Le Chalice 4 est le dripper simple coil de Mark Bugs. Le modeur prouve une fois de plus son talent autant pour la conception originale que pour l’efficacité de cet excellent dripper orienté saveurs.
Tout fin et irréprochable
Le Chalice 4 est le dripper simple coil de Mark Bugs, le double coil étant le Charm v2 que nous avions testé en août. Les deux sont complémentaires, chacun avec ses spécificités, mais ils partagent la même qualité de réalisation. Et avec le “magicien du métal”, on peut vraiment la qualifier d’exceptionnelle au sens propre du terme. La qualité de fabrication moyenne du matériel de vape, tous modèles confondus, a sensiblement progressé ces derniers mois au point de voir de nombreux modèles commercialisés à 40 € égaler des références dites haut de gamme. Les fabricants chinois ont acquis une expérience et une maîtrise de la production qui peut légitimement inquiéter certaines marques high end. C’est une excellente nouvelle pour les utilisateurs.
De ce côté-là, Mark Bugs n’a pas trop de souci à se faire. Même aux standards actuels, ses réalisations se distinguent par une minutie et une perfection des finitions qui les mettent loin hors de portée des grandes séries, d’autant plus qu’il les propose à des tarifs raisonnables dans cette catégorie. Comme sur le Charm V2, le design combine de l’acier brossé avec des surfaces mates plus sombres, mais cette fois en 18 mm de diamètre. Le Chalice 4 est fin et la question de l’harmonie esthétique avec les tubes plus larges est rapidement écartée par le fait qu’il est exclusivement prévu pour être utilisé en bottom feeder. Il n’y a pas de pin standard dans les pièces de rechange, et cette lacune est pratiquement le seul défaut que j’ai trouvé à ce dripper.
Revue technique
Les caractéristiques essentielles du Chalice 4 de Mark Bugs
Type de matériel | dripper |
---|---|
Diamètre | 18 mm |
Hauteur | 28,2 mm |
Poids | 32 g |
Type de montage | simple coil |
Drip tip | 510 |
Matériaux | inox |
Le coffret comprend
Chalice 4 (x1), réservoir de rechange (x1), mode d’emploi (x1)
Un flux d’air parfait
L’arrivée d’air se trouve sur la partie supérieure du Chalice 4 et le réglage se fait en tournant la bague correspondante. La position est parfaitement visible à travers l’ouverture, qui permet d’aller d’un flux d’air très aérien pour une vape à puissance élevée à un tirage beaucoup plus restrictif pour une inhalation directe à partir de 20 W. Le MTL n’est pas vraiment envisageable et son rendu de saveur est assez décevant si on le tente malgré tout. C’est un dripper orienté saveur exclusivement pour le bottom feeder et la vape en inhalation directe.
Le flux d’air arrive donc par la partie supérieure puis descend le long de la cloche dans une double paroi pour ressortir juste en face de la résistance par une ouverture circulaire. Juste avant de ressortir par le drip tip, il passe par une chicane qui permet d’éviter les projections de gouttelettes chaudes dans la bouche. La circulation de l’air se fait sans turbulences ni bruits, et il est pratiquement impossible d’avoir des fuites de liquide par l’arrivée d’air si on squonke de manière excessive. Un système aussi fonctionnel qu’efficace et peu exigeant sur le positionnement de la résistance.
Un plateau simplissime
Le plateau est on peut plus basique puisqu’il n’est composé que de deux posts tout simples sur un côté. Les trous pour le passage des pattes des résistances sont larges et autorisent tous les fils, et les vis de maintien ont une empreinte platée profonde pour le tournevis et assure une excellente fixation. L’installation de la résistance est un jeu d’enfant, de la plus grande latitude sur le choix du montage tant que l’on reste en simple coil.
Il faut juste centrer la résistance sur le plateau et ne pas trop la rapprocher du bord opposé aux posts pour éviter qu’elle ne touche l’arrivée d’air. Celle-ci empiète un peu sur l’intérieur du plateau, il faut en tenir compte. Enfin pour ce qui est de la hauteur de la résistance, elle est juste en face de l’arrivée d’air si son milieu et à 4 mm du bord du plateau comme sur la photo. La placer trop bas dégrade sensiblement le rendu des saveurs puisqu’elle n’est plus dans le flux d’air.
Le placement du coton n’appelle pas de commentaire particulier, si ce n’est comme d’habitude de ne pas le tasser mais au contraire de le laisser bien aérien. Les petites dimensions de la chambre n’autorisent pas d’en mettre une montagne, mais il y a malgré tout suffisamment de place pour en mettre une quantité raisonnable et avoir une autonomie correcte entre deux squonks.
Des saveurs au top
À la vape, le Chalice 4 se révèlent à la hauteur de sa conception. La vapeur est dense, le flux d’air très agréable et le rendu des saveurs excellents en particulier entre 30 et 50 W. Les saveurs sont un peu moins intenses entre 20 et 30 W, probablement à cause du diamètre conséquent de l’arrivée d’air, et la vapeur devient progressivement trop chaude après 50 W. Aux puissances très élevées, le dripper a également tendance à beaucoup chauffer ce qui finit par nuire à l’agrément de vape.
En résumé
On aime
- Les finitions exceptionnelles
- La conception originale
- La simplicité
- L’excellence de la vape
On n’aime pas
- Exclusivement bottom feeder
Conclusion
Le Chalice 4 est fidèle à la réputation de Mark Bugs. C’est un dripper simple coil original, remarquablement bien réalisé, très facile et qui procure une vape de tout premier ordre. Entre 30 et 50 watts en inhalation directe, le flux d’air est onctueux et les saveurs rendues avec une grande précision et un bel équilibre. Un très bel objet qui, en plus, vape remarquablement bien.
Le Chalice 4 de Mark Bugs en images