Découvrez la genèse d’un e-liquide de légende racontée par son créateur. Vincent cuisset, PDG fondateur de VDLV, dévoile les secrets de la naissance de Classique Hampton.
Quand et comment est né Classique Hampton ?
La naissance de Classique Hampton remonte à l’été 2013. La société venait de souffler sa toute première bougie ! Notre catalogue était fourni d’une trentaine de saveurs. Et nous étions très bien positionnés sur les e-liquides fruités (exclusivement réalisés à base d’arômes naturels), qui nous ont permis d’asseoir notre savoir-faire et notre notoriété. À ce moment-là, nous n’avions à notre disposition qu’un seul arôme naturel de tabac avec lequel nous réalisions des assemblages. Il était très compliqué de trouver à cette époque des arômes naturels de tabac adaptés à l’inhalation. Mais nous voulions néanmoins étoffer notre offre afin de convaincre davantage de fumeurs dans leur démarche d’arrêt de la cigarette.
Quel était votre objectif en termes de saveurs ?
En 2013, Vincent Dans les Vapes était avant tout reconnu pour ses e-liquides fruités. Dès le début, nous avions identifié la nécessité de proposer des saveurs tabac qui puissent répondre aux attentes d’une partie des fumeurs dans une logique de sevrage. Nous voulions pour cela travailler un arôme de tabac blond dans l’esprit des classiques américains. Nous avions au catalogue un autre tabac, le Classique Virginia, qui dispose de belles notes florales puissantes, mais avec une saveur très particulière, qui pouvait tout autant être adorée que détestée des consommateurs.
Comment avez-vous trouvé la recette ?
Le marché commençait à voir arriver des arômes de tabacs macérés, mais je ne souhaitais pas ouvrir cette porte car il y avait trop d’incertitudes sur le potentiel cytotoxique des liquides contenant des arômes obtenus par des techniques de macération. Nous avons donc eu une longue phase de recherche et d’analyse avant de trouver un autre arôme naturel de tabac que nous pourrions exploiter. Le respect de notre cahier des charges est primordial et nous avons dû écarter nombre de références proposées par nos fournisseurs. Le jour où nous avons validé la recette du Hampton (un tabac blond, sec, aux notes terreuses et chocolatées), nous étions vraiment enthousiastes ! Et finalement, après quatre mois de travail, nous avons commencé sa production dès septembre 2013.
Vous souvenez-vous du premier batch ?
Bien sûr ! C’était une première période de transition pour moi, puisque je venais d’investir dans ma première machine automatisée. Au moment de la sortie du Classique Hampton, nous étions encore organisés en laboratoire de production avec un remplissage manuel semi-automatisé. Et l’automatisation a permis (le timing était parfait) de répondre à la demande et de passer rapidement sur de plus gros volumes.
Comment et pourquoi avez-vous choisi ce nom ?
Pour le nom, nous voulions quelque chose qui puisse rappeler les États-Unis. Le pays est une terre de tabac et sa culture reste associée aux grands espaces foulés par les premières Nations amérindiennes (et autres cow-boys). De plus, nous avions déjà deux références — Classique Virginia et Classique 1975 — et souhaitions garder une proximité avec ces influences d’origines tout en retrouvant un aspect traditionnel. C’est comme ça que nous avons porté notre choix sur les Hampton, un bout d’Amérique à quelques heures de New York situé sur la rive orientale de Long Island.
Son succès vous a-t-il surpris ?
C’était une demi-surprise. En 2013, il était difficile pour nous de répondre à la demande (le rêve de tout entrepreneur ! Mais la concurrence est arrivée très vite par la suite…) et nous avons dû investir rapidement afin d’honorer les demandes de nos clients. Nous savions que le Classique Hampton fonctionnerait, cela faisait partie de la dynamique que nous vivions à ce moment-là. La conception s’était très bien déroulée et nous étions confiants. On savait qu’on tenait quelque chose de bon. Il y avait une forte demande et ça a tout de suite fonctionné !
Quelles sont, selon vous, les raisons de son succès ?
C’est une saveur qui connait une certaine douceur. Elle n’est pas clivante, à l’inverse de ce que l’on a pu constater pour le Virginia. Elle correspond aussi bien aux néo-vapoteurs qu’aux vapoteurs un peu plus confirmés, c’est un vrai all day. Tout le monde peut y trouver son compte. Il y a une vraie légèreté dans cet e-liquide qui reste dans le top 5 de nos ventes, encore à ce jour. Il a su trouver son public et se place comme une valeur sûre pour l’ensemble de nos revendeurs, qu’ils soient en France ou à l’étranger.
Son procédé de fabrication ou sa recette a-t-il changé ?
Absolument pas. Il n’a pas évolué. Nous appliquions, déjà à sa sortie, des standards qualité stricts qui sont encore en vigueur pour l’ensemble de nos références. Ce qui signifie que les arômes sont exclusivement naturels. Qu’il n’y a aucun exhausteur de goût, ni aucun conservateur ou édulcorant. Le Classique Hampton est d’ailleurs certifié Afnor, ce qui est le meilleur gage de qualité et de sécurité pour le consommateur.
Vous proposez différents ratios de PG/VG, adaptez-vous le pourcentage d’arômes en fonction de ce ratio ?
Oui. Comme pour quasiment l’ensemble de notre offre, nous adaptons le pourcentage d’arôme en fonction du taux de glycérine inclut dans le produit.
Classique Hampton, la carte d’identité
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- Nom : Classique Hampton.
- Gamme : Vincent dans les Vapes.
- Fabricant : VDLV.
- Date de création : septembre 2013.
- Origine : France.
- Saveur : classique blond de type Burley, sec, aux nuances de chocolat noir.
- Ratio PG/VG : 60/40.
- Taux de nicotine : 0, 3, 6, 12, 16, 19 mg/ml ET 20 mg/ml en sels de nicotine.
- Disponible : en flacons de 10 ml.
- Prix publics conseillés en France : 5,90 € (10 ml), 6,50 € (10 ml sels de nicotine) ET 4,90 € (arôme concentré 10 ml).
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