Un changement de directeur qui n’annonce rien de bon pour le futur de la vape américaine.
Un alarmiste bien connu des défenseurs de l’e-cigarette
Vendredi dernier, la Food and Drug Administration a annoncé la nomination du nouveau directeur de son département chargé de réguler les produits du tabac. Après Mitch Zeller, dont les actions n’auront aucunement aidé les vapoteurs américains, puis l’intérim de Michele Mital, qui n’a pris aucune initiative particulière durant sa très courte période (2 mois) à la tête du Center for Tobacco Products, le poste sera désormais occupé par Brian King, épidémiologiste de carrière et actuellement haut placé au CDC. Pour de nombreux observateurs outre-Atlantique, cette passation de pouvoir est loin de représenter une bonne nouvelle pour la réduction du risque tabagique aux États-Unis.
Car les défenseurs de la cigarette électronique connaissent déjà Brian King. Au cours des dernières années, il a déjà fait parler de lui au sujet du vapotage, notamment en pointant directement du doigt l’e-cigarette comme cause de l’épidémie de maladies pulmonaires qui a causé plusieurs dizaines de décès durant l’été 2019, dont il a pourtant été rapidement prouvé qu’elle n’en était pas responsable. Certains lui reprochent également des propos qu’il a aurait eu par le passé, dont certains insistaient trop sur les méfaits des produits de la vape chez les jeunes, au détriment de leur rôle de réduction des risques pour les adultes fumeurs. C’est aussi lui qui avait suscité de nombreuses craintes auprès du grand public en affirmant que les cigarettes électroniques pouvaient être modifiées pour contenir « de l’héroïne, des méthamphétamines, de la cocaïne en poudre et des sels de bain ».
Selon un fabricant de vape américain, King est tout simplement « parmi les pires choix » qui s’offraient à la FDA. De son côté, Gregory Conley, président de l’American Vaping Association, indique qu’il est « difficile d’ignorer » les positions antivapes qu’il a prises par le passé.
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