Les concepteurs de e-liquides ont manifestement une imagination débordante et ils lancent régulièrement de nouveaux produits pour attirer toujours plus de fumeurs. On vend par exemple actuellement aux Etats-Unis à Calera (Alabama) un e-liquide contenant de la caféine.
Earl Allman, le gérant du point de vente qui distribue cet e-liquide sait comment vanter les atouts de son produit. Il évoque cette solution qui n’a “pas d’odeur” et “aucune calorie”. Cela coûte 5 dollars pour 3 millilitres de e-cafeine ajouté à un flacon de 30 millilitres. La dilution s’effectue dans l’arôme de son choix, chacun peut ainsi consommer sa dose de nicotine et de caféine sans bousculer ses habitudes de vapoteur.
La Food and Drug Administration (FDA) n’a pas véritablement son mot à dire sur ce type de produit puisqu’on rappelle que cet organe n’a pas le pouvoir d’interdire la nicotine ou la caféine qui sont présentes dans les cigarettes électroniques. Malgré l’originalité du concept, Earl Allman rappelle l’intérêt principal de ces dispositifs : il s’agit d’aider les fumeurs à réduire voir stopper leur consommation de cigarettes. Et pourquoi pas proposer également à ses clients une dose de café ?
Le consommateur décidera ou non si ce type de produit constitue une dérive. Une chose est sûre, c’est qu’au plus on complexifie leur recette, au moins on peut comprendre les possibles incidences sur l’appareil respiratoire. Dans ces temps où différents chercheurs essaient de démontrer la légitimité des cigarettes électroniques comme méthode de réduction des risques pour le fumeur, l’ajout de principes actifs dans les recettes de e-liquides n’est très certainement pas le bienvenue.