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Clive Bates menacé légalement par l’OMS

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Clive Bates, devenu au fil des années un véritable activiste de la vape britannique, aurait reçu des menaces légales de la part de l’OMS. L’histoire prend sa source d’un texte publié par Bates dans lequel il critique ouvertement l’organisation.

Des critiques acerbes

Le titre de son article donne le ton : “L’OMS à propos des e-cigarettes : protéger la vente de tabac, causer plus de maladies et de morts“. Clive Bates accuse l’organisation de diffuser des informations erronées sur la cigarette électronique et de faire peur aux fumeurs. Selon lui les recommandations réglementaires de l’OMS pourraient entraver l’accessibilité et l’attractivité du produit auprès des fumeurs, maintenant de la sorte le tabagisme et une mortalité associée. Mais la critique ne s’arrête pas là.

Le logo de l’OMS détourné

Le logo détourné de Bates repris ici sur le blog de Carl V Phillips

Le logo détourné de Bates repris ici sur le blog de Carl V Phillips

Ce qui aurait fâché l’OMS n’est pas tant les accusations de Bates mais le détournement du logo de l’organisation qu’il a effectué pour illustrer son article. Le symbole des Nations Unies coupé verticalement par un caducée avait en effet été remplacé par une tête de mort.

Suite à cette publication l’OMS aurait expliqué au britannique qu’elle allait “référer le problème aux autorités compétentes du Royaume-Uni si il ne procédait pas à la suppression de ce contenu“.

Le logo modifié de l'OMS a été supprimé sur le site de Clives Bates.

Le logo modifié de l’OMS a été supprimé sur le site de Clives Bates.

Depuis, Bates a retiré sa parodie du logo et indique sur son site que l’image a été supprimée “sous requête du service juridique de l’Organisation mondiale de la Santé“, laquelle ne tolèrerait aucune utilisation de son logo, ni de son nom, sans accord préalable.

Philips soutient son confrère en expliquant d’un part que 99% des articles de presse mentionnant l’OMS n’ont surement pas une telle autorisation, et que le lecteur d’autre part, comprendra bien qu’il s’agit ici d’une parodie et non du vrai logo de l’OMS.

Le détournement graphique relève pour lui ici d’une simple critique politique protégée par les droits de la libre expression aux États-Unis. Mais les choses pourraient être bien différentes en Angleterre souligne-t-il …

Une histoire qui montre en tous cas que Bates a atteint une couverture médiatique assez importante pour être aujourd’hui lu par l’OMS.