Une étude de longue durée consacrée aux utilisateurs de cigarette électronique est actuellement menée aux Etats-Unis. Elle est dirigée par des chercheurs du centre de recherche sur le tabac de l’Université du Wisconsin (CTRI) et a été financée par la Food and Drug Administration (FDA) et l’Institut contre le cancer (National Cancer Institute) à hauteur de 3,7 millions de dollars.
L’étude concerne d’une part 150 personnes qui n’utilisent que la cigarette de tabac traditionnelle. D’autre part, les chercheurs vont s’intéresser à 250 personnes qui fument et qui vapotent (vapofumeurs). Ils vont notamment collecter des informations relatives à l’évolution de la dépendance à ces produits, et aux pourcentages de réussite de sevrage.
Megan Piper du CTRI a affirmé que ce travail devrait permettre de mieux comprendre les relations de dépendance à la nicotine ainsi que les facteurs qui permettent de diminuer la consommation de tabac et ceux qui favorisent le sevrage. Ce seront selon elle des données très utiles dans cette période propice aux débats politiques houleux concernant le vaporisateur.
Le CTRI indique que des études antérieures ont prouvé que la cigarette électronique réduisait les risques de façon significative pour les fumeurs, mais que des travaux ont aussi soulevé quelques préoccupations au sujet de ces dispositifs qui méritaient d’être approfondies.
Ce travail de recherche réalisé par les scientifiques du Wisconsin vise à combler le manque en matière d’études longitudinales. Cette absence de travaux sur le long terme est logique selon Douglas Jorenby du CTRI, puisque le produit n’est apparu que depuis quelques années. C’est entre autres pour cette raison qu’il est difficile selon lui de le réglementer à l’heure actuelle.
Via Ecig Intelligence et University of Wisconsin