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Discussion sur le Do It Yourself (DIY)

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Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Une des raisons du succès de l’e-cigarette tient à sa forte présence sur les réseaux sociaux, forums, et l’internet en général. On y trouve des conseils tantôt bons, tantôt très mauvais…

Le DIY, juste fais-le

Le DIY consiste à faire ses e-liquides soi même.

Le DIY consiste à faire ses e-liquides soi même.

Les DIYeurs, ce sont les adeptes du « Do It Yourself », le liquide fait à partir d’une base nicotinée et d’arômes. Pour comparer, si les liquides prêts à vaper sont des plats à emporter de traiteurs, les DIYeurs préfèrent cuisiner eux-même après avoir fait le marché.

Il faut reconnaître que le DIY revient beaucoup moins cher que le prêt à vaper, et pas dans une moindre mesure : après l’achat d’un équipement peu onéreux, on est sur des échelles de valeur de moins 60 à 80 % du prix.
Mais le DIY requiert aussi certaines choses : de la prudence, puisqu’il faut rappeler que la nicotine est un poison à forte dose qui peut s’infiltrer par la peau, le port des gants est donc nécessaire, et un savoir-faire.

Ainsi, recettes, dosages etc… sont à étudier et modifier selon le goût de chacun. Un peu de travail en amont s’impose. Les liquides DIY ne sont pas prêts à vaper de suite : ils ont besoin de repos pour développer leurs arômes une fois prêts.

Mais, si on est prêt à s’y investir, le DIY est une alternative intéressante au liquide tout fait. A condition, aussi, d’avoir un certain talent : moi, par exemple, ai failli reprendre la tueuse après avoir goûté le fruit de ma première (et dernière) tentative. Il doit m’en rester un fond, quelque part, si quelqu’un cherche un produit typé « chou farci banane-cannelle et clous de girofle ».

Or donc…

Or donc, depuis quelques jours, j’observe sur les réseaux sociaux une sorte de promotion du DIY du type dénigrement. En gros, une personne, souvent un débutant, arrive sur un groupe, il est encore jeune et timide, et pose une question comme « J’ai entendu parler du – mettez ici le nom d’un liquide à la mode – et je voulais savoir ce que vous en pensez ». Compliqué, comme question, c’est subjectif, tout ça.

Et la, des DIYeurs arrivent, pour expliquer au petit jeune que le DIY, c’est mieux, qu’il ne sait pas ce qu’il y a dans son liquide, sûrement des trucs dangereux, tandis que le DIY, il sait ce qu’il y a dedans.

Mensonger, et dangereux.

Dangereux pour quoi ? Tout d’abord, parce que le DIY demande un certain savoir-faire qui n’est pas forcément à la porté d’un débutant. Qu’il requiert également un certain temps, ce qui n’est pas forcément ce que cherche le néophyte : il y a encore quelques jours, il prenait une cibiche toute faite et il lui fallait deux secondes pour l’allumer. Enfin, parce que si moi, extérieur à la conversation, je peux lire ça (et m’en affliger), les opposants à la vape peuvent aussi le lire. Après tout, ce sont des vapoteurs eux-même qui expliquent que les liquides sont pleins de cochoncetés…

Mensonger pour quoi ? Parce que le DIY consiste à assembler dans une base déjà prête des arômes déjà prêts. A moins que le DIYeur ne soit équipé d’un laboratoire privé et ne possède des connaissances qui lui permettent d’extraire un arôme fraise d’un panier de gariguettes, il ne sait pas comment est fabriqué son arôme, et à plus forte raison… Ce qu’il y a dedans.

Vive la vape libre

C’est une frange non représentative de la communauté des DIYeurs dont il est question ici, entendons nous bien. Et je ne leur jette pas la pierre, parce que je suis persuadé qu’ils cherchent à bien faire.

Tout ce qu’on réussira à obtenir avec ces débordements d’enthousiasme, c’est de donner des arguments aux opposants à la vape, et inutile de vous rappeler que ce n’est VRAIMENT pas le moment, et un débutant paumé : à une question simple, il obtiendra une réponse illisible aux relents de guérilla.

Un jour venu, il entendra parler du DIY et viendra poser la question. Ce jour là, vous pourrez vous en donner à cœur joie.

D’ici là, vous pouvez consacrer toute cette belle énergie et cette force de conviction à faire signer l’EFVI, si vous voulez continuer à DIYer. Et si je vous y reprend, je vous force à vaper mon désormais célèbre « chou farci banane-cannelle et clous de girofle ».


ndlr : Nous avons demandé à un internaute, Thomas Cornec, de bien vouloir répondre à Guillaume et nous faire part de son point de vue sur la question.

De la clandestinité au mass market…

Bonjour, pour répondre à Guillaume qui observe, comme beaucoup, l’évolution de la vape sur les réseaux sociaux, j’observe moi aussi des évolutions du marché.

Avant tout, je pense qu’une présentation s’impose pour comprendre mon regard. Je suis un vapoteur passionné depuis près de trois ans après 25 ans de tabagisme et un souci de santé qui m’a obligé à lâcher mes clopes et ma mauvaise haleine (enfin, en général : parfois au matin, j’ai l’impression d’avoir repris le tabac).

Geek assumé, passionné de nouvelles technologies depuis toujours, ma passion pour les smartphones en 2001 m’a amené à vendre des téléphones portables ce qui m’a amené, par les hasards de la vie (je développe pas plus, c’est compliqué, long et sans aucun intérêt pour l’article présent), à vendre il y a près d’un an ma nouvelle passion : les Vaporisateurs Personnels.

Si je parle de mon passé de vendeur en téléphonie et de ma passion des smartphones 7 ans avant le premier iPhone, c’est que j’y vois une évolution parallèle et non évitable avec la vape.

En 2001, avec mon premier HTC vendu par Orange sous la marque SPV, mon entourage me regardait en se moquant de la « laideur » (relative à mon sens), de l’encombrement de mon téléphone portable comparé à leurs Nokia 8210, Alcatel OT-quelque-chose, leur Siemens S-bidule, leur Sony CT-machin-chose super petit, qui tient dans la poche de la chemise, qui est jaune à pois verts…. Alors que mon gros truc était lourd (100gr), gris et de forme bizarre.

Ma réponse était la suivante :
_ Oui, mais moi je m’en fous de la couleur, du poids… je suis RPV et mon téléphone a son agenda synchronisé avec Outlook, gère mes fiches clients, mes boîtes mail, me fait des rappels, fait des photos, des films, lit mes DivX, me sert de modem bas-débit pour mon PC portable de 74kg (au moins), j’installe mes applis via un marché d’applications ou via internet ou via le WiFi, le bluetooth, j’ai des jeux vidéos quand je suis aux toilettes….
(vous voyez où je veux en venir ???Non ? Attendez un peu)
Ceci se passait en 2001.

En 2007, l’iPhone première génération (le EDGE en métal, pas le 3G) sort.
Une révolution ! Pas de technologie, comme vous pouvez le voir, ce que les premier et deuxième iPhones faisaient à grands renforts de communication et de pub, je le faisais avec mes HTC successifs depuis 6 ans !!! Mais personne ne les connaissait, ils coûtaient horriblement cher car souvent peu ou pas subventionnés (à une époque où c’était la règle). Mais le marché de masse était là.

Aujourd’hui, 80% des téléphones vendus sont des smartphones (Android, iOS, Windows Phone, Blackberry OS essentiellement). Les « feature phones » sont minoritaires.
Au début de l’avènement des smartphones d’Apple, j’ai pu assister à une guerre numérique sur les sites et forums dédiés où les vieux briscards comme moi qui avaient des smartphones depuis longtemps voyaient des débutants bouffis d’orgueil, de mépris et de certitudes dénigrer ceux qui n’avaient pas le même modèle d’Apple qu’eux ou qui venaient de sauter le pas et nous d’observer un comportement agressif se développer… Une guerre s’installe qui s’est tarie (mis à part quelques minoritaires) il n’y a pas plus d’un an ou deux.

Le smartphone était devenu la norme, le téléphone « de base » l’exception. Les trolls des nuisances inévitables mais noyés dans la masse.

Bis repetita

La vape existe depuis 10 ans. J’ai pu tester en 2008 ma première cigalike au hasard d’une rencontre dans un bar par un fou qui avait découvert ce truc et essayait en vain de vendre son bidule moche, lourd, pas performant comparé à mes blondes aux tabacs brestois, en dépit des moqueries. Non, trop précurseur. Il a abandonné et repris son job.

Fin 2011, j’ai découvert la vape moderne. Pas de shop en Bretagne, tout se passe sur les forums, les sites dédiés. Et on y va ! Modèles moches, plus performants mais c’est pas encore les kits qu’on connaît… Alors on échange conseils, astuces, bons plans, informations… Un shop ouvre sur Brest, rapidement suivi d’un deuxième… et on apprend, et je découvre encore plus…. On me regarde comme un alien, on se fout de mes 5 batteries ego logées dans ma poche intérieure, de mes clearos et cartos bizarres, de mes recharges de jus, mes parfums de plus en plus étrange (« Non mais tu fumes vraiment de la tarte aux fraises à la crème pâtissière ? Ben oui, c’est du Ahlusion, à ceci près que je fume plus, je vape. Mais ça n’a même pas un goût de clope ton truc là !! Ben non, j’ai acheté une base neutre nicotinée et puis j’ai mis des arômes banane, fraise, vanille….).

Mais un vapeur fait tâche d’huile…deux ans plus tard, la ville est passée de 2 à plus de 20 shops, les VP pullulent dans les rues… les mods commencent à ne plus se cacher au détour du bois et sortent à la lumière…
Mass market’s back !!

Et oui, on recommence : on voit des vapoteurs, débutants il y a 6 mois, bouffis d’orgueil, de mépris et de certitudes dénigrer ceux qui n’ont pas le même modèle de ecig qu’eux ou qui se contentent d’acheter du liquide tout fait… Et mépriser ceux qui leur prouvent qu’ils ont aussi arrêté le tabac comme eux mais différemment. Une guerre s’installe qui se tarie (mis à part quelques minoritaires) vu la prolifération de modèles disponibles.
Si les trolls ne peuvent plus troller sur le matos de débutant puisque tout le monde a des ego, trollons sur les mods (original ou clone-contrefaçon-copie) ou sur les jus.

Le troll DIY

Parlons donc des jus ! (c’est le but final) Je distingue trois grandes tendances et je fais moi-même partie de deux d’entre elles :

  • le e-liquide tout prêt mono-arôme qui permet au fumeur de lâcher son tube de tabac ou d’avoir un jus facile à appréhender.
  • le e-liquide tout prêt mais très travaillé avec beaucoup d’arômes différents qui convient souvent plutôt au vapeur qui ne fume plus et qui a déjà baissé son taux de nicotine et ne cherche plus qu’à être gourmand et découvrir des saveurs étranges complexes
  • le DIYeur qui assemble lui-même ses jus à partir de bases, de nicotine (parfois les bases sont nicotinées à l’avance ce qui élimine le côté dangereux de la manipulation de nicotine pure) et ses arômes et additifs.

On peut donc voir que les trolls ont un nouvel angle d’attaque pour se faire mousser: il y a ceux qui font leurs propres jus avec plus ou moins de succès de la manière décrite par Guillaume plus haut et ceux qui se « contentent » d’acheter du jus.

Je fais mon DIY, avec plus ou moins de succès moi aussi, depuis pas mal de temps déjà mais j’adore découvrir ce que font les autres et dans ce domaine je suis très marqué par les américains. J’adore la complexité et parfois la lourdeur de ces derniers. C’est un peu comme aller dans un restaurant quatre étoiles et soit prendre des idées soit juste profiter, s’ouvrir les papilles et juste vaper ! Un régal, un bonheur et un niveau qu’avec mes petits moyens je ne pourrai jamais égaler ou même approcher dans ma propre cuisine. Chez moi ça revient moins cher mais je n’aurai pas le résultat d’Arnaud Lallement.

Mon DIY c’est autre chose : j’adore découvrir des assemblages (je fais mes DIY avec entre 4 et 8 saveurs et additifs différents), parfois juste une idée sort de je ne sais où et je me dis que l’artichaut, si ça se trouve, ça se marrie très bien avec la garriguette pour réconcilier le nord et le sud finistère. Mais n’essayez pas, ça fait peur comme mélange…. Ou plutôt : si ! Essayez ! Testez ! Amusez-vous ! La tarte tatin, comme beaucoup de magnifiques recettes culinaires, est issue d’une erreur de préparation !

Donc : oui, j’aime le DIY, ludique et surprenant bien qu’envahissant (deux litres de bases de divers taux de concentration en nicotine à la maison et à peu près 70 arômes et additifs, ça envahi. Si, si. Essayez, vous verrez.) mais j’aime aussi les liquides tout prêts.

Et il y aura toujours des trolls dans chaque domaine passionnant (ethymologiquement, qui suscite des passions). Ne vous prenez pas la tête avec ces guerres stériles.
Un troll ne sert à rien. Jamais ou presque. Il y a même un adage numérique bien connu : « Don’t feed the troll ». Je dirais plus: « Don’t feed the vaping troll ». La vape, ça sauve des vies, ça sauve votre vie (du moins, si vous avez signé l’EFVI on a peut être encore une chance) mais surtout c’est fun et c’est du plaisir.

Il y a des pratiques en vape qui peuvent être dangereuses : le power vaping extrême qui frôle avec la limite de dégazage des accus, le DIY complet qui implique de manipuler sans formation une substance relativement dangereuse comme la nicotine pure. Rassurez-vous : pour le power vaping, mettez un fusible et pour le DIY, la javel est beaucoup plus mortelle et risquée à manipuler. D’ailleurs, vous avez passé un agrément de laborantin amateur pour pouvoir utiliser votre détergeant ? Non ? Et bien faîtes-le. Ou pas. Mais faîtes attention en manipulant et renseignez-vous auprès de plus expérimentés. Et puis il ya des bases déjà nicotinées qui existent un peu partout sur les sites spécialisés.

Mon point de vue de vapeur, de vendeur, d’ancien fumeur, d’homme est le suivant : il n’y a pas de mauvais matériel (sauf le défaillant), seul compte celui qui vous tient loin de la clope. Et il n’y a pas de mauvais jus tant qu’il vous plaît à vous et qu’il vous tient loin de la clope.

Que vous l’achetiez tout fait saveur tabac, pomme, vanille ou whisky, qu’il soit français comme VDLV ou italien comme Liqua, ou que vous achetiez un américain comme le Deadly Sin si addictif de Good Life Vapor ou le Gambit très cher (mais il y a des raisons) et très gourmand de Five Pawns ou bien que ça soit un Green Vapes français si surprenant et frais ou encore votre recette mythique dans votre entourage de « Framstache » (framboise-pistache… tiens, faut que je teste ça ! Allez, on va faire péter la CB, j’ai pas d’arôme pistache en ce moment !) . Ce qui importe c’est que vous sauviez votre vie ! Que vous arrêtiez le tabac !

Amusez-vous ! Testez ! Ou pas. Expérimentez ! Ou pas. Mais profitez de la vie, prenez du plaisir. Même les trolls ont de bonnes idées parfois, il ne faut pas leur retirer leur expérience. Juste : ne vous prenez pas la tête avec. Ne rentrez pas en guerre et faîtes-vous votre propre opinion.

Le DIY, c’est fun, chouette, passionnant… mais envahissant et chronophage comme toute passion. A vous de voir si vous voulez tester. Il n’y a ni obligation à le faire ni honte à ne pas le faire. Chacun sa vape. Tolérez et fuyez les conflits. La vape doit être un plaisir et chacun le sien. Mais, quel que soit votre choix, n’oubliez jamais deux choses : plus de tabac à fumer et…. don’t feed the troll !

31 réponses à “Discussion sur le Do It Yourself (DIY)”

  1. Éric Rode dit :

    Article très bien écrit, tout est dit 😉

  2. Grib8s dit :

    Oui, ça prend du temps, oui il faut faire attention avec la nicotine, mais avec ma conso de 5ml/jour cela me coûte maintenant 5€ / mois coton et fil résistif compris contre une 60aine avant… ce n’est pas négligeable !
    Je fabrique uniquement du mono, c’est à dire un seul parfum, j’ai trouvé un site qui fait du “tarte à l’abricot” à en faire palir liquidéo ! Cela évite les risques d’erreur dans les mélanges… C’est clair que je ne suis pas encore pret à faire un bon snake oil ou un red astair, ceux là je les achètent encore tout fait.. même si il existe du concentré de red astair 😉

    A bon entendeur, bonne vape 🙂

  3. Sharplosc dit :

    j’ai un soucis avec mon DIY … ça m’arrache la gorge ! ça m’irrite beaucoup !
    Je suis en 12 mg de nicotine et en 50/50
    La base est un mélange de 70/30 revolute et 100 vg de A et L
    J’ai essayé le tiki juice de halo en 12 mg et ça m’arrache pas la gorge, nickel.
    Donc je sais pas si c’est la nicotine (pourtant dosé pareil que le halo)
    ou alors les arômes … ryan usa et chewing gum
    je met le nombre de goûte recommandé
    Je teste en ce moment 3 goûte d’alcool à 40° … qui selon certains “expert” permettrai de diminuer l’irritation
    En effet ça l’a diminué mais cette accroche en gorge est toujours désagréable …
    A votre avis je peux tester quoi pour que ça m’arrache pas la gorge ?
    J’ai essayé 70% VG mais j’aime pas le rendu … j’ai augmenté la dose d’ârome comme conseillé mais j’aime pas …
    Quelqu’un aurait une solution ?
    J’ai recommandé des base neutre sans nicotine pour baisser le taux … pour voir si c’est ça le problème
    Merci à ceux qui me répondront 😉
    Bon j’ai pas encore lu l’article, j’avais envie d’évoquer direct mon problème avant de le lire 😉

    • Remz dit :

      Difficile de te répondre.
      A priori on peut écarter le côté matériel (tiki).
      Ce serait donc un problème avec ton mélange.
      Soit ta base n’est pas au taux vendu et est plus forte (ça peut arriver),
      soit un de tes arômes n’est pas bon, soit ils sont trop fortement dosés.
      Ajouter de l’alcool pour diminuer l’irritation, humhum !
      Ça pourrait aussi venir du pg/gv, mais plus rarement.
      il faut tester tout ça en faisant varier un seul paramètre à chaque essai (toute chose étant égale par ailleurs … 😉 )
      Tester en mono arôme
      tester en baissant les taux d’arômes,
      tester en baissant le taux de nicotine.
      La première chose que je ferais, la plus simple, c’est de tester la base seule, diluée à 12mg/ml, comme tu as l’habitude.

      Tu vapes avec un dripper ?

      • Sharplosc dit :

        ok je vais tester la base seule sans arôme
        Non j’ai pas encore de dripper … j’en ai commandé un justement pour goûter tout ça.
        J’ai fais des recherches et j’ai lu que le vinaigre d’alcool blanc est un bon additif pour baisser le PH … j’me suis dit que s’était peut être le PH qui était trop élevé et qui du coup m’arrache la gorge.
        J’ai testé avec 3 gouttes dans 10 ml … je verrais bien ce que ça donne.
        J’vais persister pour trouver ce qui cloche en tout cas
        C’est peut être tout simplement mes bases qui sont pas bonne pour moi
        Merci pour la réponse 😉

        • Tony Fiant dit :

          Le vinaigre étant un acide, le PH baissera, c’est certain, moins de 7, c’est acide,plus de 7, c’est basique. 7=neutre.
          Mais bon, alcool, vinaigre, tes muqueuses vont pas aimer.

        • Remz dit :

          Reste plutôt sur des trucs simples avant d’essayer des trucs que tu ne maîtrises pas.
          Si il y a un problème avec ton jus, ce n’est pas en ajoutant des choses que tu le résoudras, mais plutôt en en enlevant 😉

          • Sharplosc dit :

            j’ai trouvé … je suis con
            en fait j’ai testé pour la première fois un microcoil coton (coton japonais), j’avais cru en avoir mis assez …
            Le pire c’est que j’ai tellement changé de resistance en ce moment que j’avais cru avoir testé avec mon tiki juice … et bien non
            J’ai refais un montage en fibre de silice et je n’ai plus d’irritation en gorge …
            J’ai l’air bien idiot là … avec mon vinaigre et mon alcool lol !
            en gros je crois que je n’ai pas mis assez de coton tout simplement … du coup j’avais des dry hit (pourtant j’avais pas de gout de cramé)
            Donc là ça va mieux rien à voir avec mon diy … j’suis rassuré.
            Désolé de vous avoir dérangé pour une erreur de ma part.
            En tout cas merci des réponses, je prend note
            Pas de truc en + dans les diy

          • Tony Fiant dit :

            Bon, ce n’était donc pas le colonel moutarde qui te piquait la gorge. Comme quoi, quand on part sur une fausse piste, on peut marcher longtemps.
            Happy End, c’est l’essentiel.

          • Sharplosc dit :

            Merci
            clair que j’aurai pu rester longtemps comme ça

          • Tony Fiant dit :

            Tu ajoutes un litre d’acide chlorhydrique à un litre de soude caustique, tu obtiens deux litres d’eau pure mais à éviter dans le DIY 🙂

          • Remz dit :

            (et du sel)

          • Tony Fiant dit :

            Exact, oublié le chlorure de potassium en quantité non négligeable d’ailleurs 🙂

          • Remz dit :

            Heuuu, chlorure de sodium le sel non ?

          • Tony Fiant dit :

            Pfff, faut que j’arrête le mois d’août…
            Na+ + Cl-
            Na est le sodium et non le potassium
            Statistiquement, je dois donc maintenant dire une 3ème connerie mais ce ne sera pas dans ce message 🙂

    • Tony Fiant dit :

      Est ce que le hit te semble particulièrement agressif, le réflexe de contraction de la gorge ?

  4. Tony Fiant dit :

    Petit, petit, petit. Allez, viens mon petit troll…
    Mon avis le DIY est une alternative intéressante pour ceux qui aiment “faire eux mêmes” du moins partiellement car on ne fait finalement que mélanger des arômes pré-existants.
    L’économie, oui, mais, à mon avis, uniquement lorsque l’on a un profil du type “j’aime les parfums relativement simples et je ne change pas souvent de liquides” car, sinon, je pense qu’un paquet de ml, cl, dl, l ? partent souvent dans l’évier.
    J’ai été souvent tenté par l’expérience mais finalement j’y renonce car je ne pense pas que je trouverais mon “custard vanillée/beurrée avec ce fond de fraise des bois et cette sorte de cannelle/réglisse poivrée à l’expiration,etc.” 🙂
    Après, comme dit Guillaume, à chacun ses choix.

    • Remz dit :

      C’est un jeu,
      tu commences par des mono arômes, pour te faire la main, puis puis tu te prends au truc et c’est parti.
      L’économie, tu l’as toujours. Petit à petit, j’ai constitué un fond de bases aromatiques stable et qui me plaisent, et je varie en ajoutant un arôme ou plusieurs en test. J’ai peu de déchets car contrairement à la pratique la plus répandue apparemment (dosage en gouttes), je dose à la seringue.
      C’est bien plus précis et traçable. Avec une seringue de 1ml, j’ai une finesse de 0.01ml, c’est parfait pour des dosages sur de petites quantités, 5 ml ou moins (5ml, c’est environ 0.25€~0.30€ de jus).
      Je teste donc à l’envie sur mes quelques alldays.
      Sérieux, à tous ceux qui font ou veulent faire du diy, achetez quelques seringues,1ml, 10ml, 20ml ,c’est même pas 5 € d’investissement.
      Et en fin de compte, c’est pas super intéressant d’essayer de reproduire un jus du commerce, et rarement réussi. C’est beaucoup plus sympa de tracer sa propre route.

      • Tony Fiant dit :

        Combien de temps t’a t il fallut entre le début et devenir disons quelqu’un qui maîtrise et qui arrive à se faire plaisir sur un panel assez large d’arômes ? Un ordre de grandeur.
        Honnêtement, pas motivé pour y consacrer une éternité sinon il faudra que je trouve du temps ailleurs en arrêtant par exemple mes commentaires sur ce site (cela pourra peut être faire plaisir à certains 🙂
        Je m’interroge ensuite sur la “gestion de stocks” : à priori, il d’autres laisser reposer les prépas relativement longtemps donc il vaut mieux en préparer une certaine quantité mais comme certains liquides perdent ensuite de leur saveur relativement vite avec le temps ? Casse tête ou pas ?

        • Remz dit :

          Je dirais que c’est un casse-tête pour celui qui a envie de se casser la tête.
          Ça fait environ 18 mois que je suis passé au diy.
          Et dès le départ tu peux te faire plaisir avec 1 ou 2 arômes.
          Après, quand tu vois tout ce qui est proposé, forcément tu craques un peu. Et petit à petit tu affines.
          Je ne maîtrise pas un large panel d’arômes, tout au plus une grosse douzaine. Et le plus complexe de mes jus comporte tadaaa ! 4 arômes.
          Je vais te dire comment je fonctionne en ce moment; J’ai 2 bases “gourmandes” et une base menthe très fraîche, mais sans goût de menthol, j’aime pas. Une bonne menthe du jardin, fraîche.
          J’en ai toujours un flacon d’avance, c’est à dire 100ml de chaque en réserve (steepe).
          Je ne parle pas des fruités, pas trop besoin de les faire reposer en général, juste 2 3 jours d’après moi.
          La préparation de tout ça prend moins de 30 minutes, nettoyage compris, pour un gros, gros mois de jus. Après, si j’ai envie je teste des trucs sur de petites quantités.
          Pour mes besoins journaliers, je transvase suffisamment pour avoir un flacon allday de 10ml plein. si j’ai envie de le modifier un peu, j’injecte direct un arôme dedans.
          Menthe fraîche, pareil, je peux l’accommoder à l’envie, ça marche avec pas mal de fruités.
          Les choses simples, c’est plus facile à maîtriser. La pratique s’affine avec le temps, un bon truc est de noter ses dosages à chaque fois, y’a plein d’applis qui le font, les carnets à spirales aussi, le scotch sur le flacon aussi.
          Pas de prise de tête, si ça ne marche pas, je passe à autre chose, quitte à y repenser plus tard.
          Et les dosages, faites des dosages faibles. utilisez des seringues. Un dosage trop faible, un petit coup d’arôme en plus et tu vois. Un dosage trop fort, c’est dégueu, et il faut ressortir Base+pg+gv + calculs pour rectifier, c’est super chiant. Pas plus tard que ce matin, j’ai dilué un jus, passé de 10% à 5% d’arômes, pas de différences.

          Et puis je le redis, essayer de refaire du red, du boba ou du gorilla, ça n’a que peu d’intêret. Vous n’y arriverez pas.( et c’est bon de toute façon )

          • Tony Fiant dit :

            Merci pour toutes ces précisions.
            Effectivement, un minimum d’organisation semble nécessaire pour avoir une production régulière et constante.

          • davidaatc dit :

            Trop d’accord sur la démarche. La mienne est quasi identique. J’ai aujourd’hui 2 all days bien ajustés et je tente tous les mois d’autres mélanges, soit très différents, soit dérivés de mes all days.
            Au début beaucoup de bouteilles ont fini dans l’évier, mais petit à petit ça devient rare.
            Et puis quand on sait comment s’y prendre pour réduire le coût de la base et des arômes, c’est super cheap, même par rapport au diy “tout fait” (base premelangée, concentrés d’aromes. ..) Au bout d’un moment on se calme sur les mélanges et on sait ce qu’on apprecie. Les dosages sont de + en + précis. Je dirais que grâce au diy (et au matos) j’ai divisé le taux de nicotine par 3, idem pour les arômes. Je suis passé de 15% d’arômes à environ 5% simplement en ajustant les dosages. Donc le diy pour moi est devenu essentiel, tant financièrement que gustativement. Sans aucune prétention, les liquides du commerce ne me.conviennent pas. Mais c’est aussi parce que j’ai arrêté d’en acheter, ne trouvant pas mon bonheur 😉

    • Frédéric F. dit :

      De puis peu, il existe des arômes complexes vendus concentrés. Je ne sais si je peux donner la gamme en question et le site sur lequel je l’ai vue…

      • Tony Fiant dit :

        Pas de problème. Pas le lien, juste le nom du site avec une faute dans le nom comme cela pas de lien publicitaire sur le site 🙂

        • Céline Djibaoui dit :

          J’imagine qu’il doit parler de la gamme tjuice.
          Le magasin j’en sais rien, mais je l’ai vu dans plusieurs (dont certains en rupture de stock, notamment le red astaire que j’ai du commandé autre part que la ou j’en ai l’habitude).

          • Tony Fiant dit :

            Merci pour l’info, je pensais que Tjuice ne faisait que des liquides pré-faits.
            Ah, ce Red Astaire, tout le monde en dit le plus grand bien pourtant quand je lis les arômes censés être dedans, hem, hem, non merci.
            Une psychorigidité de ma part peut être ?
            C’est comme le Boba… The Liquid incontournable. Mouais, plutôt l’impression de vapoter un genre tabac mélangé avec des fils de cuivre.
            Liquide de geek 🙂

          • Remz dit :

            Je trouve ces 2 jus très lourd, c’est gorgé d’arômes, je n’aime vraiment pas.

          • Alexis Lechevalier dit :

            Le redastaire tout prêt fait, c’est vrai que je ne l’aime pas autant qu’en DIY. Déjà, en 80/20 pour le tout fait, je ne suis pas fan et, en DIY, en suivant leur préconisation de 15 pour 100 de concentré (soit 15ml pour 100ml de base), c’est un peu fort pour moi. Mais comme il est dit, c’est l’intérêt du DIY, on fait ce qu’on veut, on teste, on expérimente, on ajuste nos recettes.

            Et en DIY, on peut aussi très bien prendre des liquides tout faits et les mélanger entre-eux, pour voir… C’est comme ça que j’ai commencé. C’est rigolo aussi.

  5. Tony Fiant dit :

    Guillaume, tout comme la schizophrénie qui sommeille en chacun de nous à des degrés divers, la maladie du même nom n’étant que l’atteinte d’un certain seuil, il y a aussi un troll enfoui dans le sous-moi de nous tous. On est tous le troll d’un autre car ce n’est pas qu’une question de discours et d’échange.
    Freud off.
    Peux tu donner la recette de ton choux farci etc afin d’éviter que d’autres commettent la même erreur et ne retombent dans le DDIY (Don’t DIY ) ? 🙂
    Troll off.

    • Alexis Lechevalier dit :

      J’ai vu un arôme pizza… Ca me donne des idées…
      On m’a passé un lien vers une vidéo youtube sur le e-liquide jus de crabe… Ca a l’air pas mal non plus…

  6. Frédéric MOUTOU dit :

    Je vois que ce post est vieux… très vieux pour un article web mais en plein dans mon actualité, à l’heure où tout cela est bien menacé.

    Je n’ai pas honte de le dire, je suis novice. J’ai arrêté de fumer, il y a 2 mois, à peine. C’est la cigarette électronique à le faire de façon supportable. J’étais ridicule en arrivant dans ma boutique à vape avec mon evod (dont j’étais très fier). J’étais excité à l’idée de cette nouvelle expérience.

    Je me suis vite decouvert un penchant pour les jus malaisiens et philippins. J’ai fini par admettre, à force d’essayer autre chose (et je n’ai pas fini), que c’était ma préférence. Des jus bien fruités et très frais et plutôt riches en glycérine.

    J’ai vite découvert le diy. Je suis d’un naturel créatif. J’aime créer des choses qui me plaisent. Cela fait un mois que je m’essaie donc. J’ai déjà pas mal dépensé (autant vous le dire). J’ai appris. J’apprends encore.

    Le diy, est manifestement une affaire de patience. Le premier jus? Invapable. J’ai voulu aller trop vite. J’ai pensé pouvoir reproduire mes jus malaisiens. En cela, j’aime l’image de l’auteur. Autant vous dire qu’on fait rarement du gastronomique dans sa cuisine. C’est vrai. Et le faire est, généralement, le fruit d’un long, très long apprentissage qui nécessite plus d’humilité que de prétentions.

    Je persévère, car j’aime cette activité de chercher et de créer. Pourtant, à ce jour, je n’ai rien fait que je n’aie pas fini par jeter dans l’évier. Ou presque. Enfin, peut-être le dernier. Mais bon, je me suis dit ça tellement de fois. Ça en devient drôle.

    Mon but du moment, c’est en réussir un qui plaira à ma femme et l’aidera à arrêter aussi. Pour l’instant, j’ai juste réussi à lui donner envie de vaper et de s’acheter un bon matériel de vape. Vous voyez? C’est une affaire d’humilité et de patience.

    Quant à mes jus malaisiens préférés? Mon pink diamond? Mon green haze? Mon mangue ananas chéri? Eh bien, je ne m’en passerai pour rien au monde et, quel plaisir de les retrouver après un échec de diy!

    Voilà… à bon lecteur… salut! ?