Les autorités locales du Minnesota rendent la vie des boutiques spécialisées et celle de leurs clients bien difficiles. Une ville de l’État vient en effet d’interdir aux vendeurs de faire essayer l’e-cigarette dans leurs commerces. D’autres villes envisagent de suivre cet exemple.
Une mesure déjà en oeuvre dans une ville, envisagée par d’autres dans l’État du Minnesota
Au Minnesota, l’utilisation de la cigarette électronique dans les lieux fermés est encadrée par la Loi sur la qualité de l’air, le “Clean Airdoor Act“. Elle interdit de vaper dans les bâtiments publics, les hôpitaux et les écoles, et laisse aux autorités locales toute liberté pour prendre des mesures complémentaires.
Au moins dix-huit comtés ou municipalités envisagent d’étendre les interdictions de vaper dans les lieux publics jusqu’aux boutiques spécialisées, empêchant leurs clients d’essayer les dispositifs et goûter les saveurs des e-liquides.
L’Independent Vapor Retailers of Minnesota (IVRM), une association de professionnels de la vape de l’État, a appelé ses membres à rester très vigilants cet été.
Les revendeurs ont généralement pu contrer cette mesure extrême en expliquant aux pouvoirs locaux que d’une part les vendeurs ne sont pas affiliés aux cigarettiers et leurs produits ne s’adressent pas aux enfants et que d’autre part les clients qui souhaitent arrêter de fumer, peu familiers de ces dispositifs doivent pouvoir “essayer avant d’acheter.”
Une boutique constate une baisse des ventes de vingt pour cent depuis l’interdiction
Mais dans la banlieue de Minneapolis, la ville de Bloomington est l’une des rares municipalités pour l’instant à avoir adopté des mesures proscrivant les tests de matériel et d’e-liquides dans les boutiques de vape. Angie Griffith, co-propriétaire d’une de ces boutiques s’est émue des réactions des élus face aux efforts déployés pour convaincre le Conseil du préjudice à venir tant pour les entreprises que pour leurs clients et leurs chances d’arrêter de fumer. Pour elle, “ils ne s’en soucient pas ou ne comprennent pas. c’est dévastateur“. Un commerçant a évalué à vingt pour cent la baisse de ses ventes.
45% des anciens fumeurs de l’état ont utilisé l’e-cigarette au cours de leur sevrage
Une enquête, manifestement ignorée, menée cette année dans l’Etat du Minnesota avait montré que près de la moitié des anciens fumeurs avait essayé l’e-cigarette à un certain moment dans leur processus de sevrage.
Après l’interdiction de vapotage dans un salon dédié au vapotage, voici l’interdiction de vapotage dans une boutique de vapotage. Pour qui s’intéresse de près à l’environnement de la cigarette électronique, force est de constater que le paradoxe et l’absurde font partie du quotidien.
Les boutiques n’ont qu’à demander un dédommagement de la perte d’activité lié encore une fois à cette absurde disposition. Comment vont donc faire les futurs vapoteurs pour trouver le matériel qui leur convient ainsi que le e liquide à leur gout. Il faut contrer tout ce sabotage contre la e-cig en passant par la case justice qui on le sait est injuste. De plus une boutique n’est pas un lieu public mais privé pour les futurs vapoteurs et vapoteurs. Au état-unis ils prônent la malbouffe, les OGM avec les pesticides et herbicides qui vont avec, l’extraction du gaz de schiste qui fait des ravage au point de vu environnemental et sanitaire, etc… Mais vraiment on vie dans un monde complètement mer..que. Bravo pour ces dispositions contre nature. Encore des politiciens achetés à coup de million de dollars. La corruption est un bon business qui paie bien. Dégout total.
Pfff … Même pas sûr que ça leur coûte des millions, la connerie est gratuite, il me semble …
Et pour ce qui nous concerne en Europe et particulièrement en France, on n’est pas à l’abri de ce genre de connerie pour au moins 2 raisons:
1) Ce type d’injustice nous pend au nez parce même si les boutiques sont des espaces privés, ils demeurent des lieux “de travail collectifs” destinés à un “usage public” et ils sont “fermés ou/et couverts” …
2) La directive Européenne précise que les Etats membres ont pour obligation de faire appliquer ces règles à tous les établissements correspondant aux descriptions citées en “1”, et l’inobservation de ces obligations sera condamnée par la Cour de Justice Européenne. Le Danemark, avec la légalisation de son Snuss, conditionnelle à son entrée dans l’Europe, vient d’en faire les frais récemment. L’Europe “accepte” au départ, pour condamner ensuite.
Si en France, Sainte Vape arrive à se relever de l’article 20 de la directive TPD, de la corruption des ministres, parlementaires et sénateurs concernés sans oublier les ordonnances et décrets qui commencent à pleuvoir, faudra l’appeler MacGyver !