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Etats-Unis : Le public a une mauvaise perception des profils de risque

Mis à jour le 6/04/2020 à 11h41
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Selon une étude menée par l’Université de Buffalo aux Etats-Unis, le grand public américain connait mal les risques associés aux différents types de produits du tabac et à la cigarette électronique.

Près d’une personne interrogée sur deux pense que les e-cigarettes sont aussi dangereuses que les traditionnelles.

Les méthodes de réduction des risques maintiendraient-elles la dépendance tabagique ?

Les profils de risque des produits qui délivrent de la nicotine sont mal connus du grand public américain

Parmi les personnes interrogées, 90% n’ont pas conscience que la consommation de tabac non brûlé provoque bien moins de dégâts sur la santé que la cigarette classique. La moitié d’entre elles pense à tort que les cigarettes électroniques sont aussi dangereuses que les combustibles.

Les résultats de cette enquête ont été publiés dans la revue “Harm Reduction Journal” par Marc Kiviniemi et Lynn Kozlowski. Trois quarts des américains croient par ailleurs que les gommes au tabac et les produits comme le SNUS sont aussi dangereux que les cigarettes. “La dangerosité des produits du tabac n’est pas égale mais ce n’est pas la perception du public” affirme Marc Kiviniemi.

Parmi les autres informations révélées par cette étude, on apprend que les fumeurs actuels sont deux fois plus susceptibles que les anciens de croire que certains types de cigarettes sont moins dangereuses que d’autres.

Les avertissements inscrits sur les emballages, réglementés par la FDA, ne permettent pas aux consommateurs de distinguer le niveau de dangerosité des produits. L’agence américaine a rejeté en début d’année la demande de Reynolds de modifier les textes sanitaires obligatoires sur les emballages de SNUS. L’industriel du tabac souhaitait pouvoir indiquer que les dangers de ce produit sont inférieurs à ceux de la cigarette.

Selon l’universitaire, des alternatives à la cigarette existent, certes non dénuées de risques, mais largement inférieurs à ceux de la cigarette. Il conclut : “Le public a le droit de connaître les différents risques de ces produits“.