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C’était avant : la saga eGo

Mis à jour le 17/06/2021 à 14h49
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En collaboration avec le musée de la Vape, vous êtes invité à un voyage dans le temps, à une époque où elle balbutiait encore. Moment de nostalgie pour les uns, découverte pour les autres… Aujourd’hui, retour sur l’épopée de l’eGo, qui a démocratisé la vape dans le monde.

eGo… Un nom que tout passionné de vape se doit de connaître, car il s’agit du modèle qui a réellement démocratisé la vape dans le monde. Il faut remonter à des temps préhistoriques, c’est-à-dire à la fin des années 2000. Les premières e-cigs sont des vape pens : fines, longues, peu autonomes. Des noms comme 901, 801, KR808, Sedansa et consorts trustent le tout petit marché mondial.

650 mAh pour une vape à 2 ohms

Mais fin 2009, une société nommée Janty révolutionne tout avec l’eGo, qui sera très vite reprise par Joyetech. Standardisant au passage la connexion 510, la batterie de ce système est plus petite mais plus large, avec une “énorme” capacité de 650 mAh pour l’époque. Rappelons que les résistances les plus basses affichaient 1,5 ohm et que la norme était de vaper en 2 à 2,5 ohms. Il comprend un double pas de vis : pour l’atomiseur mais aussi pour son cache-atomiseur, qui fera partie intégrante du succès du modèle.

Les batteries style eGo sont donc rapidement reprises et améliorées. À la classique 650 vient s’ajouter la 1100, plus longue et donc plus autonome, mais aussi la toute petite 350.

On voit apparaître des modèles plus pratiques à charger que via le chargeur standard qui implique d’immobiliser la batterie durant cette opération : le passthrough est désormais réalité (charge et utilisation en même temps, une révolution à l’époque) via un branchement à l’opposé de la connexion ato.

Un modèle a également connu alors une belle renommée : la Hello 016, qui affichait fièrement une capacité de 1 300 mAh, pour une vape ininterrompue d’une bonne journée, même affublée d’un atomiseur LR 1,5 ohm (de chez Cisco, le top !).

Un kit eGo produit officiel de l’ASSE

On notera aussi un booster de tension à visser sur la batterie, permettant d’arriver à 4,2 V au lieu de 3,7 V, produisant ainsi plus de vapeur, et réglable via une molette rotative. Certains ont même couplé deux batteries ensemble pour associer deux systèmes afin d’obtenir plus de vapeur !

Gravées en séries limitées ou estampillées publicitairement, elles furent déclinées sous d’innombrables modèles. Rappelons par exemple qu’un kit initialement eGo fut même un produit officiel de l’équipe de football de Saint-Étienne !

La batterie du système eGo a réellement été un point marquant et déclencheur du développement moderne de la vape dans le monde.

Musée de la Vape – 13, rue de la Garenne – 51370 Champigny

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