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Festivals estivaux

Mis à jour le 16/11/2023 à 17h50
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  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

Un journaliste du Vaping Post travaille un jour par semaine dans un shop de vape connu et fréquenté dans une petite ville, pour se confronter à la réalité du terrain. Il vous livre ses observations, anecdotes et méditations à travers des journées types.

La musiiiique, ouiiii la musiiiiiique

Festivals de musique cigarette électronique

Vapoter, c’est pouvoir profiter de la musique plus longtemps.

L’été est la saison des festivals. Enfin, non, quand on regarde bien, il y a des festivals tout au long de l’année. En revanche, la saison estivale correspond à un type de festival bien particulier, celui où des milliers de personnes vont s’agglutiner en plein air devant des scènes pour écouter de la musique. En priant qu’il ne pleuve pas, durant les jours qui précédent, et en implorant la pluie pour les rafraîchir un peu lorsqu’ils y sont.

Et lorsqu’on se trouve dans une petite ville de province, au carrefour de plusieurs festivals, on en récupère les naufragés.

En Bretagne, ça commence par ceux du Hellfest. Vapes perdues, vapes cassées, vapes tombées en panne, stock de liquide vide ou résistances cramées, on remet le matériel en état et, poliment : “Et Metallica, alors ?” Grand sourire ravi : “Oh, c’était super !”

Puis, on continue sur les Vieilles Charrues, vapes perdues, vapes cassées, résistances cramées, stock de liquide vide, on remet le tout d’équerre, et, poliment : “Alors, les Red Hot Chili Peppers ?” Grand sourire ravi : “C’était super !”

Tout l’été, on aura notre lot de vapes perdues, vapes cassées, résistances cramées et stock de liquide vide en provenance des Jeudis du Port de Brest, du Festival interceltique de Lorient, du Bout du Monde à Crozon, de la Fête du Bruit à Landerneau, et bien d’autres dont on ne soupçonnait parfois même pas l’existence.

La musique est un cri qui vient de la vapeur

Quelquefois, il me plaît de penser que la boutique de vape est un carrefour, un point de rencontre de ces deux exemples du génie humain, la vape qui sauve des vies et la musique qui les illumine.

Ça aide à rester fidèle au poste alors que dehors, le soleil brille, et l’on sait que, non loin, une foule enthousiaste entonne en chœur les succès d’un artiste avec lequel elle partage un moment de communion.

Et parfois… Vape perdue, vape cassée, résistance cramée, stock de liquide épuisé… “Elle a pas aimé le circle pit (une danse sur laquelle les participants courent en cercle sur un rythme rapide et agressif), explique le client penaud. Motocultor ? Le client acquiesce, et précise “Coroner, ça a été pile poil, Carcass était fabuleux, mais Marduk, ça a été trop pour ma batterie”. Et Abbath tenait debout, cette fois-ci ? “À peine”. Coup d’œil complice, rigolade.

Derrière, deux jeunes filles discutent en attendant leur tour. Une bribe de conversation nous parvient. “Robbie Williams, c’était top, mais il y avait un monde fou, c’était la folie comment ça secouait dans la foule.” Nouvel échange de regards, nouvelle rigolade discrète, les boosters, c’est cadeau, ça me fait plaisir. Horns up en guise de salut. À quoi sert la musique ? À rendre les gens heureux. À quoi sert la vape ? À leur permettre d’en écouter plus longtemps.

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