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La vape peine à s’installer en Iran, un pays où l’on fume beaucoup

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La prévalence du tabagisme en Iran n’a jamais été aussi forte. En 2016, près de 65 milliards de cigarettes auraient été grillées pour des revenus totaux estimés à 2,8 milliards de dollars.

Chaque année, 60 000 personnes perdraient la vie à cause du tabagisme ou du tabagisme passif dans ce pays. Qu’en est-il de la cigarette électronique en Iran ?

Peu de recherches ont été menées sur l’usage de la cigarette électronique dans la République Islamique. On en compte vraisemblablement qu’une seule qui a été évoquée dans nos colonnes en version anglaise http://www.vapingpost.com/2017/01/09/iran-a-vain-effort-to-review-scientific-literature-on-ecigs/

On apprend notamment à sa lecture que les scientifiques d’une prestigieuse école de Téhéran concluent à la nocivité des vapoteuses et contestent sa promotion comme une alternative aux cigarettes conventionnelles. En l’absence d’autres études sur ces dispositifs, les médias iraniens sont forcés de relayer les travaux réalisés dans les pays étrangers.

En 2017, les iraniens qui se connectent sur Google peuvent atterrir sur des boutiques en ligne leur proposant des cigarettes électroniques de marques connues comme Eleaf ou encore Aspire, à des tarifs certes plus élevés qu’en Occident. A titre d’exemple, on peut trouver sur le marché américain une Subox à 59 dollars, alors qu’elle serait distribuée à 121 dollars en Iran. Si l’on navigue sur des boutiques locales, on peut se procurer des e-liquides à 13 dollars.

La popularité croissante de ces produits se vérifient aussi sur Google Trends. L’expression “cigare électronique” a été 4 fois plus recherchée ces 12 derniers mois en Iran par rapport à l’année 2013.