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Et si on vous disait que vapoter rend violent…

Mis à jour le 20/10/2020 à 14h54
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Une étude parue récemment indique que les adolescents des Etats-Unis qui vapent de la marijuana, auraient tendance à être plus violents que ceux qui en consomment par d’autres moyens.

Bon. Si vous suivez un petit peu l’actualité du vaporisateur personnel via le Vaping Post, vous savez probablement que les études sur la vape se multiplient depuis maintenant quelques années, et que certaines sont pour le moins… surprenantes. Ceci étant dit, on a beau se creuser les méninges pour essayer de retrouver une recherche aussi invraisemblable que celle dont on s’apprête à vous parler, et non, pas moyen, il semblerait que l’on vient de franchir un nouveau cap.

Parce que oui, si l’on en croit une nouvelle étude [1] publiée au début du mois de mai dans le très sérieux Journal of Criminal Justice, les adolescents qui vapotent auraient plus tendance que les autres, à adopter divers comportements violents. Oui oui, la vape rendrait les adolescents plus violents. C’est ce que dit l’étude, on n’invente rien.

Concrètement, le professeur de justice pénale Dylan Jackson, exerçant à l’University of Texas de San Antonio, a réalisé une étude qui « examine la relation entre le vapotage de différentes substances et la délinquance chez les adolescents tout en tenant compte des formes traditionnelles de consommation de nicotine et de marijuana ».

En se basant sur un « échantillon national représentatif des élèves de 8e et de 10e année en 2017 », l’homme a ainsi constaté que les adolescents qui vapotent de la marijuana « présentent le risque le plus élevé de participation délinquante et sont beaucoup plus à risque » que ceux qui en consomment par le biais traditionnel.

Autrement dit, les jeunes qui vapent de l’herbe seraient plus violents que ceux qui roulent des pétards.

Et le professeur a même une théorie pour expliquer cela. Pour lui, le fait de consommer de l’herbe via le vaping permettrait de plus facilement cacher la substance illégale. Une facilité de dissimulation qui encouragerait ainsi les jeunes « à adopter d’autres comportements délinquants ».

Pour l’homme, il faut tirer la sonnette d’alarme. Il explique ainsi espérer que cette recherche permettra « aux décideurs, aux praticiens et aux parents » de se rendre compte que l’augmentation du vapotage chez les adolescents n’est pas qu’une activité « malsaine  – ou pire, un passe-temps inoffensif », mais qu’elle peut en fait être « un signal d’alarme ou un indicateur précoce du risque de violence ».

Vous êtes prévenus !


[1] Jackson, Dylan B, et al. “It’s All the Rage! Exploring the Nuances in the Link between Vaping and Adolescent Delinquency.” Journal of Criminal Justice, Pergamon, 6 May 2019, www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0047235219301473 – https://doi.org/10.1016/j.jcrimjus.2019.04.004


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