Après l’interdiction de vapoter dans les lieux publics, la ville bannit désormais la vape près des écoles.
Fabriquer, oui, utiliser, non
Si la ville de Shenzhen est bien connue des vapoteurs, c’est parce que plus de 90 % de la production mondiale de cigarettes électroniques en provient. En effet, en quelques années seulement, la métropole a su s’imposer comme la plus grande productrice du monde en matière de produits de la vape.
Pourtant, malgré ce statut privilégié, les vapoteurs locaux n’y ont pas pour autant la vie simple. En effet, après avoir interdit le vapotage dans les lieux publics l’année dernière, et classé la vapeur comme « fumée secondaire », Shenzhen a aujourd’hui pris la décision de prohiber l’utilisation et la vente de vaporisateurs personnels près des écoles.
Une mesure dont le but est naturellement de protéger la santé publique selon les décideurs locaux, mais que beaucoup perçoivent comme une simple manoeuvre afin de continuer de veiller sur le marché du tabac, qui représentait en Chine, plus de 10 % des recettes de l’État en 2003.
Le pays compte actuellement 350 millions de fumeurs, et produit chaque année environ 1,7 billion ( 1 700 milliards) de cigarettes.
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