Pour certains parents d’élèves, elle touche à un « droit humain fondamental ».
Une hystérie sans limites
Jusqu’où ira-t-on pour empêcher les plus jeunes d’utiliser une cigarette électronique ? Il y a quelques jours, la Cathkin High School, école secondaire d’Écosse (équivalent du collège en France), a indiqué que toutes les toilettes pour filles seraient désormais fermées durant les heures de cours, ainsi qu’en fin de journée, après leur fin. La mesure est justifiée par le personnel enseignant par sa volonté d’empêcher les enfants de vapoter en cachette. Une restriction d’ores et déjà appliquée dans de nombreuses écoles aux États-Unis.
Pour de nombreux parents d’élèves, cette interdiction est aussi ridicule que dangereuse. Que se passerait-il si un enfant avait besoin de se rendre aux waters d’urgence, lors d’un malaise soudain en classe ? Un professeur aurait-il le temps d’arriver pour ouvrir les portes avant qu’un accident se produise ? Comment expliquer aux jeunes filles, qui vivent une période angoissante avec l’apparition de leur cycle menstruel, qu’elles doivent faire la queue toutes en même temps entre les cours, pour pouvoir changer leur protection hygiénique ? Quid des retards engendrés par cette file d’attente ? De l’absence potentielle des enseignants obligés d’accompagner un élève qui a besoin d’aller aux toilettes durant une période où ceux-ci sont fermés ?
Pour certains parents, cette mesure touche à un « droit humain fondamental ». D’autres, plus mesurés, estiment tout de même qu’il s’agit d’une « mesure extrêmement sévère qui donne l’impression que tous les élèves sont punis pour un petit groupe de filles qui vapotent régulièrement ».
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