“Durant l’été 2011 je me retrouve dans le coin fumeurs de mon lieu de travail, avec un vapoteur.”

Julien, 33 ans et ancien fumeur de roulées, nous explique comment il a pu stopper son tabagisme en rencontrant un vapoteur sur son lieu de travail.

“Cela m’a intrigué …”

J’avais très vaguement entendu parler de ce dispositif et j’ai engagé la conversation avec cette personne. J’ai eu droit à un exposé en règle et mon interlocuteur vapotait avec un ancêtre des drippers, c’est à dire un carto bricolé et faisait ses propres liquides.

Le tout m’avait paru assez “lourdingue” à utiliser. Matériel encombrant et peu d’autonomie et mon inconnu ne m’a pas fait essayer et je n’ai pas osé lui demander.

Mais cela m’a intrigué et j’ai passé quelques nuits à lire un tas d’infos sur le sujet. Et malgré la propagande anti-ecig qui régnait sur la toile à l’époque, je me suis laissé convaincre par les pro-ecig de sa relative innocuité.

J’ai tout de suite compris que les cigalikes étaient globalement m***iques et je me suis dirigé vers du matos plus sérieux mais le prix m’a freiné. J’ai cherché brièvement un endroit, une boutique pour essayer avant d’acheter sur Paris mais je n’ai pas trouvé. J’ai donc rangé l’idée dans un coin.

En octobre 2012, un ami arrive avec une Ego et un Stardust flambant neufs à une soirée. Je lui ai sauté dessus pour essayer et le lendemain j’étais dans une boutique, elle aussi flambant neuve, pour acheter un kit Ego et quatre fioles. La boutique était bondée j’ai du attendre deux heures que l’on s’occupe de moi.

Je fumais des roulées depuis l’âge de 14 ans. Je n’avais jamais vraiment essayé de m’arrêter. Je pense que j’attendais en fait la grosse tuile de santé pour tenter d’arrêter.

Après quelques mois de vapo-fumage et plusieurs évolutions de mes liquides et matériels, je me suis retrouvé à éliminer mes cigarettes de façon tout à fait naturelle. Je n’utilise désormais que mon mod et mes Taifuns.

Du coup la grosse tuile de santé n’arrivera jamais. Ou en tous cas pas à cause du tabac.