Deux chercheurs suisses ont comparé la composition de certains e-liquides avec les informations apparaissant sur leur étiquetage, les résultats[1] viennent d’être publiés. En 2013, Jean-François Etter et Aurélie Bugey avaient ainsi évalué le contenu de 18 flacons de 11 marques d’e-liquides. La composition de ces produits avaient été évaluées à 4 mois d’intervalle.
La teneur réelle en nicotine de ces liquides électroniques était inférieure à 10% de la valeur exprimée sur les étiquettes, pour 82% des échantillons analysés. La teneur en propylène glycol et en glycérol était relativement constante dans les lots de production analysés. De plus, les niveaux d’anabasine, d’éthylène glycol et de diéthylène glycol étaient inférieurs aux niveaux de détection des deux auteurs pour l’ensemble des échantillons. Par ailleurs, ils constataient un PH stable durant leurs tests.
Les e-liquides utilisés par des millions de consommateurs étaient encore peu contrôlés par les autorités. Cette étude enrichit la littérature scientifique sur la cigarette électronique, toutefois les chercheurs encourageaient de nouveaux études en la matière.
En résumé dès 2013, sur une liste de composants chimiques :
- les compositions d’un échantillon d’e-liquides achetés en ligne étaient conformes à l’étiquetage
- la composition était stable entre deux lots de production.
- les échantillons ne contenaient pas d’impuretés
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[1] Jean-François Etter, Aurélie Bugey. E-cigarette liquids: Constancy of content across batches and accuracy of labeling. Addictive Behaviors, Volume 73, Issue null, Pages 137-143 https://doi.org/10.1016/j.addbeh.2017.05.012