Un manquement à son devoir de « dévotion au travail » selon la compagnie qui l’emploie.
Un tabagisme qui coûte cher
La situation paraît inimaginable chez nous, et pourtant elle est vraie. Comme le rapporte le quotidien japonais The Mainichi, un employé du gouvernement préfectoral d’Osaka, au Japon, vient d’être condamné à une réduction de salaire de 10 % pendant six mois, ainsi que l’ordre de restituer 1,44 million de yens (près de 11 000 euros), pour avoir pris des pauses cigarette pendant le travail au cours des 15 dernières années. Au total, l’homme âgé de 61 ans aurait pris 4 512 pauses, soit environ une par jour. Selon le gouvernement, il aurait ainsi passé 355 heures et 19 minutes à fumer, au lieu de travailler.
L’enquête ayant mené à cette sanction avait débuté au mois de septembre 2022 suite à un « tuyau anonyme ». Celui-ci avait mené à l’avertissement de l’employé mis en cause ainsi qu’à sa surveillance. L’homme aurait malgré tout continué de fumer sur son temps de travail, constituant ainsi un défaut de « dévotion à son travail ».
Ce n’est pas la première fois qu’une affaire de ce type se produit. En 2018, un fonctionnaire de 64 ans avait été condamné par la société publique de distribution d’eau. L’employé avait été reconnu coupable de quitter son poste de travail pendant trois minutes chaque semaine, pour partir s’acheter à manger. Pour ce manquement s’étant produit entre les mois de septembre 2017 et mars 2018, il avait été condamné à la perte d’une demi-journée de salaire.
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