifiés dans les cigarettes électroniques sont plus faibles que ceux de la cigarette” et que la rapidité de diffusion de nicotine dans le sang du consommateur est nettement plus lente.

Ce chercheur va mener son étude dans son laboratoire située en Virginie, en partenariat avec le Battelle Public Health Center for Tobacco Research Laboratory, et financée par le National Cancer Institute. Il va recruter 120 utilisateurs à long terme de la vapoteuse. La première semaine, ces derniers pourront se servir normalement de leur cigarette électronique et devront rentrer la seconde semaine dans une période d’abstinence.

Ils signaleront chaque soir au téléphone les symptômes ressentis durant leur arrêt. Leur visite trihebdomadaire au laboratoire de John Hughes permettra de contrôler leur abstinence grâce notamment à des tests d’urine.

Si l’étude rapporte des symptômes de sevrage, il faudrait envisager un étiquetage qui avertit les consommateurs de cette possibilité indique le communiqué de presse de cette étude. Il serait aussi important selon Hughes de prendre en compte cette donnée dans l’évaluation des risques/effets bénéfiques de l’usage des cigarettes électroniques. A l’inverse, si cette étude démontre que l’arrêt de la vapoteuse ne provoque pas ces symptômes, il serait plus facile pour la FDA de les approuver comme des aides à l’arrêt du tabac ou comme un produit alternatif moins nocif à la cigarette.

8 réponses à “L’arrêt de la vape peut-il entrainer des symptômes de sevrage ?”

  1. Falken Vape dit :

    Et bien sûr il prend un groupe témoin qui arrête de boire du café et un autre qui arrête le coca-cola…
    On parle bien pour le groupe vape de gens non-fumeurs ? Ou on ignore la littérature sur les modifications opérées par le tabac fumé pendant plusieurs années sur la réaction à la nicotine même des années plus tard chez les ex-fumeurs ?

    • Remz dit :

      Réaliser des études sur ce qu’on ne sait pas, c’est mieux que d’en faire sur ce qu’on sait déjà non ? ?

      • Falken Vape dit :

        Ce que l’on sait : les gens qui arrêtent de fumer de façon solide avec des substituts (dont certains multiples avec des quantités de nicotine comparables au vapotage) arrêtent très majoritairement ces substituts assez rapidement (mais justement pas en une semaine, mais avec une réduction progressive et une prudence en cas de risque de rechute vers le tabac).

        Ce que l’on sait : arrêter de boire du café provoque un effet de sevrage qui peut être désagréable, idem avec les boissons sucrées (mais effet plus variable). On n’en indique pas pour autant que le café ou le coca pose problème sur les boîtes car c’est un phénomène biologique normal et qu’un arrêt progressif en quelques semaines ne pose pas de soucis (tout comme la consommation raisonnable de ces produits ne pose pas de problèmes dans la vie courante et ne cause pas de souffrances, critères mêmes des addictions).

        Ce que l’on sait : les (ex)fumeurs ne réagissent pas à la nicotine de la même façon que les jamais-fumeurs.

        Selon où en sont les cobayes dans leur arrêt du tabac et dans la consommation de nicotine, cette expérience peut au mieux montrer ce que l’on sait déjà et au pire mettre en péril des arrêts du tabac pas encore solides…

        Le fait de rencontrer des soucis pour cesser de consommer un produit pendant une semaine n’est pas un critère majeur de risque et est déjà connu concernant la nicotine. Selon les gens il s’applique à tous les produits sucrés (quoique la compensation soit facile vu le nombre de produits avec des sucres ajoutés), à la plupart des excitants, à la viande, etc.

        Au lieu de faire des études à charge (une étude qui inscrit des objectifs règlementaires est par nature peu ou pas scientifique, quand elle déploie une méthodologie absurde elle est totalement à charge), on ferait mieux de se demander comment maximiser les arrêts du tabac car les substituts si “safe” de la FDA ont un taux d’échec de 95% dans leurs conditions actuelles de prescription, et ça c’est solidement démontré.

        • Y E S dit :

          Rien à ajouter à cette réponse parfaite…

          Je m’interroge sur la compréhension du problème par la FDA quand je lis à la fin de l’article qu’elle semble assimiler addiction et nocivité…???

          • Falken Vape dit :

            Oui car l’addiction (répéter quelque chose pour soulager des maux alors que cela ne les soulage pas réellement mais les aggrave ou/et cause des maladies plus graves) est une maladie, d’où nocivité directe ou indirecte.
            On confond souvent addiction et dépendance (ça ne cause pas de choses graves, voire cela soulage, mais la consommation n’est pas forcément souhaitée ou cause des problèmes).
            On confond souvent dépendance et plaisir/goût (la consommation est souhaitée et ne cause pas de réels problèmes).
            On notera que souvent les problèmes sont orchestrés par ceux qui prétendent que c’est une dépendance et que les maladies sont souvent causées par la règlementation déplacée ou excessive induisant une prise de risque excessive.
            On remarque aussi que ceux qui parlent de dépendance et d’addiction ont souvent tendance à ne pas adresser les maux d’origine mais plutôt le comportement “divergent” de leur idéologie (en cela ils sont eux-mêmes en train de succomber à une addiction à l’échelle sociale mais bon, la poutre et la paille).

        • Remz dit :

          Et ce que l’on ne sait pas, c’est s’il y a des symptômes de sevrage ou pas (bon ça on connaît la réponse), mais surtout s’il sont plus ou moins importants/incommodants… Que ceux éprouvés les d’un arrêt du tabac.
          C’est une donnée scientifique qui a sa valeur, comme une autre.
          Le fait de juger -à priori- cette étude à charge, c’est quand même aller un peu vite, ses résultats peuvent très bien influencer certains décideurs dans un sens positif pour les va porteurs.
          Mais ça on n’en sait rien non plus.
          On ne peut pas étiqueter une étude qui n’est même pas encore conduite sur la base d’un simple communiqué de presse, c’est un peu rapide quand même non ?

          • Falken Vape dit :

            On sait qu’il y a ces symptômes, même sur les substituts, c’est écrit sur la notice et la baisse progressive intégrée dans les pratiques des tabacologues avant l’arrêt.

            Le problème n’est pas de se poser la question mais de faire un protocole volontairement inadapté (l’auteur de l’étude est un spécialiste, ce n’est pas par naïveté qu’il fait arrêter brutalement et observe sur si peu de temps).

            Le communiqué est issu de l’Université, ce n’est pas une news mais une annonce explicite qui affirme que

            “If the study finds significant withdrawal, labeling may be needed to warn purchasers of e-cigarettes of this possibility, plus withdrawal problems should be included in risk/benefit assessments of e-cigarettes. On the other hand, if the current study shows that stopping e-cigarettes does not cause withdrawal, this would make it easier for the FDA to approve them as a way to quit smoking or as a less harmful way of smoking”

            i.e. si la vape ne produit pas les effets que produisent gommes, patchs et spray et seulement si cette quasi-impossibilité est remplie, alors elle pourrait (peut-être) être approuvée pour quitter le tabac.

            Enfin l’Université fait partie de TCORS, donc financée (on parle en centaines de millions de dollars) pour justifier les actions de la FDA.

          • Remz dit :

            Ecoute, on n’est pas d’accord c’est une chose, perso je pense qu’une telle étude peut-être intéressante, pas toi, OK. C’est pas un problème.
            Mais ne parle pas du protocole et de sa durée, on n’en sait absolument rien.
            Et on ne peut pas dire que l’annonce affirme quoi que soit, quand le paragraphe cité comporte 5 formules qui induisent le conditionnel.
            Les études, il faut bien les financer, que soit soit par du crowdfounding comme Farsalinos, par un labo, des fonds publics, des entreprises privées …
            AUCUN de ces financements ne peut garantir l’objectivité d’une étude. Par contre, notre relecture des résultats et surtout l’analyse de gens comme Farsalinos ou Dautzenberg qui s’y met, ça c’est important.
            Par contre, ce qu’en font les politiques et/ou les décideurs de tout poil, c’est une autre affaire, c’est sûr, difficile voir impossible d’accepter parfois.
            Mais je ne jetterai pas le bébé avec l’eau du bain alors que je n’ai pas encore rempli la baignoire.