Les inhalateurs de nicotine, aussi appelés inhaleurs, font partie des thérapies de substitution nicotinique destinées à aider les fumeurs à arrêter de fumer. Ces dispositifs uniques permettent de simuler l’acte de fumer tout en délivrant une dose contrôlée de nicotine. Reconnus pour leur efficacité, ils offrent une alternative à la fois comportementale et pharmacologique en répondant à la fois à la dépendance physique et aux habitudes gestuelles du fumeur.

Testez votre dépendance à la cigarette

Bien choisir son taux de nicotine est primordial pour réussir à se sevrer du tabac avec un substitut. Nous vous proposons une version électronique d’un questionnaire scientifiquement validé pour connaître votre niveau de dépendance et adapter votre dosage en nicotine.

Je passe le test

Origines et développement

Les inhalateurs permettent de conserver le geste de fumer, ce qui les rend particulièrement intéressants pour le sevrage tabagique. Photo : Vaping Post© 

Les inhalateurs de nicotine ont été développés dans les années 90 pour répondre au besoin d’un substitut nicotinique qui prendrait en compte à la fois la dépendance physique à la nicotine et les habitudes comportementales liées au tabagisme. Ce dispositif a été conçu pour imiter le geste de porter une cigarette à la bouche, une composante importante de la dépendance comportementale chez les fumeurs et qui explique notamment l’efficacité de la cigarette électronique pour le sevrage tabagique. L’objectif était de fournir une alternative qui ne se contenterait pas de délivrer de la nicotine mais qui offrirait également un soutien psychologique en simulant les rituels et les habitudes tabagiques.

Le premier inhalateur de nicotine a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) en 1997.1 Il a été développé par Pharmacia & Upjohn puis commercialisé par McNeil Consumer Products. Aujourd’hui développé par Nicorette®, il se distingue des autres formes de substituts nicotiniques comme les gommes à mâcher ou les patchs grâce à sa capacité à reproduire partiellement l’acte de fumer. Cette approche plus complète en fait une solution idéale pour les fumeurs ayant une forte composante comportementale dans leur dépendance.

Depuis son introduction, l’inhalateur a gagné en popularité, en particulier chez les fumeurs qui trouvent que les patchs ne comblent pas suffisamment l’envie de fumer.

 

Les inhalateurs de nicotine en bref

  • Ils augmentent les chances d’arrêter de fumer par rapport à aucune aide.
  • En imitant le geste, ils apportent un soutien comportemental supplémentaire par rapport aux autres substituts nicotiniques.
  • L’absorption de nicotine est plus lente que lors du tabagisme, ce qui peut être frustrant pour certains fumeurs.
  • Le coût de cette méthode de sevrage tabagique est plus élevé que la moyenne de par la nécessité d’acheter de nombreuses cartouches contenant la nicotine.

 

En quoi consiste le traitement avec les inhalateurs ?

Les inhalateurs de nicotine sont les seuls substituts nicotiniques traditionnels qui apportent aussi une aide comportementale. Photo : Vaping Post©  

Le traitement avec un inhalateur de nicotine consiste à utiliser un petit dispositif, parfois en forme de cigarette, qui contient une cartouche remplie de nicotine. Lorsque l’utilisateur inhale, une petite dose de nicotine est libérée. Cette méthode permet de répondre à la fois aux symptômes de sevrage physique et au besoin psychologique de simuler l’acte de fumer. Contrairement aux cigarettes électroniques, les inhalateurs délivrent un aérosol contenant uniquement de la nicotine.

Mode d’action

L’inhalateur fonctionne en délivrant de la nicotine qui est ensuite absorbée par la bouche et la gorge plutôt que par les poumons.2, 3, 4 Lorsque le fumeur inhale, la nicotine se dépose sur les parois buccales et les muqueuses se chargent de son absorption. Ce procédé crée une absorption plus lente de la nicotine par rapport à une cigarette, ce qui évite les pics rapides de nicotine dans le sang qui participent à entretenir la dépendance tabagique. Ce mécanisme d’administration permet de maintenir un niveau modéré de nicotine dans le sang. Globalement, les inhalateurs de nicotine fonctionnent de la même manière que les gommes à mâcher, le geste de fumer en plus.

Posologie

Le traitement avec un inhalateur de nicotine commence généralement avec une utilisation fréquente d’environ 6 à 16 cartouches par jour en fonction de la dépendance du fumeur. Une cartouche est équivalente à 4 cigarettes.

Chaque cartouche contient environ 10 mg de nicotine mais seulement une fraction (2 mg environ) est réellement absorbée lors de chaque séance d’inhalation d’une durée d’environ 20 minutes. Il est recommandé d’utiliser l’inhalateur chaque fois qu’une envie de fumer se manifeste, en prenant de petites bouffées régulières. Le traitement dure en général 12 semaines avec une réduction progressive de l’utilisation pour sevrer doucement l’utilisateur de la nicotine.

Comment fonctionne ce traitement ?

Le traitement par inhalateur fonctionne en reproduisant à la fois la sensation physique et gestuelle du tabagisme tout en fournissant de la nicotine pour atténuer les symptômes de sevrage. L’absorption plus lente de la nicotine permet de contrôler la dépendance sans provoquer de pics brusques dans le sang.2, 4 L’inhalateur permet aussi au fumeur de conserver une partie du rituel comportemental lié à la cigarette, un facteur souvent crucial pour les personnes qui ont des habitudes bien ancrées autour du tabagisme.

Efficacité des inhalateurs

L’inhalateur de nicotine se porte à la bouche de la même manière qu’une cigarette. Photo : Vaping Post© 

Les inhalateurs de nicotine ont montré leur efficacité dans plusieurs études cliniques, notamment lorsqu’ils sont utilisés dans le cadre d’un programme de sevrage complet incluant un soutien comportemental.5, 6, 7, 8 Selon une méta-analyse réalisée par l’organisation Cochrane,9 l’utilisation d’inhalateurs de nicotine augmente de 50 à 70 % les chances d’arrêter de fumer par rapport à l’absence de tout traitement. Cette augmentation du taux de succès s’explique notamment par la capacité des inhalateurs à répondre à la fois aux symptômes de sevrage physique, grâce à la délivrance contrôlée de nicotine, et aux déclencheurs comportementaux liés aux habitudes de fumer, grâce au geste.

Les inhalateurs reproduisent en partie l’acte de fumer ce qui aide les utilisateurs à combler le besoin gestuel souvent associé au tabagisme. Ce lien comportemental est un facteur clé pour les fumeurs, en particulier ceux qui associent la cigarette à des moments spécifiques de la journée (comme les pauses au travail, le café au réveil, etc). Des études montrent que les personnes qui utilisent des inhalateurs tout en bénéficiant d’un soutien psychologique ou comportemental ont de meilleures chances de succès à long terme car ils leur permettent de traiter non seulement la dépendance physique mais aussi les aspects psychologiques et comportementaux de l’addiction.9, 10, 11, 12, 13

D’autres recherches ont également démontré que l’efficacité des inhalateurs est comparable à celle des gommes ou des patchs nicotiniques mais avec l’avantage supplémentaire de répondre aux besoins comportementaux.14, 15, 16 Leur efficacité dépend en revanche de la régularité de l’utilisation et de l’engagement du fumeur à suivre un plan assez structuré. En combinant les inhalateurs avec un accompagnement médical ou thérapeutique, les fumeurs peuvent mieux gérer les tentations et les déclencheurs qui provoquent souvent des rechutes dans le tabagisme.

Les avantages

  • Simule le geste de fumer : l’un des principaux avantages des inhalateurs de nicotine est leur capacité à reproduire le geste de fumer, un élément comportemental clé pour de nombreux fumeurs.
  • Dose ajustable : l’utilisateur peut ajuster la dose de nicotine en fonction de ses besoins, ce qui permet un contrôle plus flexible.
  • Dispositif discret : l’inhalateur peut être utilisé dans des environnements où fumer n’est pas autorisé, offrant ainsi une alternative pratique.

Les inconvénients

  • Absorption lente : l’absorption de nicotine par l’inhalateur est plus lente que par une cigarette, ce qui peut frustrer certains utilisateurs qui s’attendent à un soulagement immédiat des symptômes de sevrage.
  • Irritations : l’utilisation fréquente peut provoquer des irritations dans la bouche ou la gorge, ce qui peut limiter l’adhésion au traitement pour certaines personnes.
  • Coût : le coût du traitement avec des inhalateurs peut être plus élevé que d’autres formes de substitution en raison de la nécessité de remplacer régulièrement les cartouches de nicotine.

Quelques études sur les inhalateurs de nicotine

Moore et al. (2009)5

Titre : Effectiveness and safety of nicotine replacement therapy assisted reduction to stop smoking: systematic review and meta-analysis
Publication : The BMJ
Résumé : cette méta-analyse évalue l’efficacité et la sécurité des thérapies de remplacement de la nicotine, y compris l’inhalateur, pour aider à la réduction du tabagisme.
Résultat : l’utilisation de thérapies nicotiniques augmente significativement les chances d’abstinence à long terme.

Hartmann-Boyce et al. (2013)6

Titre : Efficacy of interventions to combat tobacco addiction: Cochrane update of 2012 reviews
Publication : Addiction
Résumé : cette revue Cochrane résume les interventions contre la dépendance au tabac, y compris les thérapies combinant soutien comportemental et inhalateurs de nicotine.
Résultat : les interventions combinées augmentent les chances de succès du sevrage tabagique.

Aveyard et al. (2012)7

Titre : Brief opportunistic smoking cessation interventions: a systematic review and meta-analysis
Publication : Addiction
Résumé : cette étude examine l’impact de l’inhalateur de nicotine dans le cadre d’interventions brèves et opportunistes contre le tabagisme.
Résultat : l’inhalateur de nicotine améliore significativement les taux d’abstinence lorsqu’il est offert avec un soutien comportemental.

Bryant et al. (2011)8

Titre : A systematic review and meta-analysis of the effectiveness of behavioural smoking cessation interventions
Publication : Addiction
Résumé : cette revue évalue l’efficacité des interventions comportementales pour cesser de fumer dans les populations vulnérables.
Résultat : le soutien comportemental combiné aux inhalateurs de nicotine augmente les chances de succès chez les fumeurs vulnérables.

Stead et al. (2016)9

Titre : Combined pharmacotherapy and behavioural interventions for smoking cessation
Publication : The Cochrane Database of Systematic Reviews
Résumé : cette étude examine l’effet de la combinaison de thérapies pharmacologiques (dont l’inhalateur de nicotine) avec le soutien comportemental.
Résultat : l’approche combinée augmente les taux de réussite du sevrage tabagique de 50 à 70 %.

Les limites des inhalateurs pour arrêter de fumer

L’absorption lente de la nicotine qu’ils contiennent rend les inhalateurs différents des cigarettes. Photo : Vaping Post© 

Les inhalateurs de nicotine, bien qu’efficaces dans la gestion de certains aspects du sevrage tabagique, présentent des limites qui peuvent réduire leur efficacité pour certains fumeurs.

L’une des principales limites est l’absorption relativement lente de la nicotine. Contrairement aux cigarettes qui délivrent rapidement de la nicotine aux poumons et au cerveau, l’inhalateur distribue la nicotine principalement à travers les muqueuses de la bouche et de la gorge, ce qui entraîne une absorption plus graduelle. Pour les fumeurs ayant une forte dépendance, cette absorption plus lente peut ne pas offrir un soulagement aussi immédiat des symptômes de sevrage, ce qui rend l’inhalateur moins satisfaisant comparé à d’autres options comme les cigarettes électroniques ou les substituts à absorption plus rapide comme les sprays.

Bien que l’inhalateur aide à reproduire le geste de fumer, il ne traite pas les déclencheurs psychologiques profonds liés au tabagisme. Des situations de stress, des habitudes sociales ou des moments particuliers peuvent provoquer des envies de fumer qui ne sont pas gérées par la simple délivrance de nicotine. Sans un soutien psychologique ou comportemental, les fumeurs peuvent avoir du mal à surmonter les déclencheurs de ce type. C’est pourquoi l’inhalateur fonctionne mieux lorsqu’il est intégré dans un programme de sevrage plus global qui comprend des thérapies comportementales.10, 13, 14, 17, 18

L’usage fréquent de l’inhalateur peut également poser des problèmes pratiques. Le dispositif doit être utilisé régulièrement pour maintenir un niveau stable de nicotine dans le corps et certains fumeurs peuvent trouver cette fréquence d’utilisation un peu contraignante. Par comparaison, des méthodes comme les patchs, qui libèrent de la nicotine en continu sur une période de 24 heures, nécessitent moins d’efforts quotidiens. 

En conclusion

Les inhalateurs de nicotine représentent une alternative innovante pour les fumeurs qui cherchent à arrêter de fumer puisqu’ils offrent une solution à la fois pharmacologique et comportementale. En imitant l’acte de fumer tout en délivrant de la nicotine de manière contrôlée, ils permettent de gérer efficacement à la fois la dépendance physique à la nicotine et le besoin gestuel lié à la cigarette. Cette combinaison en fait un outil intéressant, particulièrement pour les fumeurs qui ont besoin de simuler les habitudes gestuelles associées au tabagisme.

Les inhalateurs ne sont pour autant pas adaptés à tous les profils de fumeurs, notamment ceux qui ont une forte dépendance nécessitant une absorption rapide de nicotine.

Leur efficacité est maximisée lorsqu’ils sont intégrés dans un programme de sevrage complet qui inclut un soutien psychologique ou comportemental pour traiter les aspects émotionnels et comportementaux de la dépendance.

Bien qu’ils ne soient pas universels, les inhalateurs augmentent considérablement les chances de succès dans le cadre d’une approche globale en soutenant les fumeurs dans leur parcours vers l’arrêt du tabac.

Cet article ne constitue pas un avis médical. En cas de doute, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.

Les autres méthodes pour arrêter de fumer

Méthode Notre avis
L’arrêt sans aide

Non recommandé

Moins de 5 % des fumeurs parviennent à arrêter de fumer avec cette méthode. Des symptômes de sevrage difficilement supportables.
La cigarette électronique

Recommandé

Permet de gérer la dépendance physique à la nicotine tout comme les mécanismes psychiques de l’addiction. La méthode reconnue par la science comme étant la plus efficace pour arrêter de fumer. Nécessite d’être régulièrement utilisée pour maintenir un taux de nicotine stable dans le sang. Permet de remplacer le tabagisme.
Les patchs de nicotine

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Possibilité de les coupler avec une cigarette électronique ou un substitut nicotinique à absorption rapide. Libération stable et continue de la nicotine sur une longue période. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Les gommes à mâcher

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine relativement lente qui ne permet pas de répondre aux envies soudaines de fumer. Peut aider dans le cadre du sevrage tabagique.
Les pastilles, ou comprimés à sucer

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Libération de nicotine assez lente qui ne répond pas aux besoins immédiats de fumer. Peut représenter une aide pour arrêter de fumer.
Les inhalateurs

Recommandé

Peut permettre d’aider à arrêter de fumer. Permet d’adresser la dépendance physique à la nicotine et de gérer une partie des mécanismes comportementaux du tabagisme. Libération assez lente de la nicotine, peut donc ne pas satisfaire certains fumeurs.
Les sprays

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Les seuls substituts nicotiniques qui offrent une absorption rapide de la nicotine, en moins de dix minutes. Peut également être utile en cas d’envie soudaine de fumer. Une aide précieuse pour se sevrer du tabagisme.
La varénicline (Chantix®/Champix®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le bupropion (Zyban®/Wellbutrin®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La cytisine (Tabex®/Desmoxan®)

Recommandé

En complément d’une thérapie comportementale. Peut permettre d’arrêter de fumer. Médicament toutefois interdit en Europe de l’Ouest.
La thérapie cognitive et comportementale

Recommandé

En complément d’un substitut nicotinique ou d’un traitement pharmacologique. Peut permettre d’arrêter de fumer.
La méthode Allen Carr

Prudence

Méthode potentiellement coûteuse dont les résultats ne sont pas garantis, mais qui est efficace pour certains fumeurs. Peut permettre d’arrêter de fumer.
Le snus

Prudence

Contient du tabac. Certaines études lient sa consommation à des problèmes de santé. Sa nocivité reste toutefois bien inférieure à celle du tabagisme. Absorption relativement lente de la nicotine qu’il contient. Peut permettre de remplacer le tabagisme.
Les sachets de nicotine

Recommandé

Peuvent représenter une alternative aux cigarettes combustibles. L’absence de tabac dans leur composition les rend plus intéressants que le snus. Absorption relativement lente de la nicotine.
Les perles de nicotine

Recommandé

Discrètes à utiliser. Un mode d’administration sublingual éprouvé avec d’autres substituts nicotiniques. À compléter avec une thérapie comportementale et un substitut nicotinique à absorption rapide en cas de besoin. Peut permettre d’aider à arrêter de fumer.
Le tabac chauffé

Prudence

Pas commercialisé pour arrêter de fumer mais peut remplacer le tabagisme. Des risques pour la santé supérieurs à ceux de la cigarette électronique.
L’hypnose

Prudence

Efficacité pour arrêter de fumer qui dépend de la réceptivité du patient. À combiner quoi qu’il en soit avec un substitut nicotinique ou un traitement pharmacologique.
L’acupuncture

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Aucune preuve scientifique qu’elle aide à maintenir un sevrage à long terme.
Le laser

Non recommandé

Méthode coûteuse dont l’efficacité pour arrêter de fumer est contestée par toutes les études scientifiques sérieuses.
Le magnétisme

Prudence

Efficacité dépendante de la réceptivité de chaque individu. Absence de données scientifiques fiables sur son aide potentielle pour arrêter de fumer.

Sources et références

1 Drug Approval Package – Nicotrol – Company: Pharmacia and Upjohn – Application No.: 020714 – Approval Date: 05/02/1997

2 Schneider, N., Olmstead, R. E., Franzon, M., & Lunell, E. (2001). The nicotine inhaler. Clinical Pharmacokinetics, 40(9), 661-684. https://doi.org/10.2165/00003088-200140090-00003

3 Caldwell, B., Sumner, W., & Crane, J. (2012). A systematic review of nicotine by inhalation: is there a role for the inhaled route? Nicotine & Tobacco Research, 14(10), 1127-1139. https://doi.org/10.1093/ntr/nts009

4 Lunell, E., Molander, L., Ekberg, K., & Wahren, J. (2000). Site of nicotine absorption from a vapour inhaler – comparison with cigarette smoking. European Journal of Clinical Pharmacology, 55, 737-741. https://doi.org/10.1007/s002280050007

5 Moore, D., Aveyard, P., Connock, M., Wang, D., Fry-Smith, A., & Barton, P. (2009). Effectiveness and safety of nicotine replacement therapy assisted reduction to stop smoking: systematic review and meta-analysis. The BMJ, 338, b1024. https://doi.org/10.1136/bmj.b1024

6 Hartmann-Boyce, J., Stead, L. F., Cahill, K., & Lancaster, T. (2013). Efficacy of interventions to combat tobacco addiction: Cochrane update of 2012 reviews. Addiction, 108(10), 1711-1721. https://doi.org/10.1111/add.12291

7 Aveyard, P., Begh, R., Parsons, A., & West, R. (2012). Brief opportunistic smoking cessation interventions: A systematic review and meta-analysis. Addiction, 107(6), 1066-1073. https://doi.org/10.1111/j.1360-0443.2011.03770.x

8 Bryant, J., Bonevski, B., Paul, C., McElduff, P., & Attia, J. (2011). A systematic review and meta-analysis of the effectiveness of behavioural smoking cessation interventions in selected disadvantaged groups. Addiction, 106(9), 1568-1585. https://doi.org/10.1111/j.1360-0443.2011.03467.x

9 Stead, L. F., Koilpillai, P., Fanshawe, T. R., & Lancaster, T. (2016). Combined pharmacotherapy and behavioural interventions for smoking cessation. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 3, CD008286. https://doi.org/10.1002/14651858.CD008286.pub3

10 Schneider, N. G., Olmstead, R. E., Nilsson, F., Mody, F. V., Franzon, M., & Doan, K. (1996). Efficacy of a nicotine inhaler in smoking cessation: a double-blind, placebo-controlled trial. Addiction, 91(9), 1293-1306.

11 Stead, L. F., Koilpillai, P., & Lancaster, T. (2015). Additional behavioural support as an adjunct to pharmacotherapy for smoking cessation. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 10, CD009670. https://doi.org/10.1002/14651858.CD009670.pub3

12 Kotlyar, M., & Hatsukami, D. (2002). Managing nicotine addiction. Journal of Dental Education, 66(9), 1061-1073. https://doi.org/10.1002/j.0022-0337.2002.66.9.tb03575.x

13 Bohadana, A., Nilsson, F., Rasmussen, T., & Martinet, Y. (2000). Nicotine inhaler and nicotine patch as a combination therapy for smoking cessation: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial. Archives of Internal Medicine, 160(20), 3128-3134. https://doi.org/10.1001/archinte.160.20.3128

14 Peters, M., & Morgan, L. C. (2002). The pharmacotherapy of smoking cessation. Medical Journal of Australia, 176, 591-595. https://doi.org/10.5694/j.1326-5377.2002.tb04521.x

15 Silagy, C., Lancaster, T., Stead, L., Mant, D., & Fowler, G. (2001). Nicotine replacement therapy for smoking cessation. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 3, CD000146. https://doi.org/10.1002/14651858.cd000146.pub2

16 West, R., Hajek, P., Foulds, J., Nilsson, F., May, S., & Meadows, A. (2000). A comparison of the abuse liability and dependence potential of nicotine patch, gum, spray, and inhaler. Psychopharmacology, 149, 198-202. https://doi.org/10.1007/s002130000382

17 García-Vera, M. P. (2004). Clinical utility of the combination of cognitive-behavioral techniques with nicotine patches as a smoking-cessation treatment. Journal of Substance Abuse Treatment, 27(4), 325-333. https://doi.org/10.1016/j.jsat.2004.09.001

18 Stitzer, M. (1999). Combined behavioral and pharmacological treatments for smoking cessation. Nicotine & Tobacco Research, 1(Suppl 2), S181-7. https://doi.org/10.1080/14622299050012041

Annonce