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La vérité toute nue sur les blogueuses vape

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Il est parfois difficile de se distinguer dans l’univers foisonnant de la vape. Fort heureusement, les vieilles recettes fonctionnent encore et les solutions faciles pour attirer l’attention d’une partie des consommateurs aussi. Enlevez vos fringues, je vais vous expliquer.

Brainstorming

“Bon, les gars, on a un nouveau liquide à lancer. On va le sortir en semaine 37, on a étudié le truc, c’est la période la plus calme” explique le chef.
“Calme, ça veut dire quoi ?” demande le bras droit.
“Il n’y a que 547 liquides concurrents qui sortiront cette semaine là” répond fièrement le chef.
“D’accord. Bon, notre profil aromatique, c’est ‘’un liquide fruité exotique sur un gâteau tout frais sorti de four avec une pointe de fraîcheur qui vous surprendra’’. C’est ça ?” demande le responsable marketing.
“Ouais, comme d’habitude, mangue, gâteau et menthol, quoi” répond l’aromaticien.
“Et, sur les 547 liquides concurrents qui vont sortir, il y en a combien qui vont ressembler au nôtre ?” demande le responsable marketing.
“Euh… 547.” répond le chef, gêné. “Mais” ajoute-t-il aussitôt devant l’air désolé du responsable marketing, “j’ai l’arme absolue.” Se tournant vers la porte, il appelle “Cindy, vient ici, s’il te plaît”.
Une jeune femme entre dans la pièce et salue l’assemblée d’un bonjour timide. “Voici Cindy” explique fièrement le chef “C’est notre arme absolue pour nous distinguer parmi la concurrence”.
“Et comment ?” demande le responsable marketing.
Le chef fait alors un grand sourire “Cindy, enlève tes vêtements, je vais leur expliquer.”

L’arme presque absolue

Une fraise sauvage avec une pointe de crème et une touche gourmande qui ravira vos papilles.

Il existe, et les étudiants en commerce l’apprennent dès la première matinée de leur premier jour d’école, une façon d’attirer l’attention d’une partie des clients potentiels à peu de frais. En réalité, l’arme est déjà dans le client, il n’y manque que le détonateur. Cette arme, c’est la testostérone, le détonateur, c’est une fille, et pour amorcer l’ensemble, il suffit de la faire se déshabiller.

Vous noterez tout de suite un point essentiel : cela ne fonctionne que sur les messieurs et laisse les dames indifférentes.

Bon, si l’on veut vraiment pinailler, il faudra signaler que cela ne fonctionne pas absolument sur tous les messieurs et que cela ne laisse pas absolument toutes les dames indifférentes. 

Ce mouvement n’a rien d’étonnant provenant des Etats-Unis, patrie des armes, des bikers, des Harley et des pin-up, tout ça parce que cet article ne vous épargnera aucun cliché. Il semble plus déplacé sous nos contrées, même si les habitants de certains pays européens se sont faites de solides réputations de petits polissons.

Plus précisément, quelques blogueuses généralement spécialisées dans les liquides ont tendance à mettre en avant leurs appas féminins, bien au-delà de la coquetterie naturelle et pardonnable. Tout ceci par opposition aux blogueuses vape qui n’éprouvent pas le besoin d’en faire des tonnes tout simplement parce que ce qu’elles disent est intéressant.
En fait, on peut presque aboutir à l’axiome « moins il y a de tissu, plus c’est vide ».

La botte en touche

Un tabac blond sec relevé par des fruits à coque parfaitement torréfiés.

Prenons l’exemple de cette blogueuse transalpine que j’ai suivi quelques temps à seules fins de documentation. Le premier constat, c’est que la barrière de la langue ne pose ici aucun problème : l’intégralité de ses publications se résume à une photo d’elle avec le liquide qu’elle souhaite mettre en valeur.

D’emblée, son plan marketing laisse entrevoir des failles dans la monétisation de son projet. En effet, au vu des photographies, il apparaît flagrant que, si elle est confortablement pourvue en liquides et matériels de vape, en revanche, elle ne gagne pas assez de sous pour s’acheter des vêtements. Heureusement que le climat italien est clément.

Le pire, c’est que ça marche : un salon de vape de la péninsule en a fait son invitée d’honneur. Pas pour faire une conférence, s’entend. Juste pour être là. D’ailleurs, l’affiche annonce la couleur : la demoiselle y apparaît en pied, habillée comme un mannequin de Victoria’s Secret.

Là ou les demoiselles de chez Victoria’s Secret peuvent expliquer que vendre de la lingerie, c’est leur métier, à moins que cette jeune femme ne souhaite promouvoir l’utilisation du e-liquide comme substitut à l’huile de massage corporel, sa logique est quelque peu opaque.

Certains pourront constater avec amusement qu’au lendemain de la révélation de ladite affiche, le nombre de “participera” sur la page Facebook du salon a fortement augmenté. Preuve que ça marche ? Oui, dirons certains. Ce à quoi les esprits chagrins pourront rétorquer que le Vapexpo de Lille a fait un carton, avec comme atout le plus sexy Phil Busardo.

Entendons nous bien : Phil Busardo est un blogueur respecté, à raison, c’est quelqu’un d’extrêmement compétent, en plus d’être très sympathique dans la vraie vie. Ses qualités sont multiples, tout le monde s’accordera là dessus, mais il faut reconnaître que, comme atout sexy, il ne fait pas le poids face à une italienne à demi nue.

Et l’autre moitié ?

Ce pop corn custard fera les délices de votre soirée cinéma.

Mettons à part cette autre blogueuse transalpine qui fait des revues où elle parle beaucoup, très rapidement, à la façon des italiens. Nous la mettrons à part parce qu’elle a l’air d’avoir des choses à dire. Il est surprenant de constater, lorsqu’on regarde les ‘j’aime’ sur ses publications, que tant d’hommes français parlent si couramment Italien. Cela vient contredire la mauvaise réputation des français en terme de langues étrangères, et n’a sans doute rien à voir avec les décolletés abyssaux dont elle pare ses appas opulents.

Comme me le confiait quelqu’un un jour “Je ne comprend rien à ce qu’elle raconte, mais je peu l’écouter pendant des heures”.

Ceci dit, cette forme de communication laisse de côté une partie importante des vapoteurs : les vapoteuses. Ces dernières restent définitivement hermétiques au charme déployé par ces nouvelles blogueuses, sous le prétexte tout simplement parce qu’elles aiment bien, quand elles vont chercher sur un blog un renseignement sur un produit, avoir les renseignements sur ce produit. Elles ne peuvent que constater, désabusées, qu’en matière de vape, connaître la marque de lingerie de la blogueuse et sa taille ne leur sera d’aucune utilité.

Ce qui les agace. C’est compréhensible.

Pourtant, elles n’ont pas à se plaindre. La France fut pionnière en matière de blogging déshabillé, avec un reviewer qui testait les liquides torse nu. D’accord, il n’avait pas de lingerie, mais il avait un matelas. 

La conclusion de tout ceci ? Il n’y en a pas. C’était juste pour dire aux gars qui prétendent se documenter sur la vape avec des blogueuses déshabillées : laissez tomber, vous êtes repérés.

Cet article d’humour n’engage que le point de vue de son auteur et la rédaction du Vaping Post décline toute responsabilité dans d’éventuels incidents diplomatiques qu’il pourrait occasionner.