Le gouvernement italien vient d’autoriser l’usage de la cigarette électronique dans les lieux publics, à l’exception des écoles. Une décision qui devrait favoriser la démocratisation de cette méthode de réduction des risques chez nos voisins transalpins.
Vapoter dans un bus à Rome est désormais possible
Vapoter en public n’était plus autorisé il y a encore quelques jours en Italie mais la donne a changé chez les Transalpins. Umberto Veronesi, Directeur scientifique de l’institut européen d’oncologie, avait clairement montré son désaccord avec les autorités de son pays qui avait décidé de l’interdiction de la cigarette électronique dans les lieux publics.
“Il est évident que la meilleure chose serait de ne pas inhaler rien d’autre que de l’air pur, cependant, pour ceux qui ont une dépendance à la nicotine, ou qui prennent plaisir à fumer, la cigarette électronique est une amélioration sensible de leur qualité de vie” avait-il affirmé.
L’oncologue est clairement pour cette aide à l’arrêt de la cigarette traditionnelle, selon lui “il y a des études bien documentées, deux professeurs Américains et un de Catane montrant que la e-cig peut aider à arrêter de fumer. Une autre preuve est également la chute des ventes de tabac. Pourquoi tant de rage contre les cigarettes électroniques ?”
Les italiens peuvent désormais vapoter depuis le 12 novembre en toute légalité dans les transports en communs ou dans leurs bureaux selon le journal officiel du gouvernement (http://www.gazzettaufficiale.it/). En revanche, la cigarette électronique n’est pas autorisée dans les enceintes des établissements scolaires.
Alors qu’en France, la promotion du produit est censée être interdite, la publicité est bien autorisée sous toutes les formes chez nos voisins Transalpins, ce qui devrait favoriser le décollage du marché de la cigarette électronique.
Néanmoins l’attractivité du produit n’est pas aussi importante que dans l’hexagone. L’e-cigarette est taxée en Italie, les prix de vente sont beaucoup plus importants comparativement à la France. On compte néanmoins selon certaines sources 1,5 millions de vapoteurs italiens pour un marché qui pèserait déjà plus de 350 millions d’euros.
Source : http://www.vapeadores.com/2013/11/italia-cigarrillos-electronicos-permitidos/ et http://www.lasantepublique.fr/legislation-et-reglementation-sanitaires/11112013,l-italie-autorise-la-cigarette-electronique-dans-les-lieux-publiques,837.html
Eh, ils sont plus réactifs et moins bornés que nous les italiens ! Bravo à eux, espérons qu’ils soient un exemple pour le reste de l’Europe communautaire.
Reste que leur réalité d’aujourd’hui – des eliquides taxés par l’État et donc plus onéreux – est notre promesse d’avenir.
Il suffit de voir la baisse historique non pas de la seule consommation, mais surtout des rentrées fiscales liées au tabac pour en avoir la prémonition quasi certaine. Naguère, la consommation baissait gentiment à chaque hausse de prix, mais elle était toujours compensée en termes de taxes par le prix en hausse justement .
Les 8 ou 9% exceptionnels de baisse de consommation récente de la tueuse ayant créé un vrai trou dans le budget déjà bien malade de l’État, on peut se préparer en France à payer bien plus cher pour le plaisir de la vapote – et pour l’arrêt du tabac bien sûr – à très brève échéance .
Je suis sur que si on taxe le produit a hauteur du tabac comme en italie alors soudainement le gouvernement ne s’opposeras plus du tout a sa vente, sa consommation et sa promotion.
si les E-LIQUIDES ce trouvent taxés et apparentés au produits du tabac (comme)c’est désormais le cas au USA,j’ai très peur que comme bien souvent la france ce calque sur le modèle américain qui fait malheuresement office de référence en matière de loi et d’ammendement(la liste d’éxemple est ci longue qu’elle ne tiendrai pas dans un poste),les retombés négatives pour les défenseurs de l’e-cigarette marquerai lafin de la lune de miel pour la vapote(plus de DIY,plus d’exportation et importation,liquide standardisé a la compositon incertaine car secret de fabrication(avec pourquoi pas ajout de sales additifs rendant plus accro a la nicotine comme pour les produits du tabac,fermeture de toutes les petites PME productrices de vapoteuses de qualité(qui ne pourront pas s’aligner sur les les cahiers des charges strict imposé par l’état,mort de centaines d’emploies,fin de la saine compétition des marques d’E-CIG de qualité,et j’en passe!) moi qui voulait justement joué
au petit chimiste en créant mes propres DIY,je ne voie pas comment je pourrait commandé des bouteilles ou flacons chargé en nicotine base,qui seront surement interditent a lavente(sauf license proféssionnel) si cette stupid loi passe,les prix des liquides subiront les memes inflations annuele ou bisannuel,qui sont déja pratiqué sur le tabac,et au finale comme d’habitude les pauvres en seront les premiere victimes,l’e-cigarette produit magique de la réduction des risque,deviendra un jouet pour riche…….S’IL VOUS PLAIT,DITES MOI QUE JE ME TROMPE!!!
J’espère que tu te trompes !
Ou alors, il faudra bien monter au créneau
Pour taxer le tabac, l’État a toujours plus ou moins joué sur le fait que c’était lié à sa nocivité.
Dans le cas des e-liquides, il faudra d’abord prouver cette soit-disant nocivité. Car même gavé à la nicotine, leur nocivité n’est pas prouvée.
La nicotine est addictive, mais la caféine aussi. Mais ni l’une ni l’autre ne sont cancérigènes.
Aujourd’hui, les e-liquides sont déjà taxés…. à 19,6% et c’est bien assez
exact! je trouve que les e-liquides sont déja assez chère,si ils augmentent (5,90euros les 10ml c’est déja pas mal!) l’engoument de la e-cig risque de stoper voire diminuer! j’éspère moi aussi me tromper mais l’histoire ne me rend pas optimiste concernant ce point… bonne vapote paulo!
Faites comme moi, rejoignez l’AIDUCE!
Bonne vapote à toi mighty yo