L’utilisation de l’e-cigarette est-elle associée au cancer de la vessie ? Une information qui soulèverait bien des inquiétudes si elle devait être démontrée, ce qui est, selon le Dr Farsalinos, encore loin d’être le cas.
La présentation des résultats d’une étude pilote à l’occasion de la conférence annuelle de l’association américaine d’urologie (AUA) mi-mai à Boston a lancé la rumeur. Les chercheurs voulaient évaluer l’impact possible de la cigarette électronique sur le risque de cancer de la vessie, connu pour être une maladie du tabagisme.
Selon le Dr Sam Chang de Nashville, le Centre de cancérologie Vanderbilt-Ingram du Tennessee, 92% des – treize – vapoteurs étaient positifs pour l’o-toluidine et la 2-naphtylamine, deux produits chimiques associés au cancer de la vessie.
Le Dr Konstantinos Farsalinos a rapidement réagi, indiquant plusieurs failles dans ces travaux et notamment la très petite taille de l’échantillon, l’absence de vérification de l’abandon effectif du tabac, l’absence de groupe témoin de fumeurs, l’absence d’analyse de l’aérosol produit par les e-cigarettes utilisées.
Plus important, Farsalinos, citant Stephen Hecht, expert des biomarqueurs de l’exposition au tabagisme, explique que les biomarqueurs étudiés ne sont pas des biomarqueurs spécifiques du tabagisme et ne sont pas systématiquement utilisés comme mesure de l’exposition aux toxiques causés par la cigarette.
Le cardiologue grec souligne enfin que les travaux du Dr Chang n’ont pas été publiés en bonne et due forme et n’ont été communiqué qu’à travers un résumé de conférence.
des arguments qui semblent tenir la route…
Farsalinos dans sa plus grande forme…
Comme d’habitude, si une étude sur l’e-cig dont on parle beaucoup montre un danger possible, Monsieur la démonte. Peu importe que cela soit justifié ou non, Monsieur estime avoir toujours raison… Même dans les disciplines qu’il ne maîtrise pas. Depuis quand un cardialogue est-il spécialiste de biochimie ? De toxicologie ? De biologie moléculaire ? De biologie cellulaire ?
Mais qu’il passe donc son temps à militer pour des standards plus rigoureux, du matériel mieux conçu, des e-liquides plus purs, à la place !
Ca, au moins, ça servirait les vapoteurs.
En attendant, Monsieur ne critique JAMAIS une étude qui donne un bienfait possible ou une absence de nocivité. Comme par hasard (hmmm hmm), aucune de ces études-là n’a de problème de protocole… Mais bien sûr…
Et les études moins visibles du public qui montrent un danger possible, toujours plus nombreuses, il ne s’en occupe pas.
Choisi ton camp mon gars.
Défenseur aveugle de la vape, au mépris de la santé des utilisateurs ?
Ou protection réelle de la santé de vapoteurs, en tenant compte des problèmes possibles, pour les corriger ou les minimiser en prenant plus garde ?
Farsalinos a fait son choix.
Je suis assez d’accord pour dire que les réactions systématiques de Farsalinos contre les études négatives pour l’ecig soulèvent des questions, mais c’est tout de même lui qui a jeté la pierre du diacétyle dans les e-liquides, qui parle ouvertement d’aldhéydes dans la vapeur depuis des années, et qui met en garde contre la pratique de l’inhalation directe et du cloud chasing, et même de la pratique du dry burning. Donc niveau défense du vapoteur je pense qu’il peut tout de même recevoir la palme d’or.
+1 Anto