Cinq grands fabricants de cigarettes électroniques se sont rassemblés à Hong Kong et ont créé une association, l’Asian Vape Association (AVA), pour défendre la vente des vaporisateurs rapporte le South Morning China Post.
Ces professionnels souhaitent contrer le projet du gouvernement local qui envisage d’interdire la vente de ces produits comme évoqué le mois dernier.
Le gouvernement de cette région, indépendant financièrement du gouvernement chinois et qui gère uniquement la politique de Hong Kong, doit présenter son projet visant à prohiber ces produits à l’occasion d’un conseil législatif organisé plus tard dans l’année. L’AVA espère pouvoir négocier avec les autorités et les sensibiliser à leur cause d’ici là.
Il reste difficile à l’heure actuelle de savoir si ce mouvement politique est localisé à la région administrative de Hong Kong où si il peut s’étendre à l’ensemble du territoire chinois.
Sophia Chan Siu-chee, Professeur à la faculté de médecine de Hong Kong affirme que beaucoup de vaporisateurs contiennent des substances addictives et dangereuses pour la santé, et qu’il y a peu d’éléments montrant qu’ils ont contribué à diminuer la consommation tabagique.
Nav Lalji, un des fondateurs de l’AVA, indique que l’association est composée aussi bien de vendeurs, de distributeurs et de fabricants, et qu’elle représente actuellement 70% du marché local de la cigarette électronique. Le gouvernement doit selon lui “réglementer et non interdire les vaporisateurs” s’il est préoccupé par d’éventuelles substances nocives que contiendraient ces produits. Nav Lalji encourage néanmoins l’interdiction de la vente aux mineurs. Par ailleurs, il regrette que de nombreuses vapoteuses de piètre qualité soient présentées comme des bonbons et vendues dans des petits centres commerciaux très fréquentés par les jeunes.
À Hon Kong les cigarettes électroniques sont en vente libre mais tout dispositif contenant au moins 0,1% de nicotine doit être enregistré en tant que médicament au près du département de Santé.
Si les souhaits d’Antonio Kwong Cho-shing (Président du HK Council on Smoking and Health) sont pleinement entendus, l’impact d’une interdiction sur le territoire chinois pourrait avoir de lourdes répercutions sur le marché mondial de la cigarette électronique puisque la grande majorité du matériel provient de ce pays, et plus particulièrement de la Province de Shenzhen.
Salut Ghyslain.
Pour ce qui concerne l’avant dernier paragraphe, es-tu réellement sûr que le VP soit en vente libre à Hong Kong? On a des amis français qui y travaillent, y’a soi-disant pas une boutique dans la rue qui vend ces produits. La communauté française se serre les coudes et se fait livrer du matos intitulé “cadeau” par site internet interposé. Je leur ai moi-même envoyé des réserves de DIY … Ou sinon, ils attendent d’être en vacances en France pour se ravitailler en liquide et en matos …
Légalement, seule la vente des cigarettes électroniques SANS nicotine est libre et sans limitation d’âge.
Voui Nathalie, mais alors pourquoi nos copains ne trouvent pas UNE boutique sur place? Sont obligé de jouer les “French Connection” pour avoir matos et liquides …!
J’ai répondu mais, le message a disparu. En tout cas, pour tes copains à HK, quelques shops existent mais ils n’ont pas vraiment pignons sur rue (prix des loyers oblige). On peut les trouver en cherchant un peu sur le web.
On connait les fabricants concernés? Kanger? Joyetech?
En ce qui concerne le dernier paragraphe, Hong Kong étant une zone administrative spéciale (SAR), elle n’est pas régit par les meme loi que la RPC. Toute décision prise à HK n’a donc pas d’impact sur ce qui se passe à Shenzhen.
Merkiiiii pour eux, vraiment 🙂